En écoute actuellement

Soirée Bob Dylan :



et puis en ce moment :

Récupéré Samedi mes 4 disques venant d'Allemagne via PriceMinister.
Et donc hier soir :



On va dire poliment que c'est un disque pour les fans de Mick Taylor, qui enlumine des versions très moyennes avec ses fort jolis solos.
A première écoute, je dirais que ce sont les deux chansons de Infidels qui s'en sortent le mieux. Le truc sympa dans It Ain't Me Babe, c'est le public qui chante. Et l'accord sur lequel il insiste sur la Tangled Up In Blue acccoustique. Peut-être que Girl From The North Country n'est pas si mal, je ne sais plus.
Sinon, les blues-rock sont pas pire, mais un peu beaucoup bunch of stars vieillissantes qui font tourner. Donc ça envoie forcément, mais Dylan fait un peu décalé, en arrière de tout cela.
Enfin, faudra que je réécoute la phrase de Ballad Of A Thin Man (version repompée musicalement de Budokan) qui remplace les "earphones" par des "telephones".


Puis cet après-midi, alors qu'Italie-Angleterre touchait à sa fin :



Et bien malgré sa pochette hum et sa réputation ignoble, ce disque est une agréable surprise. En fait, à part deux chansons ineptes dans le ventre mou de la face 2 (When The Night Comes Falling From The Sky et Something's Burning, Baby, les arrangements sont vraiment trop merdiques), ce disque est plutôt bien.

J'aime beaucoup les lancements de chaque face (Tight Connection To My Heart et Trust Yourself), ainsi que les deux ballades un peu plan-plan (I'll Remember You et Emotionally Yours) mais dont le son reste décent.

Les suites d'accords de Tight Connection To My Heart me rappellent énormément Don't Fall Apart On Me Tonight. Faudrait que je vérifie, mais ce serait rigolo : reprendre un album avec la "même" chanson que la finale du précédent. En tous cas, elle est plus fluide, moins syncopée, plus enlevée, et ça lui va bien au teint.

Question son, tous ceux où les Heartbreakers de Tom Petty (dont l'impeccable Benmont Tench à l'orgue) assurent le gros des instruments sont très bon.
Et j'aime bien les choeurs, aussi. Mention spéciale sur Clean Cut Kid, où les choeurs et les licks de Ron Wood mettent une ambiance rock'n'roll très réussi.

La voix de Dylan est parfois un peu limite, souvent trop geignarde ou lointaine (par exemple Seeing The Real You At Last), et pire : sur I'll Remember You, on ne comprend rien tellement il n'articule pas, qu'a-t-il fait de sa légendaire diction ? Autre truc bizarre, la façon très lente de prononcer "emotionally" sur Emotionally Yours, une note par syllabe, ça nous change du débit mitraillette habituel.
Mais tout ça passe. Et aussi sur l'accoustique Dark Eyes de clôture où on pouvait craindre le pire.

Bon, à cause ou grâce à Jeffrey, je me suis décidé à remettre ce disque sur la platine. Quand je l’avais acheté, la seule écoute ne m’avait pas du tout emballée, c’est le moins que je puisse dire. Et pire, je n’avais même pas essayé une seconde écoute.

C’est en cours, et j’avoue, j’aime vraiment le premier titre, bon la batterie un poil tchac tchac poum est pas top, mais les chœurs sont eux vraiment bien ! On va voir pour la suite !

Pour un petit lever tranquille :




Anecdote lue dans "Bob Dylan - La totale" : la photo de pochette est un polaroid.
Il faisait très froid quand elle a été prise, tout ce beau monde se réfugiait à l'intérieur entre les poses. Comme Dylan voulait voir le résultat immédiatement, le photographe est passé aux polaroids. L'idée était probablement d'écouter la séance au maximum.
Plus tard, il l'a mise dans une vente aux enchères, où elle a rapporté 50 dollars. Il le regrettait ensuite...

JeffreyLeePierre a écrit:

Pour un petit lever tranquille :




Anecdote lue dans "Bob Dylan - La totale" : la photo de pochette est un polaroid.
Il faisait très froid quand elle a été prise, tout ce beau monde se réfugiait à l'intérieur entre les poses. Comme Dylan voulait voir le résultat immédiatement, le photographe est passé aux polaroids. L'idée était probablement d'écouter la séance au maximum.
Plus tard, il l'a mise dans une vente aux enchères, où elle a rapporté 50 dollars. Il le regrettait ensuite...

En voici une anecdote intéressante que j'ignorais. J'ai toujours adoré cette pochette, avec un Dylan souriant, la seule avec Nashville skyline je crois...?

Je n'aurais pas cru que c'était un polaroïd, la superstition que les Beatles se trouvent à l'intérieur (en retournant la pochette...) est donc purement liée au hasard

50 $, j'achète !

Hier, un disque de Dimanche après-midi :



J'ai essayé de suivre le conseil de Bob Johnston : ne pas l'écouter comme "le nouveau Dylan", mais sans a priori. Et alors on peut se rendre compte que c'est un disque très agréable, qu'il a dit.
Je suis presque d'accord avec lui, sauf pour la reprise de The Boxer des Simon & Garfunkel : là, vaut mieux se souvenir que c'est Dylan et s'en amuser, parce que sinon, elle est vraiment moyenne.
Mais dans l'ensemble, il passe plutôt bien.

Le truc rigolo, ce sont les durées du track listing sur les macarons :



Je ne sais pas ce que ça représente, pas les temps d'arrêts entre les chansons, c'est sûr. Peut-être le temps d'intro musicale avant que le chant commence. En tous cas, je n'avais jamais vu ça avant.

JeffreyLeePierre a écrit:

Je ne sais pas ce que ça représente, pas les temps d'arrêts entre les chansons, c'est sûr. Peut-être le temps d'intro musicale avant que le chant commence. En tous cas, je n'avais jamais vu ça avant.

Une réponse d'un spécialiste de La Galette : cela se faisait à une époque pour les DJ, pour qu'ils puissent mieux se caler et connaître le temps pour annoncer les titres.

Sinon, là, j'écoute encore Empire Burlesque pour être sûr que je n'étais en proie à des hallucinations l'autre soir :



Je confirme que ce disque ne mérite pas sa mauvaise réputation.
Evidemment, si on le compare à ce qui s'est fait de mieux cette année-là, pas sûr qu'il entre dans le top 10. (Sûr que non, même).
1985, c'est quand même le premier Jesus & Mary Chain, le Rum, Sodomy & The Lash des Pogues, le Around The World In A Day, l'album rock psychédélique de Prince, le Meat Is Murder des Smiths, de chouettes Tom Waits, Nick Cave, R.E.M., New Order...
...et d'autres ( https://www.google.fr/search?q=best+albums+1985&ie=utf-8&oe=utf-8&gws_rd=cr&ei=Yo_MVsTCDseyaZzKhcAK )
Et aussi le début de la fin pour The Cure (The Head On The Door), Dire Straits (Brother In Arms) ou encore Clash (Cut The Crap)...
Comme quoi c'était pas facile pour les groupes installés, même si dans la catégorie vieilles gloire 60s, le retour de John Fogerty était plus marquant.

Sinon, je ne sais pas pourquoi, mais When The Night Comes Falling From The Sky me semble une resucée moderne (et ratée) de Hurricane. Un je ne sais quoi dans le rythme et la scansion. Pas impossible que je sois à côté de la plaque.

Alors j'ai enchainé avec :



On va dire prudemment que ce n'est pas un album qui se laisse apprécier à la première écoute
Je réserve donc mon jugement. (Je ne sais pas ce qui me retient...)

Son atout : la dernière Under Your Spell plutôt agréable, qui donne envie de le remettre un jour sur la platine. Habile.


Sinon, je me rappelle avoir croisé (sur YouTube ?) une interview d'un des musiciens qui jouait sur Brownsville Girl. Il expliquait en substance que Dylan n'avait pas prévenu ses musiciens de la durée de la chose. Et donc plus le temps passait, plus ceux-ci se jetaient des regards entendus du genre "on est en train de faire mieux que Sad-Eyed Lady Of The Lowlands". Bref. Outre le fait  qu'ils puissent confondre durée et intérêt, c'est quand même troublant que des oreilles de musiciens n'aient pas fait la différence entre  la ballade ultime de la Thin Wild Mercury Music et le boum boum métronomique qui enlaidit gravement cette longue chanson. Que je réécouterai quand même un jour paroles en main, pour voir.

Bel esprit d'aventure
Perso c'était un aller sans retour mais je vais peut-être retenter le coup!
Tu m'a redonné le goût du risque!

Pas vraiment le goût du risque mais je le met quand même :



On y entend à chaque fois de nouvelles choses, aujourd'hui, c'est Black Diamond Bay qui m'attire!

(La lecture en cours du magnifique bouquin de Ratso a aidé!)

Acheté hier à Gibert Joseph (oui je profite d'un rare séjour parisien pour compléter ma collection).

A la santé de Shadows In The Night et de Fallen Angel :



Et donc j'écoute le dernier album de Dylan, qui semble vouloir le rester encore un peu...

Première écoute, et paf ! Pareil que pour Empire Burlesque, j'aime bien ce disque que, parait-il, il faut ne pas aimer.

En plus, je le sentais. Rien qu'à voir sa pochette, que je trouve très belle.
Le son est excellent, écoutez un pot-pourri des sorties de 1986/87 pour vous rendre compte de ce que les studios sortaient à cette époque.

Et il y a une seule chanson vraiment indigne, la pauvre When Did You Leave Leave?

Sinon, 4 rockers réussis Let's Stick Together, Sally Sue Brown (Paul Simonon a enregistré avec Dylan   ), Had A Dream About You, Baby, Ugliest Girl In The World ; une élégie splendide Death Is Not The End (OK? c'est une outtake de Infidels, mais so what? mieux vaut tard que jamais). Silvio est terrible, entrainante et sûrement un peu épique (j'écouterais les paroles la prochaine fois). La fin se partage entre gospels mous mais dignes et une Shenandoah agréable.

Rions un peu : sur ce disque, Dylan a réussi l'exploit de faire venir Jerry Garcia en studio SANS qu'il touche une guitare. Chapeau bas. Du coup, avec les Dead aux choeurs, la Ugliest Girl In The World a un petit air de Workingman's Dead follement raffraichissant.

Je m'interroge sur la réputation de cet album. Encore un coup de ceux qui veulent qu'un disque de Dylan ne soit composé que de ses propres chansons.  

Moralité (pour moi) : à écouter et ré-écouter.
(Et pour les autres) : à réévaluer.

Je trouve ton point de vue raffraîchissant et suis d'accord sur plusieurs points. Tu pourrais aller poster ça dans le topic consacré à l'album ? Comme ça, on le retrouvera facilement et les plus téméraires pourront débattre.

Hier soir, pour me préparer l'oreille, c'était les deux CD "Ballads" de l'Anthology of American Folk Music.

Du coup, ce soir, le son a l'air presque clean :



Vraiment pas mal montée, cette version 3 LP.

JeffreyLeePierre a écrit:

Moralité (pour moi) : à écouter et ré-écouter.

Le dire, c'est bien ; le faire, c'est mieux.
Et donc :



Encore.
Et j'aime vraiment beaucoup Death Is Not The End.

Je viens de finir ce matin Bob Dylan - La Totale, les chapitres de Time Out Of Mind à Shadows, et forcément envie de réécouter tous ses disques du XXIème siècle.

En commençant par :

Et puis ensuite :

C’est du Dylan, mais pas par Dylan :



Il y a quand même d’assez chouettes reprises. Le plus savoureux, c’est que le seul titre interprété par Dylan, c’est I’m Not There

C’est Jeffrey qui m’a donné envie de le réécouter ! Et c’est bon ! La vache, que c’est bon !

Et mes deux dernières acquisitions tournent quasi en boucle ce week-end :





J'ai conscience que c'est une inclination limite incorrecte, mais je préfère le premier. Je n'ai jamais été émerveillé par As Good As I Been To You, ce qui explique que j'ai mis si longtemps à acheter son petit frère. Que je ne trouve pas supérieur, c'est vraiment la même veine. Et y en a même pas une rigolote comme Froggy Went A-Curtin' pour épicer la sauce. Mais ceci m'incite finalement à l'optimisme : après ces deux exercices de style, Dylan est revenu à la composition avec Time Out Of Mind. Voilà de quoi donner de l'espoir pour l'après-Fallen Angels...

Ah, personnellement, je trouve World Gone Wrong meilleur que Good As Been To You !

Et moi je préfère "Good As I Been To You". Comme quoi...

Balle au centre !

Encore :

Et maintenant Saved !
(suggéré par hazel, via son track talk de Saving Grace)



Merci hazel

Et encore encore :



Je ne sais pas pourquoi, mais celui-là, il m'éclate.

Disque de Printemps ?
Grosse activité sur ER à propos de Nashville Skyline, alors forcément :



Toujours du mal avec cette voix, même si c'est moins pire avec l'habitude. Ce qui m'inquiète quand même un peu.

(Visiblement, j'ai pris cette photo un jour où il y avait trop de soleil)

Puisqu'on parle de disque de Printemps :


Puis, un ptit plaisir:

Bien fort, au casque, il suffisait d'y penser.
Je crois bien que je commence à comprendre l'engouement pour ce disque.

Là c'est You're A Big Girl Now. Splendide.