La forme et le fond.
La forme : pourquoi avoir choisi cet éditeur, Amazon ?
La couverture de l'ouvrage est sommaire, grise et tristounette.
La taille des caractères obligerait presque à recourir au service d'une loupe.
Le fond : j'ai apprécié la séquence de la fin du concert ultime, la description de l'artiste sur scène et qui devine venir la fin, l'affolement de l'équipe en backstage, les réactions de retenue du personnel hospitalier. J'ai apprécié le système de la liste des choses à faire avant de mourir, rituel typiquement et culturellement nord-américain. Et celles que vous prêtez à Dylan sont bien vues comme ne pas chanter la chanson la plus importante ou apprendre le français pour pouvoir lire Rimbaud dans le texte (Dylan n'est pas Patti Smith).
Je n'ai pas compris cette importance donnée aux Invalides. J'ai bien aimé la séquence de Dylan visitant ou souhaitant visiter un bistrot vraiment parisien -ils sont de plus en plus rares, hélas.
Tout au long de l'ouvrage, il y a, certes, quelques références à des chansons, références pas suffisantes à mon avis et qui auraient imprégné le texte d'une présence dylanienne continue. Fortes réflexions sur la mort, sur le passage vers l'autre rive.
Voilà quelle est ma réception de votre ouvrage.
Cordialement. Q.J.