En écoute actuellement

JeffreyLeePierre a écrit:

dr.out a écrit:

Noulé a écrit:

Sur ce live, il y a ma version préférée de 'Just Like a Woman' et son fabuleux solo d'harmonica

Faudrait que je le ré-écoute, alors.
La façon de chanter m'a tellement rebuté que j'ai dû l'écouter à peine deux fois.

Odradek aussi n'aime pas sa manière de chanter sur ce live.

Leslie Barsonsec a écrit:

dr.out a écrit:

Noulé a écrit:

Sur ce live, il y a ma version préférée de 'Just Like a Woman' et son fabuleux solo d'harmonica

Sur ce live, il y'a aussi ce maousse massacre infligé à ce pauvre "Thin Man" qui n'avait rien demandé...

C'est un peu pareil pour Hard Rain et pour Real Live (que je n'ai qu'en K7 et dans état que je ne vous dis pas). J'aime pas qu'on me crie dans les oreilles.

dr.out a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

dr.out a écrit:

Noulé a écrit:

Sur ce live, il y a ma version préférée de 'Just Like a Woman' et son fabuleux solo d'harmonica

Faudrait que je le ré-écoute, alors.
La façon de chanter m'a tellement rebuté que j'ai dû l'écouter à peine deux fois.

Odradek aussi n'aime pas sa manière de chanter sur ce live.

En effet. Enervée - comme s'il n'avait qu'une hâte, celle de quitter la scène.

odradek a écrit:

En effet. Enervée - comme s'il n'avait qu'une hâte, celle de quitter la scène.

Ah mais non, mais pas du tout. Il prend son pied, le Zim - d'une manière un peu criarde certes, mais il s'éclate et tient à le faire savoir.
En fait, la seule raison pour laquelle je n'écoute pas plus souvent ce disque tient en un mot : "Band".

Oyster Guevara a écrit:

odradek a écrit:

En effet. Enervée - comme s'il n'avait qu'une hâte, celle de quitter la scène.

Ah mais non, mais pas du tout. Il prend son pied, le Zim - d'une manière un peu criarde certes, mais il s'éclate et tient à le faire savoir.
En fait, la seule raison pour laquelle je n'écoute pas plus souvent ce disque tient en un mot : "Band".

Yep pareil. Les meilleurs morceaux de cet album sont ceux du Zim seul face à son public.
Ce qui me dérange aussi ce sont les sons synthés un peu cheap qui ont très mal vieillis.

dr.out a écrit:

Oyster Guevara a écrit:

odradek a écrit:

En effet. Enervée - comme s'il n'avait qu'une hâte, celle de quitter la scène.

Ah mais non, mais pas du tout. Il prend son pied, le Zim - d'une manière un peu criarde certes, mais il s'éclate et tient à le faire savoir.
En fait, la seule raison pour laquelle je n'écoute pas plus souvent ce disque tient en un mot : "Band".

Yep pareil. Les meilleurs morceaux de cet album sont ceux du Zim seul face à son public.
Ce qui me dérange aussi ce sont les sons synthés un peu cheap qui ont très mal vieillis.

Chuis plutôt d'accord avec le Che : Dylan s'éclate sur cette tournée. Mais il a parfois fort mauvais goût dans ses interprétations. Et là, c'est un comble !
Y compris "Just Like A woman" et les deux autres seul à la guitare sèche (j'ai ré-écouté le second disque hier soir).

Après, inversement, je trouve que les seuls moments sympas de ce disque sont ceux du Band seul. Meilleur chanteur (haut la main) : ce bon vieux Levon Helm comme d'habitude. Ce mec a vraiment une voix très soul.

Sinon, Highway 61 (la chanson) s'en sort presque correctement, mais Like A Rolling Stone est une catastrophe. J'ai même pas eu le courage de pousser le massacre jusqu'à Blowin' In The Wind...

Ensuite, j'ai écouté le Dylan And The Dead.
Pareil, initialement, je le trouvais très médiocre. Et bien, l'écouter après After The Flood est une bonne idée, il s'en sort plutôt bien. A part le massacre de I Want You (on ne comprend pas ce qu'ils essaient de faire, ni Dylan, ni le Dead).
En fait, je cherchais à comprendre ce qu'est cette fameuse "nouvelle façon de chanter" que Dylan écrit dans Chronicles avoir découvert pendant les répétitions avec le Dead, en écoutant un vieux chanteur d'un groupe de bar. (Très drôle : la petite mention "je ne sais pas si j'ai eu une illumination ou si le Dead avait mis quelque chose dans mon jus d'orange" ).
Ben j'ai rien entendu de particulier : c'est sa voix un peu fatiguée/nasale de la fin des 70s et des 80s.

JeffreyLeePierre a écrit:

Ensuite, j'ai écouté le Dylan And The Dead.
Pareil, initialement, je le trouvais très médiocre. Et bien, l'écouter après After The Flood est une bonne idée, il s'en sort plutôt bien.

Seigneur, c'est le pire de tous.

JeffreyLeePierre a écrit:

dr.out a écrit:

Oyster Guevara a écrit:

odradek a écrit:

En effet. Enervée - comme s'il n'avait qu'une hâte, celle de quitter la scène.

Ah mais non, mais pas du tout. Il prend son pied, le Zim - d'une manière un peu criarde certes, mais il s'éclate et tient à le faire savoir.
En fait, la seule raison pour laquelle je n'écoute pas plus souvent ce disque tient en un mot : "Band".

Yep pareil. Les meilleurs morceaux de cet album sont ceux du Zim seul face à son public.
Ce qui me dérange aussi ce sont les sons synthés un peu cheap qui ont très mal vieillis.

Chuis plutôt d'accord avec le Che : Dylan s'éclate sur cette tournée. Mais il a parfois fort mauvais goût dans ses interprétations. Et là, c'est un comble !
Y compris "Just Like A woman" et les deux autres seul à la guitare sèche (j'ai ré-écouté le second disque hier soir).

Après, inversement, je trouve que les seuls moments sympas de ce disque sont ceux du Band seul. Meilleur chanteur (haut la main) : ce bon vieux Levon Helm comme d'habitude. Ce mec a vraiment une voix très soul.

Sinon, Highway 61 (la chanson) s'en sort presque correctement, mais Like A Rolling Stone est une catastrophe. J'ai même pas eu le courage de pousser le massacre jusqu'à Blowin' In The Wind...

Ensuite, j'ai écouté le Dylan And The Dead.
Pareil, initialement, je le trouvais très médiocre. Et bien, l'écouter après After The Flood est une bonne idée, il s'en sort plutôt bien. A part le massacre de I Want You (on ne comprend pas ce qu'ils essaient de faire, ni Dylan, ni le Dead).
En fait, je cherchais à comprendre ce qu'est cette fameuse "nouvelle façon de chanter" que Dylan écrit dans Chronicles avoir découvert pendant les répétitions avec le Dead, en écoutant un vieux chanteur d'un groupe de bar. (Très drôle : la petite mention "je ne sais pas si j'ai eu une illumination ou si le Dead avait mis quelque chose dans mon jus d'orange" ).
Ben j'ai rien entendu de particulier : c'est sa voix un peu fatiguée/nasale de la fin des 70s et des 80s.

Son illumination date du concert de Lucarno (1987 ou 8, me souviens plus) - où le Zim s'aperçoit que sa voix ne convient plus aux textes, et se retrouve, en plein concert, devant un gouffre vocal (et donc de vocation)

Ce moment crucial devrait pouvoir être immortalisé par une sculpture dans la ville susdite, car il matérialise in vivo le passage à une nouvelle épistémè - ce n'est pas Oyster qui me conredira.

Tiens E comme Epistémè.

odradek a écrit:

Son illumination date du concert de Lucarno (1987 ou 8, me souviens plus) - où le Zim s'aperçoit que sa voix ne convient plus aux textes, et se retrouve, en plein concert, devant un gouffre vocal (et donc de vocation)

Ce moment crucial devrait pouvoir être immortalisé par une sculpture dans la ville susdite, car il matérialise in vivo le passage à une nouvelle épistémè - ce n'est pas Oyster qui me conredira.

Tiens E comme Epistémè.

Purée, c'est la conversion de St Paul ton histoire.
En plus, même en regardant Wikipedia, je ne comprends pas ce que c'est qu'Epistémè. Ce ne serait pas ce que le vulgaire appelle paradigme ?
Faut une maîtrise de philo pour vous suivre, des fois.


Mais je repose ma question : quelle différence entre la voix (ou la façon de chanter) de Slow Train Coming / Saved et celle de Dylan and The Dead.
Chuis peut-être sourd, mais je n'entends rien.

JeffreyLeePierre a écrit:

Mais je repose ma question : quelle différence entre la voix (ou la façon de chanter) de Slow Train Coming / Saved et celle de Dylan and The Dead.
Chuis peut-être sourd, mais je n'entends rien.

Je crois qu'il ne faut pas prendre son histoire de "révélation" au pied de la lettre.
C'est Dylan, il a le sens de la mise en scène.
Si tu crois tout ce qu'il raconte, tu vas penser par exemple que Blood On The Tracks est construit autour d'une nouvelle de Tchekhov...

Au milieu des années 80, il est paumé.
Perdu.
Vidé.
Pendant la tournée avec le Dead, il prend donc conscience de l'impasse dans laquelle il se trouve.
Et ça lui servira de déclic pour se reconstruire.
Dans le même passage, il fait aussi tout un foin avec ses histoires de triolet, alors que c'est rien du tout son histoire de triolet.
Enfin j'ai jamais rien compris au truc et tous les musiciens à qui j'en ai parlé me disent que c'est du flan.

Bref, ce qui est certains, c'est qu'il change totalement sa manière de chanter et de placer sa voix sur "Oh Mercy" et que cette évolution servira de base au développement d'Old Bob et du Never Ending Tour.
Donc, en résumé, l'évolution dans l'utilisation de sa voix, tu l'entends sur "Oh Mercy".

Ah, ça fait plaisir : je me sens moins seul

Baptiste a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

Mais je repose ma question : quelle différence entre la voix (ou la façon de chanter) de Slow Train Coming / Saved et celle de Dylan and The Dead.
Chuis peut-être sourd, mais je n'entends rien.

Je crois qu'il ne faut pas prendre son histoire de "révélation" au pied de la lettre.
C'est Dylan, il a le sens de la mise en scène.
Si tu crois tout ce qu'il raconte, tu vas penser par exemple que Blood On The Tracks est construit autour d'une nouvelle de Tchekhov...

Au milieu des années 80, il est paumé.
Perdu.
Vidé.
Pendant la tournée avec le Dead, il prend donc conscience de l'impasse dans laquelle il se trouve.
Et ça lui servira de déclic pour se reconstruire.
Dans le même passage, il fait aussi tout un foin avec ses histoires de triolet, alors que c'est rien du tout son histoire de triolet.
Enfin j'ai jamais rien compris au truc et tous les musiciens à qui j'en ai parlé me disent que c'est du flan.

Bref, ce qui est certains, c'est qu'il change totalement sa manière de chanter et de placer sa voix sur "Oh Mercy" et que cette évolution servira de base au développement d'Old Bob et du Never Ending Tour.
Donc, en résumé, l'évolution dans l'utilisation de sa voix, tu l'entends sur "Oh Mercy".

Il n'y a pas que cette histoire de triolet, si je ne (docteur) m'abuse (à laquelle je n'ai compris, mais c'est pas grave).

Il y a aussi, je le dis et le répète, cet épisode en plein concert où Dylan se sent désemparé (il faudrait retrouver l'enregistrement) parce qu'il a pris conscience que sa voix ne collait plus à rien, et que le sens de son répertoire lui échappait. Le tournant est là : en Italie (ou en Suisse, me souviens plus - faudrait relire les Chroniques), bref. S'ensuivra, quelques mois plus tard, l'enregistrement de Oh Mercy.

C'est pas le tout de l'avoir reçu, maintenant, au boulot.

odradek a écrit:

Il y a aussi, je le dis et le répète, cet épisode en plein concert où Dylan se sent désemparé (il faudrait retrouver l'enregistrement) parce qu'il a pris conscience que sa voix ne collait plus à rien, et que le sens de son répertoire lui échappait. Le tournant est là : en Italie (ou en Suisse, me souviens plus - faudrait relire les Chroniques), bref. S'ensuivra, quelques mois plus tard, l'enregistrement de Oh Mercy.

Oui, oui, il le raconte dans son livre, on est bien d'accord.
C'était en Suisse, lors d'un concert en extérieur.
Il explique qu'il a une espèce d'extinction de voix.
Sauf que si mes souvenirs sont bons, il précise qu'il est tout de suite retombé sur ses pattes et que le public ne s'est rendu compte de rien.
Donc, à mon avis, on doit rien remarquer sur l'enregistrement - si enregistrement il y a d'ailleurs, quelqu'un a déjà vérifié ?

Bref, je pense qu'il nous l'a fait à l'envers sur ce coup-là.
Que la période dans son ensemble a servi de prise de conscience pour lui et que dans son bouquin il essaie de localiser le truc dans un espace spatio-temporel déterminé pour faire un peu monter la sauce.
Mais - fondamentalement - j'en sais rien.
Juste que j'ai fait mes stats et que je ne crois que 17% de ce que Bob Dylan raconte.
Et quand on lui demande combien il y a d'autres protest-singers, je suis même en mesure d'affirmer qu'il ment dans 100% des cas.

C'est rigolo, je viens de relire Chronicles, et je ne me souviens plus de ce fameux concert. Je croyais que ta source était ailleurs.

Baptiste, ton taux de 17%, tu l'appliques aussi au contenu de Chronicles ?
Ou bien tu considère que là, le taux est plus élevé et remonte la moyenne générale ?

J'ai lu ça quelque part :

Citation :

Quand on se met à confondre le réel et le romanesque, dans des cas rarissimes, ça peut donner Bob Dylan. Le reste du temps, au moins mal, ça donne des mythomanes qui font la consternation de leur entourage....

Une bonne définition non ?

cet album vieilli vraiment bien ..j'avais dis sur un autre forum la chose suivante..et je le pense de plus en plus

Together Through life c'est d'abord un titre ..traverser la vie ensemble... Dylan semble adresser presque tout ce disque à un compagnon de route qui a fini par devenir son double..

Et la route, Dylan ça le connait. Ca fait presque 25 ans qu'il parcours la planète en traversant des villes dont il ne doit même pas connaitre le nom. C'est peut être bien de ce voyage sans fin dont le Zim nous parle dans ce disque

Well it’s a long old highway that don’t ever end
..
I’ll sleep by your door, lay my life on the line

(Oui c'est un bon vieux chemin qui ne finit jamais
Je dormirai devant ta porte, mettrai ma vie sur le fil..)

Dit il dans la chanson Jolene .
Together Through life parle, pour moi, de ce long voyage et dessine en filigrane le portrait d'une femme qui accompagne le Zim sur cette route sans fin..Une femme mystérieuse qui peut pousser son amant aux pires tourmants

She can make you steal, make you rob
Give you the hives, make you lose your job
..
I'm pretty sure she'll make me kill someone
(My Wife’s Home Town)

Une femme démoniaque donc mais un compagnon indispensable qui donne du sens à cette vie de Bohème dont Dylan nous parle tout au long de cet album. Lorsqu'elle le quitte c'est comme si la vie elle même quittait le corps du nomade

Ever since the day
The day you went away
I felt that emptiness so wide
I don’t know what's wrong or right
I just know I need strength to fight
Strength to fight that world outside

Depuis ce jour,
Ce jour où tu es parti
J'ai senti ce vide si grand ce faire en moi
Je ne sais plus le bien du mal
Je sais juste qu'il me faut de la force pour combattre
De la force pour combattre ce monde dehors

(Life is hard)

Car finalement, ce qui porte Dylan, au delà des épreuves, ce qui lui permet de soulever encore ses lourds bagages, pour chaque année reprendre les routes de cette tournée sans fin ..C'est l'espoir de croiser une fois encore le chemin de cette âme soeur auprès de qui les choses les plus anciennes semblent soudain nouvelles ..Comme ces chansons, jouées des milliers de fois, dans des milliers de villes, mais qui, grâce à la rencontre entre le Zim et son public, gardent chaque soir l'écrain de la jeunesse.

Pour moi TTL c'est ça...un carnet de route et un journal intime dans lequel le Zim parle de sa vie, et de son public, ainsi que de la relation qui unit ces deux univers depuis un demi siècle...

50 ans c'est pas mal pour une histoire d'amour..

JeffreyLeePierre a écrit:

C'est rigolo, je viens de relire Chronicles, et je ne me souviens plus de ce fameux concert. Je croyais que ta source était ailleurs.

Baptiste, ton taux de 17%, tu l'appliques aussi au contenu de Chronicles ?
Ou bien tu considère que là, le taux est plus élevé et remonte la moyenne générale ?

Pour les Chroniques, je remonterai un peu le taux
Même si on sait déjà qu'il raconte n'importe quoi avec cette histoire de nouvelle de Tchekhov et que sa rencontre avec MacLeish est grandement pipeauté.

Mais je ne dirai pas que Dylan est un mythomane.
La formule relayée par Sardequin est excellente.
Je pense qu'il ne donne pas le même sens que nous au mot vérité, que ce concept est pour lui restreint à quelques valeurs fondamentales et que le reste est un grand cirque dont il est le chef d'orchestre.

D'une certaine manière, notre esprit de pauvre être humain rationnel s'arrête sur des éléments qui font parti du décor.
Et le décor, finalement, ça ne l'intéresse donc il le construit et le déconstruit comme ça l'amuse.
Mais sur le fond, quand tu décodes, il va tout le temps essayer d'exprimer des trucs auxquels il est fondamentalement attaché.
Enfin c'est comme ça que je le ressens.

Baptiste a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

C'est rigolo, je viens de relire Chronicles, et je ne me souviens plus de ce fameux concert. Je croyais que ta source était ailleurs.

Baptiste, ton taux de 17%, tu l'appliques aussi au contenu de Chronicles ?
Ou bien tu considère que là, le taux est plus élevé et remonte la moyenne générale ?

Pour les Chroniques, je remonterai un peu le taux
Même si on sait déjà qu'il raconte n'importe quoi avec cette histoire de nouvelle de Tchekhov et que sa rencontre avec MacLeish est grandement pipeauté.

Mais je ne dirai pas que Dylan est un mythomane.
La formule relayée par Sardequin est excellente.
Je pense qu'il ne donne pas le même sens que nous au mot vérité, que ce concept est pour lui restreint à quelques valeurs fondamentales et que le reste est un grand cirque dont il est le chef d'orchestre.

D'une certaine manière, notre esprit de pauvre être humain rationnel s'arrête sur des éléments qui font parti du décor.
Et le décor, finalement, ça ne l'intéresse donc il le construit et le déconstruit comme ça l'amuse.
Mais sur le fond, quand tu décodes, il va tout le temps essayer d'exprimer des trucs auxquels il est fondamentalement attaché.
Enfin c'est comme ça que je le ressens.

C'est pages 166 et 167.

Vous ne voulez pas que je vous borde aussi ?

De toute manière, en lisant les différentes biographies de Dylan, on voit bien que dès le départ, il s'arrange avec la vérité ! Mais en fait, quelle importance ! Dylan s'est construit, inventé comme ça, avec sa part de vérité, avec ses vérités. Et c'est ce qui en fait le sel !

L'exactitude n'est pas la vérité, disait un homme qui, fort de cette découverte, est devenu l'un des plus grands artistes du monde et des temps.

odradek a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

Mon premier du coffret Mono (avant, j'avais plein de boulot).

Pour répondre à odradek : oui, pareil pour les sifflantes, surtout sur "Girl From The North Country". En plus, ça m'a rappelé que c'était pareil sur mon vieux stereo. J'en pense que c'est la bande, l'enregistrement, qui a saturé.

Je parlais de The Times. Pas encore écouté Freewheeilin; Mais je vérifierai.

J'ai écouté The Times hier soir.
Et beaucoup de saturation sur les sifflantes, à partir de "Boots Of Spanish Leather", et aussi pas mal sur "When The Ship Comes In".
Ce qui m'a d'ailleurs mis la puce à l'oreille : les principales chansons touchées sont "Girl From The North Country" et "Boots Of Spanish Leather" Y'aurait comme des fréquences qui sont mal passées ? Mais à l'enregistrement ou à la diffusion ?

Tu écoutais au casque ?
Parce que moi, oui, sur mon bel AKG 272.
Je me demande si c'est pas lui qui demande merci. Ou alors mon vieil ampli dont les soudures partent en vrac (je lui mets souvent des beignes pour récupérer les deux canaux).

Et au fait : sa belle pochette au grain si agréable baille déjà.
Il est resté dans le coffret au milieu des autres depuis que je l'ai, et bien quand je le sors, le milieu de la fente est déjà ouvert de presque un centimètre.

JeffreyLeePierre a écrit:

odradek a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

Mon premier du coffret Mono (avant, j'avais plein de boulot).

Pour répondre à odradek : oui, pareil pour les sifflantes, surtout sur "Girl From The North Country". En plus, ça m'a rappelé que c'était pareil sur mon vieux stereo. J'en pense que c'est la bande, l'enregistrement, qui a saturé.

Je parlais de The Times. Pas encore écouté Freewheeilin; Mais je vérifierai.

J'ai écouté The Times hier soir.
Et beaucoup de saturation sur les sifflantes, à partir de "Boots Of Spanish Leather", et aussi pas mal sur "When The Ship Comes In".
Ce qui m'a d'ailleurs mis la puce à l'oreille : les principales chansons touchées sont "Girl From The North Country" et "Boots Of Spanish Leather" Y'aurait comme des fréquences qui sont mal passées ? Mais à l'enregistrement ou à la diffusion ?

Tu écoutais au casque ?
Parce que moi, oui, sur mon bel AKG 272.
Je me demande si c'est pas lui qui demande merci. Ou alors mon vieil ampli dont les soudures partent en vrac (je lui mets souvent des beignes pour récupérer les deux canaux).

Et au fait : sa belle pochette au grain si agréable baille déjà.
Il est resté dans le coffret au milieu des autres depuis que je l'ai, et bien quand je le sors, le milieu de la fente est déjà ouvert de presque un centimètre.

Avec une bonne colle ça devrait s'arranger.

Par contre oui, GFTNC, c'est un peu 'Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes' de l'excellent Racine.

Peut-être demander à Che Oyster d'intervenir auprès du fournisseur (nous paierons les timbres) ?

Ou scruter le sire F...c.com au cas il y aurait en vente une platine très haut de gamme 37,25 €...

odradek a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

odradek a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

Mon premier du coffret Mono (avant, j'avais plein de boulot).

Pour répondre à odradek : oui, pareil pour les sifflantes, surtout sur "Girl From The North Country". En plus, ça m'a rappelé que c'était pareil sur mon vieux stereo. J'en pense que c'est la bande, l'enregistrement, qui a saturé.

Je parlais de The Times. Pas encore écouté Freewheeilin; Mais je vérifierai.

J'ai écouté The Times hier soir.
Et beaucoup de saturation sur les sifflantes, à partir de "Boots Of Spanish Leather", et aussi pas mal sur "When The Ship Comes In".
Ce qui m'a d'ailleurs mis la puce à l'oreille : les principales chansons touchées sont "Girl From The North Country" et "Boots Of Spanish Leather" Y'aurait comme des fréquences qui sont mal passées ? Mais à l'enregistrement ou à la diffusion ?

Tu écoutais au casque ?
Parce que moi, oui, sur mon bel AKG 272.
Je me demande si c'est pas lui qui demande merci. Ou alors mon vieil ampli dont les soudures partent en vrac (je lui mets souvent des beignes pour récupérer les deux canaux).

Et au fait : sa belle pochette au grain si agréable baille déjà.
Il est resté dans le coffret au milieu des autres depuis que je l'ai, et bien quand je le sors, le milieu de la fente est déjà ouvert de presque un centimètre.

Avec une bonne colle ça devrait s'arranger.

Par contre oui, GFTNC, c'est un peu 'Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes' de l'excellent Racine.

Peut-être demander à Che Oyster d'intervenir auprès du fournisseur (nous paierons les timbres) ?

Ou scruter le sire F...c.com au cas il y aurait en vente une platine très haut de gamme 37,25 €...

Je suis sûr le coup patron.

Aleyster a écrit:

odradek a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

odradek a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

Mon premier du coffret Mono (avant, j'avais plein de boulot).

Pour répondre à odradek : oui, pareil pour les sifflantes, surtout sur "Girl From The North Country". En plus, ça m'a rappelé que c'était pareil sur mon vieux stereo. J'en pense que c'est la bande, l'enregistrement, qui a saturé.

Je parlais de The Times. Pas encore écouté Freewheeilin; Mais je vérifierai.

J'ai écouté The Times hier soir.
Et beaucoup de saturation sur les sifflantes, à partir de "Boots Of Spanish Leather", et aussi pas mal sur "When The Ship Comes In".
Ce qui m'a d'ailleurs mis la puce à l'oreille : les principales chansons touchées sont "Girl From The North Country" et "Boots Of Spanish Leather" Y'aurait comme des fréquences qui sont mal passées ? Mais à l'enregistrement ou à la diffusion ?

Tu écoutais au casque ?
Parce que moi, oui, sur mon bel AKG 272.
Je me demande si c'est pas lui qui demande merci. Ou alors mon vieil ampli dont les soudures partent en vrac (je lui mets souvent des beignes pour récupérer les deux canaux).

Et au fait : sa belle pochette au grain si agréable baille déjà.
Il est resté dans le coffret au milieu des autres depuis que je l'ai, et bien quand je le sors, le milieu de la fente est déjà ouvert de presque un centimètre.

Avec une bonne colle ça devrait s'arranger.

Par contre oui, GFTNC, c'est un peu 'Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes' de l'excellent Racine.

Peut-être demander à Che Oyster d'intervenir auprès du fournisseur (nous paierons les timbres) ?

Ou scruter le sire F...c.com au cas il y aurait en vente une platine très haut de gamme 37,25 €...

Je suis sûr le coup patron.

Tu as carte blanche - je sais de source sûre que tu es capable de miracles...

Bon ben, pendant ce temps-là, j'investigue. Je vais me passer les mêmes du CD stereo pour voir.

Bon, je viens de m'écouter deux fois Girl From The North Country en mono, en intercalant Girl From The North Country en stéréo entre. Et j'ai mis ma douce et tendre à contribution - elle a une bien meilleure oreille (musicale) que moi. Et en dehors de la coloration plus grave de la version stéréo (la version mono nous a semblé plus neutre), pas entendu de sifflantes !

Bon, j'ai l'ouïe pas toujours au top (des maudits acouphènes qui viennent parfois me gâcher le plaisir), mais franchement, je n'ai rien entendu de flagrant !

Déjà, je n'écoute pas au casque, ça doit aussi y faire, et je pense que coté enceintes et ampli, j'ai du matos respectable !

Pour le coup, je me demande si ce n'est pas la Fnac qui pour se venger vous a expédié des coffrets pourris Parce que, pour le moment, en plus du son, la qualité des pochettes est parfaite. Y'a juste le coffret qui a un peu morflé pendant le transport. D'ailleurs si quelqu'un peut me conseiller une marque de colle qui va bien pour recoller les pochettes de vinyles

Et du coup, je me réécoute le vinyle en entier !

Oui, le CD stereo, au casque, rien sur les sifflantes.
On s'oriente donc la platine ou le canal Phono de l'ampli.
Je vais écouter le vinyle stereo pour voir.

Sinon, ça m'a permis de constater qu'ils ne se sont pas trop posé de question pour faire le mix stereo :
- sur les chansons douces, la guitare est légèrement panoramiquée à droite (et peut-être un peu remontée dans le mix, du coup, mais ça je ne suis pas capable de m'en rendre compte 24h après) ;
- sur les autres, ben on dirait vraiment les mono (parce que la quitare est plus au centre).
Quoique, sur The Times They Are A-Changin' (la chanson), j'ai l'impression qu'ils ont réussi à mettre les pickings sur les cordes graves légèrement à droite et les cordes aigües légèrement à gauche.

Bon, allez, on envoie le vieux vinyle stereo...

Rien à voir, mais question subsidiaire : est-ce vraiment Dylan à la guitare sur Don't think twice (ou le Maître de la 6 cordes, à l'époque, j'ai nommé : Bruce Langhorne) ? Les avis divergent...

JeffreyLeePierre a écrit:

Oui, le CD stereo, au casque, rien sur les sifflantes.
On s'oriente donc la platine ou le canal Phono de l'ampli.
Je vais écouter le vinyle stereo pour voir.

Sinon, ça m'a permis de constater qu'ils ne se sont pas trop posé de question pour faire le mix stereo :
- sur les chansons douces, la guitare est légèrement panoramiquée à droite (et peut-être un peu remontée dans le mix, du coup, mais ça je ne suis pas capable de m'en rendre compte 24h après) ;
- sur les autres, ben on dirait vraiment les mono (parce que la quitare est plus au centre).
Quoique, sur The Times They Are A-Changin' (la chanson), j'ai l'impression qu'ils ont réussi à mettre les pickings sur les cordes graves légèrement à droite et les cordes aigües légèrement à gauche.

Bon, allez, on envoie le vieux vinyle stereo...

En stéréo, le premier Bob Dylan c'est : voix à gauche et guitare à droite. Bonjour le contorsionisme....