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odradek a écrit:

NDY est, oui, le sommet de TOOM.

Prouve-moi le contraire.

Highlands.

odradek a écrit:

Ceci dit, il est croquignolet de savoir que le morceau majeur de cet album (Not Dark Yet) n'ait pas obtenu grâce à tes esgourdes...

Tiens, c'est nouveau ça

Les bondissements de Noulé ont par ailleurs plutôt bien résumé le problème de l'incommensurabilité à laquelle on se heurte en voulant hâtivement comparer les chefs d'oeuvre entre eux. TOOM déborde de morceaux majeurs, LT aussi, et dans MT j'en vois au moins 4. La cohérence interne et la ligne éditoriale de chacun de ces albums font que la comparaison ne tient pas la route longtemps, non ?

Mr. Oyster a écrit:

odradek a écrit:

Ceci dit, il est croquignolet de savoir que le morceau majeur de cet album (Not Dark Yet) n'ait pas obtenu grâce à tes esgourdes...

Tiens, c'est nouveau ça

Les bondissements de Noulé ont par ailleurs plutôt bien résumé le problème de l'incommensurabilité à laquelle on se heurte en voulant hâtivement comparer les chefs d'oeuvre entre eux. TOOM déborde de morceaux majeurs, LT aussi, et dans MT j'en vois au moins 4. La cohérence interne et la ligne éditoriale de chacun de ces albums font que la comparaison ne tient pas la route longtemps, non ?

Si. Je n'aime pas non plus comparer les disques. C'est un peu comme les concours de b... C'est vain et ridicule. Notamment lorsqu'il s'agit d'artistes tels que Dylan. On peut préférer un disque à un autre, dire qu'il est meilleur ou pas, mais les comparer, morceau par morceau.. Pour ma part, je ne suis pas un fondu de Modern Times, pour difféentes raisons, mais je pense que que poids du dernier morceau de celui-ci est trop lourd pour ses épaules. il écrase tellement la concurrence que ce morceau aurait pu être à lui seul représentant d'un album.

Orchard Vale a écrit:

Mr. Oyster a écrit:

odradek a écrit:

Ceci dit, il est croquignolet de savoir que le morceau majeur de cet album (Not Dark Yet) n'ait pas obtenu grâce à tes esgourdes...

Tiens, c'est nouveau ça

Les bondissements de Noulé ont par ailleurs plutôt bien résumé le problème de l'incommensurabilité à laquelle on se heurte en voulant hâtivement comparer les chefs d'oeuvre entre eux. TOOM déborde de morceaux majeurs, LT aussi, et dans MT j'en vois au moins 4. La cohérence interne et la ligne éditoriale de chacun de ces albums font que la comparaison ne tient pas la route longtemps, non ?

Si. Je n'aime pas non plus comparer les disques. C'est un peu comme les concours de b... C'est vain et ridicule. Notamment lorsqu'il s'agit d'artistes tels que Dylan. On peut préférer un disque à un autre, dire qu'il est meilleur ou pas, mais les comparer, morceau par morceau.. Pour ma part, je ne suis pas un fondu de Modern Times, pour difféentes raisons, mais je pense que que poids du dernier morceau de celui-ci est trop lourd pour ses épaules. il écrase tellement la concurrence que ce morceau aurait pu être à lui seul représentant d'un album.

Ne vous y trompez pas : j'AIME les 3. Mais plus particulièrement L&T, en raison de l'intensité qui y règne - et c'est très personnel au fond. Il faudrait presqu'un sondage, non pas pour dire 'lequel des 3 est le meilleur' mais plutôt pour dire 'avec lequel des 3 vous sentez-vous chez vous'. Enfin quelque chose comme ça...

odradek a écrit:

Orchard Vale a écrit:

Mr. Oyster a écrit:

odradek a écrit:

Ceci dit, il est croquignolet de savoir que le morceau majeur de cet album (Not Dark Yet) n'ait pas obtenu grâce à tes esgourdes...

Tiens, c'est nouveau ça

Les bondissements de Noulé ont par ailleurs plutôt bien résumé le problème de l'incommensurabilité à laquelle on se heurte en voulant hâtivement comparer les chefs d'oeuvre entre eux. TOOM déborde de morceaux majeurs, LT aussi, et dans MT j'en vois au moins 4. La cohérence interne et la ligne éditoriale de chacun de ces albums font que la comparaison ne tient pas la route longtemps, non ?

Si. Je n'aime pas non plus comparer les disques. C'est un peu comme les concours de b... C'est vain et ridicule. Notamment lorsqu'il s'agit d'artistes tels que Dylan. On peut préférer un disque à un autre, dire qu'il est meilleur ou pas, mais les comparer, morceau par morceau.. Pour ma part, je ne suis pas un fondu de Modern Times, pour difféentes raisons, mais je pense que que poids du dernier morceau de celui-ci est trop lourd pour ses épaules. il écrase tellement la concurrence que ce morceau aurait pu être à lui seul représentant d'un album.

Ne vous y trompez pas : j'AIME les 3. Mais plus particulièrement L&T, en raison de l'intensité qui y règne - et c'est très personnel au fond. Il faudrait presqu'un sondage, non pas pour dire 'lequel des 3 est le meilleur' mais plutôt pour dire 'avec lequel des 3 vous sentez-vous chez vous'. Enfin quelque chose comme ça...

Sans réfélchir, TOOM. C'est probablement un des disques de Dylan que j'ai le plus écouté, et il figure dans un top, au moins 3, toutes périodes confondues. Lorsque je l'ai entendu pour la première fois, j'avais déjà sa période folk et électrique derrière moi, mais ne serait-ce que pour le premier morceau et son orgue rampant, j'ai eu l'impression que ce disque était fait pour moi. De très loin mon favori je pense.

Orchard Vale a écrit:

odradek a écrit:

Orchard Vale a écrit:

Mr. Oyster a écrit:

odradek a écrit:

Ceci dit, il est croquignolet de savoir que le morceau majeur de cet album (Not Dark Yet) n'ait pas obtenu grâce à tes esgourdes...

Tiens, c'est nouveau ça

Les bondissements de Noulé ont par ailleurs plutôt bien résumé le problème de l'incommensurabilité à laquelle on se heurte en voulant hâtivement comparer les chefs d'oeuvre entre eux. TOOM déborde de morceaux majeurs, LT aussi, et dans MT j'en vois au moins 4. La cohérence interne et la ligne éditoriale de chacun de ces albums font que la comparaison ne tient pas la route longtemps, non ?

Si. Je n'aime pas non plus comparer les disques. C'est un peu comme les concours de b... C'est vain et ridicule. Notamment lorsqu'il s'agit d'artistes tels que Dylan. On peut préférer un disque à un autre, dire qu'il est meilleur ou pas, mais les comparer, morceau par morceau.. Pour ma part, je ne suis pas un fondu de Modern Times, pour difféentes raisons, mais je pense que que poids du dernier morceau de celui-ci est trop lourd pour ses épaules. il écrase tellement la concurrence que ce morceau aurait pu être à lui seul représentant d'un album.

Ne vous y trompez pas : j'AIME les 3. Mais plus particulièrement L&T, en raison de l'intensité qui y règne - et c'est très personnel au fond. Il faudrait presqu'un sondage, non pas pour dire 'lequel des 3 est le meilleur' mais plutôt pour dire 'avec lequel des 3 vous sentez-vous chez vous'. Enfin quelque chose comme ça...

Sans réfélchir, TOOM. C'est probablement un des disques de Dylan que j'ai le plus écouté, et il figure dans un top, au moins 3, toutes périodes confondues. Lorsque je l'ai entendu pour la première fois, j'avais déjà sa période folk et électrique derrière moi, mais ne serait-ce que pour le premier morceau et son orgue rampant, j'ai eu l'impression que ce disque était fait pour moi. De très loin mon favori je pense.

TOOM, c'est la porte par laquelle je suis entré.
Les gonds, mal huilés, grinçaient bien comme il faut. Accueilli par un cortège funèbre traînant des pieds dans la poussière, je n'en suis toujours pas ressorti. D'abord, cette note lancinante, en forme d'électrocardiogramme qui tutoie la mort. Ensuite, une chevauchée fantastique à travers de profonds déserts. J'en ai eu le tournis. Puis, le vieil extravagant au veston rapiécé, boucles grisonnantes au vent, s'assied au sommet de la colline pour contempler les ombres qui s'allongent dans la plaine. J'ai débouché une bouteille que je n'ai jamais réussi à vider - elle est toujours pleine, cette bouteille tout droit venue des Highlands, qui sent bon la brume et la mer ; je la ressors souvent et le charme à chaque fois opère. Alors, oui, TOOM, sommet rocailleux qui surplombe les vingt dernières années du Zim - voire l'ensemble de sa carrière.

Lorsque j'ai acheté L&T, presque tôt le matin, le magasin était aux abois. Grande nervosité jusque dans la rue. What, what... Les caissières écoutaient la radio, l'une lance : ils ont eu le Pentagone. What, what : moi j'étais venu acheter LE disque (à la réflexion j'aurais presque pu LE voler), et quoi, what - ce n'est quand même pas ma faute. At home, j'allume la gazinière pour le café, la chaîne pour les oreilles, la télé par acquis de conscience. Aïe, ouille : je baisse le son de l'écran, je regarde en direct un gratte-ciel mourir en lentes torsions, je vois des fourmis dégringoler dans le vide, je mets à fond l'objet sonore. Fascination : images en direct et L&T, là - perfection, accointance, horreur. Jamais un album m'avait fait cet effet : l'effet du direct.

Bon, qui a son permis de voler pour aller dézinguer Montparnasse, que je me passe L&T?

Orchard Vale a écrit:

Bon, qui a son permis de voler pour aller dézinguer Montparnasse, que je me passe L&T?

Je viens de m'inscrire à l'UCPA. Je te tiens au jus.

"High water risin’, six inches ’bove my head
Coffins droppin’ in the street
Like balloons made out of lead
Water pourin’ into Vicksburg, don’t know what I’m going to do
“Don’t reach out for me,” she said
“Can’t you see I’m drownin’ too?”
It’s rough out there
High water everywhere"

J'écoute High Water, et je pense à la Vendée ! (Cette chanson est vraiment magnifique, désespérément grandiose.)

Mr. Oyster a écrit:

Comment dire. Je préfère la seconde partie de la RTR. La première me fait trop penser au Big Bazar.

Et dire que le Zim a préféré publier Hard Rain plutôt que ce très bon live..A ce propos je me disais hier soir que finallement Dylan n'aura publié aucun Live Génial alors qu'il y avait vraiment la matière pour le faire (je ne parles pas des Bootlegs series qui sont des disques à parts, réservés aux fans)

vox populi a écrit:

Et dire que le Zim a préféré publier Hard Rain plutôt que ce très bon live..A ce propos je me disais hier soir que finallement Dylan n'aura publié aucun Live Génial alors qu'il y avait vraiment la matière pour le faire (je ne parles pas des Bootlegs series qui sont des disques à parts, réservés aux fans)

Ah bon ?

Bah du coup tu te contredis un peu : il a publié des bons lives, de fait.

"Reservé aux fans" ou pas, c'est une autre histoire, même si je pense que The Rolling Thunder Revue peut tout à fait être apprécié par un prophane, ne serait-ce que parce qu'il contient des chansons toutes bien connues !

oui bien sur mais ces lives ont été publié à l'initiative de son producteur...lorsque Dylan s'occupait de tout (années 60-70-80) il n'a publié que des lives médiocres..Sauf peut être before the flood

odradek a écrit:

vox populi a écrit:

Et dire que le Zim a préféré publier Hard Rain plutôt que ce très bon live..A ce propos je me disais hier soir que finallement Dylan n'aura publié aucun Live Génial alors qu'il y avait vraiment la matière pour le faire (je ne parles pas des Bootlegs series qui sont des disques à parts, réservés aux fans)

Ah bon ?

pas le contenu qui est génial, mais la diffusion qui est confidentielle..

Réveillez-vous !

+

Bien entendu,il faut avoir tous les sens en éveil pour cet album.

Planet waves a écrit:

Bien entendu,il faut avoir tous les sens en éveil pour cet album.

Les eaux montent : l'eau, c'est mal.

Mr. Oyster a écrit:

Planet waves a écrit:

Bien entendu,il faut avoir tous les sens en éveil pour cet album.

Les eaux montent : l'eau, c'est mal.

Tu as raison.On devrait y inscrire "L'eau tue" ou un truc dans le genre sur les bouteilles.

Ou :

'Un jour, l'eau tuera'

Moonshiner. Et un maigre rai de lumière décroché du jour tombe en poussière au fond du verre.

La partie acoustique du Bootleg 4 et là, franchement, je ne vois pas ce qu'on a fait de mieux dans le style depuis 1966..

Aleyster a écrit:

J'aime beaucoup cette pioche brandie en guise de croix.

Mr. Oyster a écrit:

Aleyster a écrit:

J'aime beaucoup cette pioche brandie en guise de croix.

C'est assez terrifiant, en effet.

Le verso de la pochette récidive avec une espèce de mât cruciforme, sur fond de crépuscule.

Le petit déjeuner, c'est le repas le plus important de la journée.