Dans la série...

Dans la série "le journaliste très relativement informé" (encore lui) :

- "Alors qu’il poursuit inlassablement son « Never ending tour », cette tournée sans fin qui le voit donner des dizaines de concerts chaque année, alors que ses nouveaux albums passent le plus souvent inaperçus, Dylan déclenche pourtant une fièvre, certes modérée, mais permanente."

- "On peut s’étonner de la Dylan mania persistente, alors que ce folkeux ordinaire ayant débuté dans les clubs de Greenwich Village au début des années 60 et responsable de plusieurs des chansons les plus marquantes de l’histoire de la musique populaire n’est aujourd’hui qu’un automate étrange et dérangeant. Sa créativité – en tout cas celle dont il gratifie son public – semble tarie, ses concerts sont de misérables exercices où, d’une abominable voix de canard, il massacre ses chefs d’œuvre (ceux qui l’ont vu à Bercy cette année confirmeront). Mais Dylan est un artiste majeur. Tout lui sera pardonné. "

http://www.metrofrance.com/fr/article/2007/10/06/19/2408-34/index.xml

Mr. Oyster a écrit:

Dans la série "le journaliste très relativement informé" (encore lui) :

- "Alors qu’il poursuit inlassablement son « Never ending tour », cette tournée sans fin qui le voit donner des dizaines de concerts chaque année, alors que ses nouveaux albums passent le plus souvent inaperçus, Dylan déclenche pourtant une fièvre, certes modérée, mais permanente."

- "On peut s’étonner de la Dylan mania persistente, alors que ce folkeux ordinaire ayant débuté dans les clubs de Greenwich Village au début des années 60 et responsable de plusieurs des chansons les plus marquantes de l’histoire de la musique populaire n’est aujourd’hui qu’un automate étrange et dérangeant. Sa créativité – en tout cas celle dont il gratifie son public – semble tarie, ses concerts sont de misérables exercices où, d’une abominable voix de canard, il massacre ses chefs d’œuvre (ceux qui l’ont vu à Bercy cette année confirmeront). Mais Dylan est un artiste majeur. Tout lui sera pardonné. "

http://www.metrofrance.com/fr/article/2007/10/06/19/2408-34/index.xml

Je m'arrête là, vous félicite pour avoir réussi à écrire autant de conneries en 10 lignes, et souhaite, a défaut de vous mettre mon poing dans la gueule, que Dylan vous foute sa guitare dans le cul, gros blaireau de petit journaliste merdeux. Mais je commence à m'énerver...





Il prend cher le bourboulou...

(Les autres réactions sont très bonnes aussi. Mister Huître, tu y as contribué ?)

(Je réfléchis à une réaction, pas vous ?)

phasme a écrit:

Je m'arrête là, vous félicite pour avoir réussi à écrire autant de conneries en 10 lignes, et souhaite, a défaut de vous mettre mon poing dans la gueule, que Dylan vous foute sa guitare dans le cul, gros blaireau de petit journaliste merdeux. Mais je commence à m'énerver...





Il prend cher le bourboulou...

(Les autres réactions sont très bonnes aussi. Mister Huître, tu y as contribué ?)

(Je réfléchis à une réaction, pas vous ?)

Eh bien, je nous invite vivement à réagir, mais sans verser dans la violence, hein

Je ne voulais pas écrire un commentaire anonyme, je leur ai envoyé un mail, dont voici copie, je ne sais pas trop s'il sera publié :

"Les précédents commentaires ont bien cerné les honteuses approximations
de cet article, visiblement rédigé par quelqu’un qui ignore (à part
les grandes lignes médiatiques, peut-être) la qualité du travail et du
rôle du vieux maître. Il ne s’use pas tant que ça, se bonifiant avec le
temps, même ; mais pour s’en rendre compte, encore faut-il prendre le
temps d’écouter, de s’informer, de lire le texte dans le texte et non à
travers quelques biographies aussi à la mode soient-elles. Non, Bob
Dylan n’est pas à la mode, et c’est lui faire offense, à lui et aux
nombreux admirateurs qui ont fait l’effort de comprendre sa position dans le
paysage musical passablement délabré d’aujourd’hui, que de le ranger,
mettons, dans la même ligne que les Spice Girls. Oui, on peut ne pas
l’aimer : mais resservir à table le débat usé sur sa voix, c’est nous
offrir un plat pourrissant qui n’offre pas grand intérêt.

On peut ne pas l’aimer, et le dire, mais quelqu’un dans les Inrocks l’a
dernièrement fait mieux que vous, avec l’intelligence et le style qui
font défaut dans cet article – nous ne saurions vous le reprocher trop,
nous avons affaire, après tout, à de la presse gratuite. Mais par là
cette presse accroît son pouvoir propagandiste ; on crache suffisamment,
de nos jours, sur la poésie et l’authenticité, pour ne pas en
rajouter. De quel droit, sur la base de quelles informations et de quels
arguments savamment pesés, pouvez vous taxer les concerts de Dylan de «misérables exercices » ?
Y avez vous déjà seulement assisté ? Si oui, il est
probable que vous n’y ayez pas compris grand chose. Car il faut se
renseigner avant. Ecouter les derniers disques qui ne sont, décidément,
pas passés inaperçus – excepté pour ceux qui ne savent pas où regarder.
Pour ces raisons, ses concerts ne seront jamais retransmis sur TF1, et
c’est tant mieux.

Allez, on ne vous en veut pas de ne pas comprendre. On vous en veut de
méconnaître la culture que vous vous permettez, à tort, de critiquer –
gratuitement et salement.
"

J'ai peur d'avoir été trop méchant...

Mais non, mon cher, vous êtes un vrai gentleman !

J'ai également réagi mais à quoi bon ? La colère et l'indignation passées, je ne sais même pas si je dois rire ou pleurer en lisant ces conneries. Méprisons, c'est ce qu'il y a malheureusement de mieux à faire.

J'aimerais assez en revanche que l'infâme réplique. Fais-moi signe, Mr Oyster, si jamais il te répond.

Je ne vois pas vraiment l'intérêt de réagir à ce genre de truc

1/METRO n'est pas un "vrai" journal mais un ramassis de news chopé sur les agences

2/Ce ne sont pas des journalistes mais des rewriters qui écrivent

3/La meilleure chose à faire est DE NE PAS LE PRENDRE, DE NE PAS LE LIRE, et surtout de ne pas réagir, c'est comme cela qu'ils se sentent importants et peuvent polluer tous les espaces publics avec leurs gratuits

Michel a écrit:

Je ne vois pas vraiment l'intérêt de réagir à ce genre de truc

1/METRO n'est pas un "vrai" journal mais un ramassis de news chopé sur les agences

2/Ce ne sont pas des journalistes mais des rewriters qui écrivent

3/La meilleure chose à faire est DE NE PAS LE PRENDRE, DE NE PAS LE LIRE, et surtout de ne pas réagir, c'est comme cela qu'ils se sentent importants et peuvent polluer tous les espaces publics avec leurs gratuits

Je serais a priori tout à fait d'accord avec toi, Michel. Mais j'ai trop entendu des "rien ne t'oblige à lire / écouter / regarder ce truc". La nouvelle devise de notre pays, c'est "Je n'ai pas envie de polémiquer." La vérité, c'est que quand je me retrouve six pieds sous Paris le soir, avec tous ces gens qui font la gueule, je ne peux pas empêcher mes yeux de s'attarder sur le torchon du type d'à-côté. Ni m'empêcher de me sentir froissé, même si effectivement certaines choses en vaudraient plus la peine.

Si vous saviez comme Dylan s'en tape, des bavasseries des journaleux, que ce soient celles des stagiaires-petites mains de Métro ou celles des grands maîtres officiant dans des publications soit-disant plus prestigieuses...

Je te comprends Mr Oyster moi aussi quand je lis certains trucs j'ai envie de mordre, ce que je veux dire c'est que dans METRO ces débilités sont moins graves que dans d'autres journaux et que le fait d'y répondre donne une importance à l'articvle qu'il ne mérite pas.
Mais sur le fond je suis d'accord avec toi, c'est une évidence, mais répondre à un tel tissu d'inepties c'est comme prêcher dans le désert.

C'est vrai que la meilleure chose à faire c'est de ne pas lire ces "choses", mais bon là faut quand même reconnaître que le mec est plutôt gonflé !