Top 2009

BARZIN – Notes to an absent lover
Parce que ce disque, d’une douceur infinie s’est collé à moi dès la première écoute et que je n’ai pas réussi à m’en défaire depuis.

SEASICK STEVE – Man from another Time
Parce que du blues comme celui-ci, qu’on le veuille ou non, je ne connais pas beaucoup de jeunes qui savent en faire.

LEE FIELDS – My world
Parce que de la Soul comme celle-ci, qu’on le veuille ou non, je ne connais pas beaucoup de jeunes qui savent en faire.

JOAN OF ARC – Flowers
Parce que ce groupe reste l’une de mes obsessions primaries et qu’ils ont sorti, cette année, leur meilleur album depuis The Gap.

YO LA TENGO – Popular Songs
Parce que ce disque a tourné sur ma platine plus souvent qu’à son tour et que je trouve sa diversité et son sens mélodique assez stupéfiants.

GREAT LAKE SWIMMERS – Lost Channels
Parce que ce groupe a su torcher des chansons de R.E.M. sans R.E.M. et que, s’il ne révolutionne rien, il est en tout cas efficace de bout en bout.

BILL CALLAHAN – Sometimes I wish we were an eagle
Parce qu’il s’agit d’un des plus beaux disques de l’année et qu’il semblait evident, lors de sa sortie, qu’il ferait parti de mon top. Près d’un an plus tard, l’évidence est toujours la même.

BRIGITTE FONTAINE – Prohibition
Parce qu’en France, je ne lui connais pas d’équivalent, “Je suis vieille et je vous encule, avec mon look de Libellule… ». Tout est dit dans cette simple citation. Un électron libre comme on n’en fait plus.

ANDREW BIRD – Noble blast
Parce que je suis parti très sceptique avec ce disque, et qu’il a su me séduire sur la longueur, en douceur. Aujourd’hui, alors qu’il ne partait pas gagnant, il est toujours là.

JJ CALE – Roll On
Parce que j’aime JJ CALE, depuis longtemps, depuis toujours. Et parce que cette feignasse internationale sort des disques nonchalants qui vous donnent envie de passer une soirée au coin du feu, avec un petit verre de cognac.

Un top 5 musique instrumentale (ou presque) car il m’est tout de même de comparer ces disques avec ceux du dessus. J’ai toujours aimé les musiques instrumentales, ou expérimentales, et plus le temps passe, et plus je les apprécie. Alors, impossible pour moi de les oublier.

DO MAKE SAY THINK – Other truths
Je suis ce groupe depuis ses débuts ou Presque. Si cet album m’a fait craindre le pire à la première écoute, il a su se dévoiler et s’avère bien meilleur que le précédent.

JIM O’ROURKE – The visitors
L’opus de Jim O’Rourke est splendide. Il forme selon moi une trilogie parfaite avec Bad Timing et Eurêka. Sorte de pont entre les deux. Un très beau disque.

TORTOISE – Beacons of Ancestorship
J’aime ce groupe au-delà du raisonnable, je le concède. Sans doute bien en dessous des premières productions, cet opus a tout de même su me séduire sur la longueur.

ONEIDA – Rated
Gros morceau de bravoure. Mur du son qui met les nerfs à rude épreuve. Un disque pas facile, éprouvant, qui broie l’auditeur, mais extrémement jubilatoire.

COURTIS / MOORE – Brokebox Juke
Mon disque « expérimental » de l’année. Là encore, ce n’est pas un disque simple, mais une fois que l’on trouve la porte d’entrée, on ne parvient plus à trouver la sortie.

Sur le banc des remplaçants. La plupart de ces disques ont le même défaut : Trop long.

THE FLAMING LIPS – Embryonic
J’aime beaucoup ce disque. Déglingué, furieux et souvent mélodique, il n’en reste pas moins que ce disque est trop long de vingt minutes. Et pourtant, je suis un fondu des Flaming Lips, mais putain, les gars, faîtes plus court. On gagne souvent à être concis, si l’on souhaite être compris.

CALIFONE – All my friends are funeral singers
C’est un peu le meme problème. Très chouette disque, mais les quelques titres faiblards le font irrémédiablement descendre du podium.

JOSEPH ANTHONY & THE SPASMBAND – Bird Head Son
Là encore, un très bon disque, mélangeant Soul, jazz, funk et toutes les musiques black du monde, mais sa longueur nous en fait décrocher à de nombreux instants.

SONIC YOUTH – The eternal
Là, c’est le Coeur du Fan qui parle SY, j’adore. Et si le disque possède une urgence qu’ils avaient perdu depuis longtemps, ce disque est lui aussi trop long pour véritablement convaincre. Bel effort néanmoins.

Enfin, au rang des véritables découvertes, et des sorties de carton….

Ma grosse baffe de l’année est sans nul doute Bashung. Découvert sur le tard, il fait parti de ces artistes trop grands pour moi… J’ai longtemps eu du mal à me frotter à son univers. Une sorte d’appréhension inexplicable. En me disant, c’est immense, je vais ramer pour comprendre. A l’instar de Gainsbourg il y a de nombreuses années, de Tom Waits et Dylan plus récemment. Et puis un soir, après un concert, malheureusement à la fin de sa vie, je prends conscience du truc…. Depuis, c’est un panard sans nom.

Et puis, bien sûr, Neil Young qui se décide enfin à sortir ses archives. Qu’elles sont chouettes ses archives, même si elles ne sont pas données. Entre les remasterisation, les live, les démos, les raretés, nous fûmes gâtés, et ce n’est que le début.

Voilà à quoi je peux résumer mon année 2009, sachant que l’année 2010 s’annonce déjà belle, avec la découverte véritable de Fela Kuti, mais pour çà, j’attends de recevoir ma livraison avant de vous en dire plus.