Mon histoire avec Bob

En fait, j’ai longtemps trouvé Dylan insupportable. Cà musique ne me touchait pas, et sa voix m’insupportait…. Je voyais bien l’influence qu’il pouvait avoir eu sur un certain nombre d’artistes majeurs (y compris sur mes héros de Neil Young au Beatles en passant par Hendrix) mais rien à faire, çà ne passait pas. Et puis un soir d’été 2007 ( !!!!!!) ouais, je sais, c’est vachement récent, la claque. En fait, depuis des années, j’attendais d’acheter la fameuse trilogie en me disant que je passais à côté de quelque chose, et puis vlan ! soldes, à 7 € pièce, et un gratos si t’en prends trois, je me suis dit : bon, ben, c’est le moment où jamais. Evidemment, mes découvertes personnelles antérieures ont du m’aider à m’ouvrir à Dylan, mais ce fût une véritable révélation. Après, maître Odradek m’a fait découvrir les choses essentielles, et si je ne suis pas devenu le fondu absolu comme on en croise beaucoup ici (perso, je m’arrête au milieu des années 70 je pense…), il se passe rarement une semaine sans que je me passe l’un des trois disques de cette fameuse trilogie, ou l’un des nombreux autres qui m’ont marqué. Et vous, çà a débuté comment Dylan, finalement ?

Ben moi çà c'est fait en plusieurs temps :

Période 1 : j'étais encore gosse et j'aimais bien regarder les couvertures de journaux. Un jour, je suis tombé sur le n°0 de Rock and folk, c'était en 66. Intrigué par le personnage qui figurait sur la couverture (c'était la pochette de Bringing in it all back home), je me le suis acheté avec l'argent de poche destiné aux bonbecs. Choc visuel : les articles étaient surtout consacrés à la tournée du gars en Europe, et notamment à Paris - avec des photos en noir et blanc montrant une sorte de gars pas très net, vaguement maladif, hirsute et le visage fermé par d'immenses lunettes noires. D'ailleurs, la photo de la Cène du bandeau figurait dans ce numéro. Durant cette période, Like a rolling stone passait de temps en temps à la radio (ce qui nous reposait des éternels Beatles) - mais bizarrement, je ne faisais pas le lien entre cette chanson extraordinaire et le gars de la couverture de R&F, comme si cette voix ne pouvait sortir d'un tel corps exsangue. De la même façon, je ne faisait pas le lien entre 'Blowing in the wind' (qu'on entendais aussi de temps en temps à la radio) et LARS... J'ai voulu m'acheter un 45 T (tiré de Blonde on Blonde - c'était Sooner or later on of us must know), mais j'ai renoncé : en l'écoutant au magasin (aux Nouvelles Galeries, si mes souvenirs sont bons - NOIRDEZ confirmera) sur un électrophone, je me suis dit que si j'amenais çà à la maison, les parents vont hurler. Fin de la première période.

Le coup de froudre, pour moi, c'est le livre de Robert Shelton.
Je devais avoir 11 - 12 ans à l'époque et j'étais très branché Britpop (Oasis, Blur, Supergrass et tout et tout). Et puis en traînant à la médiathèque, je tombe sur le bouquin. Fallait lire un livre et faire un exposé dessus pour l'école, je me dis que l'occasion est jolie. Et j'ai été ainsi bouleversé par le personnage Dylan avant même d'avoir entendu une sole note de musique. Sans avoir écouté une seule chanson, je savais que j'adorerai. Mes parents m'ont ensuite acheté les disques et je crois que j'ai à peu près respecté l'ordre chronologique.

odradek a écrit:

Ben moi çà c'est fait en plusieurs temps :

Période 1 : j'étais encore gosse et j'aimais bien regarder les couvertures de journaux. Un jour, je suis tombé sur le n°0 de Rock and folk, c'était en 66. Intrigué par le personnage qui figurait sur la couverture (c'était la pochette de Bringing in it all back home), je me le suis acheté avec l'argent de poche destiné aux bonbecs. Choc visuel : les articles étaient surtout consacrés à la tournée du gars en Europe, et notamment à Paris - avec des photos en noir et blanc montrant une sorte de gars pas très net, vaguement maladif, hirsute et le visage fermé par d'immenses lunettes noires. D'ailleurs, la photo de la Cène du bandeau figurait dans ce numéro. Durant cette période, Like a rolling stone passait de temps en temps à la radio (ce qui nous reposait des éternels Beatles) - mais bizarrement, je ne faisais pas le lien entre cette chanson extraordinaire et le gars de la couverture de R&F, comme si cette voix ne pouvait sortir d'un tel corps exsangue. De la même façon, je ne faisait pas le lien entre 'Blowing in the wind' (qu'on entendais aussi de temps en temps à la radio) et LARS... J'ai voulu m'acheter un 45 T (tiré de Blonde on Blonde - c'était Sooner or later on of us must know), mais j'ai renoncé : en l'écoutant au magasin (aux Nouvelles Galeries, si mes souvenirs sont bons - NOIRDEZ confirmera) sur un électrophone, je me suis dit que si j'amenais çà à la maison, les parents vont hurler. Fin de la première période.

Cà donne envie d'écouter la suite. C'est dommage que tu n'ais pas suivi ton instinc et acheté malgré tout le 45 tours. Moi, dans un tout autre registre évidemment, j'ai ramené le 45 tours de PRINCE "purple rain"(woui, on n'a pas tout à fait le même âge, j'étais gamin à cette époque.... et mon père m'a dit un truc du genre: t'as vraiment de l'argent à foutre par la fenêtre pour acheter de la musique de minable pareille....

Période 2

Période lycée. J'étais en seconde, et un jour de grêve des profs et de grisaille rouennaise, je me suis retrouvé avec d'autres chez un copain, à siroter une piquette quelconque. Chez lui, il y avait très peu de meubles et un disque qui traînait là par terre. Un disque un peu bizarre : c'était un double-album, dont la photo était de couleur fauve, et floue. Pas de nom d'artiste. Et puis l'écoute... heu, c'est quoi çà ? Littéralement sonné (stoné !) par cette musique hypnotisante et cette voix qui ne ressemblait à rien de connu, comme celle d'un prof de philo qui se serait mis à faire une sorte de rock presqu'atonal, je me suis retrouvé à la bibliothèque du coin et me suis procuré 'Le Château' de Kafka. Et bien sûr, je n'avais toujours pas fait le lien avec l'auteur de Like a rolling stone. Fin de la période 2.

odradek a écrit:

Période 2

Période lycée. J'étais en seconde, et un jour de grêve des profs et de grisaille rouennaise, je me suis retrouvé avec d'autres chez un copain, à siroter une piquette quelconque. Chez lui, il y avait très peu de meubles et un disque qui traînait là par terre. Un disque un peu bizarre : c'était un double-album, dont la photo était de couleur fauve, et floue. Pas de nom d'artiste. Et puis l'écoute... heu, c'est quoi çà ? Littéralement sonné (stoné !) par cette musique hypnotisante et cette voix qui ne ressemblait à rien de connu, comme celle d'un prof de philo qui se serait mis à faire une sorte de rock presqu'atonal, je me suis retrouvé à la bibliothèque du coin et me suis procuré 'Le Château' de Kafka. Fin de la période 2.

Pardon de poser humblement cette question qui paraîtra sans doute idiote à tout le monde ici, mais pourquoi ce livre?

Loner a écrit:

odradek a écrit:

Période 2

Période lycée. J'étais en seconde, et un jour de grêve des profs et de grisaille rouennaise, je me suis retrouvé avec d'autres chez un copain, à siroter une piquette quelconque. Chez lui, il y avait très peu de meubles et un disque qui traînait là par terre. Un disque un peu bizarre : c'était un double-album, dont la photo était de couleur fauve, et floue. Pas de nom d'artiste. Et puis l'écoute... heu, c'est quoi çà ? Littéralement sonné (stoné !) par cette musique hypnotisante et cette voix qui ne ressemblait à rien de connu, comme celle d'un prof de philo qui se serait mis à faire une sorte de rock presqu'atonal, je me suis retrouvé à la bibliothèque du coin et me suis procuré 'Le Château' de Kafka. Fin de la période 2.

Pardon de poser humblement cette question qui paraîtra sans doute idiote à tout le monde ici, mais pourquoi ce livre?

J'en sais toujours rien, figure-toi !

Loner a écrit:

odradek a écrit:

Loner a écrit:

odradek a écrit:

Période 2

Période lycée. J'étais en seconde, et un jour de grêve des profs et de grisaille rouennaise, je me suis retrouvé avec d'autres chez un copain, à siroter une piquette quelconque. Chez lui, il y avait très peu de meubles et un disque qui traînait là par terre. Un disque un peu bizarre : c'était un double-album, dont la photo était de couleur fauve, et floue. Pas de nom d'artiste. Et puis l'écoute... heu, c'est quoi çà ? Littéralement sonné (stoné !) par cette musique hypnotisante et cette voix qui ne ressemblait à rien de connu, comme celle d'un prof de philo qui se serait mis à faire une sorte de rock presqu'atonal, je me suis retrouvé à la bibliothèque du coin et me suis procuré 'Le Château' de Kafka. Fin de la période 2.

Pardon de poser humblement cette question qui paraîtra sans doute idiote à tout le monde ici, mais pourquoi ce livre?

Ah. Je croyais que les deux avaient un lien.


J'en sais toujours rien, figure-toi !

Après coup, j'ai su que Dylan était un lecteur de Kafka (cf. All along the watchtower et d'autres textes de chanson dont l'humour absurde rappelle l'univers de Kafka), mais à l'époque je ne savais pas.

odradek a écrit:

Loner a écrit:

odradek a écrit:

Loner a écrit:

odradek a écrit:

Période 2

Période lycée. J'étais en seconde, et un jour de grêve des profs et de grisaille rouennaise, je me suis retrouvé avec d'autres chez un copain, à siroter une piquette quelconque. Chez lui, il y avait très peu de meubles et un disque qui traînait là par terre. Un disque un peu bizarre : c'était un double-album, dont la photo était de couleur fauve, et floue. Pas de nom d'artiste. Et puis l'écoute... heu, c'est quoi çà ? Littéralement sonné (stoné !) par cette musique hypnotisante et cette voix qui ne ressemblait à rien de connu, comme celle d'un prof de philo qui se serait mis à faire une sorte de rock presqu'atonal, je me suis retrouvé à la bibliothèque du coin et me suis procuré 'Le Château' de Kafka. Fin de la période 2.

Pardon de poser humblement cette question qui paraîtra sans doute idiote à tout le monde ici, mais pourquoi ce livre?

Ah. Je croyais que les deux avaient un lien.


J'en sais toujours rien, figure-toi !

Après coup, j'ai su que Dylan était un lecteur de Kafka (cf. All along the watchtower et d'autres textes de chanson dont l'humour absurde rappelle l'univers de Kafka), mais à l'époque je ne savais pas.

Comme disait le dernier des poilus, "Le lazar fait bien les choses!"

Période 3.

L'enfonçage du clou, bref le coup fatal. Il faisait beau ce jour là, et j'étais en ville avec une petite amie de lycée. Je faisais forcément mon malin, et je lui dis : Tiens tu connais Dylan ? Heu non (elle était plutôt Neil Young ) Bon ben bouge pas je vais te faire écouter çà. Nous entrons dans un magasin de disques rue du Gros Horloge, puis munis de Freewheelin' (je ne l'avais jamais écouté...), nous pénétrons dans un box d'écoute (c'était comme çà à l'époque des vinyles), et là VLAN BADABOUM : Blowin' puis Girl from North Country à la suite, c'en fut trop, j'ai failli tomber dans les pommes...

odradek a écrit:

Période 3.

L'enfonçage du clou, bref le coup fatal. Il faisait beau ce jour là, et j'étais en ville avec une petite amie de lycée. Je faisais forcément mon malin, et je lui dis : Tiens tu connais Dylan ? Heu non (elle était plutôt Neil Young ) Bon ben bouge pas je vais te faire écouter çà. Nous entrons dans un magasin de disques rue du Gros Horloge, puis munis de Freewheelin' (je ne l'avais jamais écouté...), nous pénétrons dans un box d'écoute (c'était comme çà à l'époque des vinyles), et là VLAN BADABOUM : Blowin' puis Girl from North Country à la suite, c'en fut trop, j'ai failli tomber dans les pommes...

Et voilà, on est tous les mêmes! On veut épater les gonzesses, on se la joue et on se fait rattrapper! Bon, sinon, avoir une nana qui aimait Neil Young, c'était pas vilain quand même!

Loner a écrit:

odradek a écrit:

Période 3.

L'enfonçage du clou, bref le coup fatal. Il faisait beau ce jour là, et j'étais en ville avec une petite amie de lycée. Je faisais forcément mon malin, et je lui dis : Tiens tu connais Dylan ? Heu non (elle était plutôt Neil Young ) Bon ben bouge pas je vais te faire écouter çà. Nous entrons dans un magasin de disques rue du Gros Horloge, puis munis de Freewheelin' (je ne l'avais jamais écouté...), nous pénétrons dans un box d'écoute (c'était comme çà à l'époque des vinyles), et là VLAN BADABOUM : Blowin' puis Girl from North Country à la suite, c'en fut trop, j'ai failli tomber dans les pommes...

Et voilà, on est tous les mêmes! On veut épater les gonzesses, on se la joue et on se fait rattrapper! Bon, sinon, avoir une nana qui aimait Neil Young, c'était pas vilain quand même!

Surtout à l'époque !

odradek a écrit:

Loner a écrit:

odradek a écrit:

Période 3.

L'enfonçage du clou, bref le coup fatal. Il faisait beau ce jour là, et j'étais en ville avec une petite amie de lycée. Je faisais forcément mon malin, et je lui dis : Tiens tu connais Dylan ? Heu non (elle était plutôt Neil Young ) Bon ben bouge pas je vais te faire écouter çà. Nous entrons dans un magasin de disques rue du Gros Horloge, puis munis de Freewheelin' (je ne l'avais jamais écouté...), nous pénétrons dans un box d'écoute (c'était comme çà à l'époque des vinyles), et là VLAN BADABOUM : Blowin' puis Girl from North Country à la suite, c'en fut trop, j'ai failli tomber dans les pommes...

Et voilà, on est tous les mêmes! On veut épater les gonzesses, on se la joue et on se fait rattrapper! Bon, sinon, avoir une nana qui aimait Neil Young, c'était pas vilain quand même!

Surtout à l'époque !

C'est pas forcément ce qui se fait de pire non plus aujourd'hui...

Merveilleuse histoire, Odradek. C'est tellement émouvant...

jude a écrit:

Merveilleuse histoire, Odradek. C'est tellement émouvant...

On pourrait carrement faire un film, yeah ....
" The old man Zim and I " ...

alipunkadelic a écrit:

jude a écrit:

Merveilleuse histoire, Odradek. C'est tellement émouvant...

On pourrait carrement faire un film, yeah ....
" The old man Zim and I " ...

J'espère qu'il a épousé Miss Young et qu'ils ont eu beaucoup de petits Franz.

jude a écrit:

alipunkadelic a écrit:

jude a écrit:

Merveilleuse histoire, Odradek. C'est tellement émouvant...

On pourrait carrement faire un film, yeah ....
" The old man Zim and I " ...

J'espère qu'il a épousé Miss Young et qu'ils ont eu beaucoup de petits Franz.

Franz ?

alipunkadelic a écrit:

jude a écrit:

alipunkadelic a écrit:

jude a écrit:

Merveilleuse histoire, Odradek. C'est tellement émouvant...

On pourrait carrement faire un film, yeah ....
" The old man Zim and I " ...

J'espère qu'il a épousé Miss Young et qu'ils ont eu beaucoup de petits Franz.

Franz ?

Oui, des petits Franz, dans ce genre là :

jude a écrit:

alipunkadelic a écrit:

jude a écrit:

alipunkadelic a écrit:

jude a écrit:

Merveilleuse histoire, Odradek. C'est tellement émouvant...

On pourrait carrement faire un film, yeah ....
" The old man Zim and I " ...

J'espère qu'il a épousé Miss Young et qu'ils ont eu beaucoup de petits Franz.

Franz ?

Oui, des petits Franz, dans ce genre là :

A d'accord l'ecrivain, désolé je n'avais pas compris ^^
Mille excuses.
Moi mon histoir avec Dylan commence par Desire.......

alipunkadelic a écrit:

A d'accord l'ecrivain, désolé je n'avais pas compris ^^
Mille excuses.
Moi mon histoir avec Dylan commence par Desire.......

Et la suite ??? Je ne savais pas que le genre feuilletonesque était redevenu à la mode comme au XVIIIème siècle.

jude a écrit:

alipunkadelic a écrit:

jude a écrit:

Merveilleuse histoire, Odradek. C'est tellement émouvant...

On pourrait carrement faire un film, yeah ....
" The old man Zim and I " ...

J'espère qu'il a épousé Miss Young et qu'ils ont eu beaucoup de petits Franz.

Miss Young, je me souviens, ressemblait à une squaw avec ses tresses brunes.

Mais non, pas de petits Franz avec Miss Young..

alipunkadelic a écrit:

jude a écrit:

alipunkadelic a écrit:

jude a écrit:

alipunkadelic a écrit:

jude a écrit:

Merveilleuse histoire, Odradek. C'est tellement émouvant...

On pourrait carrement faire un film, yeah ....
" The old man Zim and I " ...

J'espère qu'il a épousé Miss Young et qu'ils ont eu beaucoup de petits Franz.

Franz ?

Oui, des petits Franz, dans ce genre là :

A d'accord l'ecrivain, désolé je n'avais pas compris ^^
Mille excuses.
Moi mon histoir avec Dylan commence par Desire.......

Tout commence par le désir ^^...

Et ?

C'est ce que disais, il y a trop de suspens dans ce topic - manquerait plus que ça que je m'y mette, tiens.

jude a écrit:

C'est ce que disais, il y a trop de suspens dans ce topic - manquerait plus que ça que je m'y mette, tiens.

odradek a écrit:

jude a écrit:

C'est ce que disais, il y a trop de suspens dans ce topic - manquerait plus que ça que je m'y mette, tiens.

Ok, alors. Je commence :

Dans ma prime jeunesse,

jude a écrit:

odradek a écrit:

jude a écrit:

C'est ce que disais, il y a trop de suspens dans ce topic - manquerait plus que ça que je m'y mette, tiens.

Ok, alors. Je commence :

Dans ma prime jeunesse,

Je ne te regarde pas écrire, promis...

odradek a écrit:

jude a écrit:

odradek a écrit:

jude a écrit:

C'est ce que disais, il y a trop de suspens dans ce topic - manquerait plus que ça que je m'y mette, tiens.

Ok, alors. Je commence :

Dans ma prime jeunesse,

Je ne te regarde pas écrire, promis...

Hey ! Interdiction d'interrompre !

Je disais donc, dans ma prime jeunesse, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les coeurs, où tous les vins coulaient. Un soir, j'ai assis Dylan sur mes genoux - et je l'ai trouvé sublime, et je l'ai...

Quand j'ai acheté Blood on the tracks à sa sortie, il pleuvait.

La rondelle bleue de Planet Waves m'a toujours fait voir le son de cet album en bleu. Cà changeait du rouge-CBS.