En écoute présentement

Pendant que la moitié du forum se prépare à une orgie dylanesque, moi je me contente de quelques albums, oui mais des vinyles. Et puis haros Dylan, one more blues :

j'avais jamais vraiment prêté attention à ce groupe... Du coup je suis allé écouter leur 1er album (encensé en 2009...) mais j'avoue préféré celui ci...peut être plus dépouillé... même si un peu répétitif sur la longueur il y a quelques bons trucs!

Le CD.

Pas le plus connu de Mayfield, mais bien bon quand même.

Bon, eux, c'est définitivement plié.

Bon, sur Spotify, les pubs enjouées entre chaque morceau ruinent un peu l'ambiance globale du skeud.

Retour de 3 jours à Vérone. Pas le temps de voir s'il y a un disquaire.
Pire : plus de Pizzoccheri à la grande surface encore ouverte. Misère.

C'est bon de rentrer et d'écouter du wok'n'woll, récente acquisition, album du retour des revenants :



La critique (d'époque), émue, de s'écorcher les genoux à force de gratitude : la miss l'avait fait, dignement en plus.
Le lecteur, à tort, de flairer le piège, la sympathie forcée, et de passer à côté. Contrition tardive mais réelle.

Putain de disque !
Même s'il a un air de déjà connu : 5 titres sur 10 sont sur le Singles (de 1984) que j'avais acquis peu après en guise de "pour voir".

JOY DIVISION - Live At The Paradiso Club In Amsterdam

Bien sûr, c'est pas le meilleur des Flaming Lips, loin de là, mais je l'aime bien.

Premier disque du Lou que j'envoie depuis la triste nouvelle.
Parce que ça fait quelques années que je l'avais délaissé.

C'est un peu le bordel en début de face 1 : un départ pompage brouillon de Sweet Jane du nom de Gimme Some Good Time, un machin informe (Dirt). Et dire que ça se vante d'être en "Stereo Binaural Sound Recording" comme si c'était propre comme du Floyd...
Ensuite le grand oeuvre Street Hassle proprement dit et ses violoncelles. 11 minutes. C'est beau.

En face 2 le monstrueux (bien qu'encore bordéleux) I Wanna Be Black puis une superbe re-sucée du Velvet. Cette fois, c'est un Real Good Time Together déliquescent et plus que réjouissant. Shooting Star, c'est le bordel. Leave Me Alone est velvetien aussi, sur un riff lancinant qui pourrait évoquer celui de Sister Ray (même rythme) sauf qu'il reste sur un accord. Et ça finit sur un Wait, comment dire, léger ? Guilleret, voilà.

Disque à boire et à manger au final. Un peu de rigueur chez les musiciens n'aurait pas nui. Mais avec de belles choses dessus quand même.


Sinon tsé quoi ? Le batteur, Michael Suchorsky, avec Lou entre 1975 (Coney Island Baby) et 1979 (The Bells), c'est celui qui est passé chez Higelin de 1979 (Champagne) à 1985 (Ai).

Pendant qu'on y est :



Là, les musiciens sont maitres de leurs instruments, au service des chansons.
Quelles chansons : plein de mélodies terribles, servies chaudes (Dirty Blvd) ou plus doucement (Halloween Parade).

Et qui se souvient que Moe Tucker était venue faire 2 titres de cet album ?

Et puis ensuite, le programme:






C'est samedi, j'ai le droit de me coucher tard!

Et puis une petite sélection là-dedans (car tout n'est pas bon, loin s'en faut) faite par mes soins:

Je crois qu'au final, ce sera mon disque de l'année. En tous cas, celui que j'aurais le plus écouté.