En écoute présentement

CD 1 & 2.
Très très bon live, je conseille vivement.
Très belle prise de son, groupe décontracté, set-list inventive.
Des chansons parfaites au kilomètre, un chanteur über-classe.
Pas besoin de plus.
Et ça fait du bien aux oreilles après avoir pas mal écouté le dernier Bowie qui fait quand même dans l'épais.
Le DVD sert à rien par contre, il faudra penser à mettre Vincent Moon en prison.

Baptiste a écrit:

CD 1 & 2.
Très très bon live, je conseille vivement.
Très belle prise de son, groupe décontracté, set-list inventive.
Des chansons parfaites au kilomètre, un chanteur über-classe.
Pas besoin de plus.
Et ça fait du bien aux oreilles après avoir pas mal écouté le dernier Bowie qui fait quand même dans l'épais.
Le DVD sert à rien par contre, il faudra penser à mettre Vincent Moon en prison.

Tout pareil à la virgule près, sauf pour le Bowie.

Loner (Ex-Dirge) a écrit:

Tout pareil à la virgule près, sauf pour le Bowie.

Je l'aime plutôt bien le Bowie et je l'ai déjà pas mal écouté.
Pas un chef d'oeuvre, mais un Bowie franc du collier.
C'est juste que niveau production, c'est pas de l'allégé.

N'empêche, Nick Cave, c'était mieux avant!

Miam !

Mr. Oyster a écrit:

Miam !

Pour le dire sobrement : il est putain grand temps que je me remette à Hendrix.
C'est comme si mes tympans étaient deux clitoris, bonjour l'orgasme dans les oreilles.

(Tiens, j'ai réussi à caser le mot "clitoris" sur le forum.)

Picastro - Metal Cares

Définitivement superbe.

Mr. Oyster a écrit:

Je me replonge dans R.E.M.
C'était quand même un sacré bon groupe.

Beak> - >>

Ils sont du genre à placer un micro dans l'utérus d'une vache ou à enregistrer l'activité nerveuse d'une écrevisse, et j'en passe.
Leur nouvelle aire de jeux pour ce dernier album : des humains sous hypnose...

Et encore une fois, du très bon !

Un bien beau retour.

Take it away Bob !

Troisième fois que je m'enfourne ce coffret depuis hier. 5 CD + un DVD. Faramineux et indispensable. Certaines versions surpassent à l'aise les versions studio. Tuerie absolue. Pas encore vu le DVD, mais ça a l'air tout aussi bon.

LEE HAZLEWOOD

Les 45 tours écrits par Lee pour sa pomme ou pour les autres...

Cette fin de semaine, cure de Gun Club 1990 :


(ça c'était hier soir)

et puis ce soir :


(Pastoral Hide & Seek)

C'est du Gun Club tardif.
Le premier, c'est le live. Sur le premier disque, première partie du concert donc, ils défendent principalement les chansons du dernier album, Pastoral Hide & Seek. Avec aussi quelques chanson du précédent, Mother Juno.

Jeffrey Lee Pierce a appris à jouer de la guitare, très inspiré par Hendrix (cf le Yellow Eyes de Mother Juno, et plus tard il reprendra même Little Wing sur scène). Mais comme c'est pas un guitariste, plutôt un compositeur, il n'insiste pas vainement sur la dextérité. Il en garde des illuminations mélodiques d'accords un peu mineurs un peu bizarres glissées au milieu des solos. Et puis des notes out of the blues, hors gamme diatonique mais très bleues quand même. Mine de rien, il fait des trucs superbes, la grosse brute qui poussait 10 ans auparavant des cris de truie en chaleur sur Bad Indian.
Le Kyd (Congo) tricote par derrière ses trucs freak out, il a pris de la bouteille (des joues aussi, ça se voit sur les photos ) et joue de plus en plus barré.
Ce qui fait au total de jolis tapis de guitares. Très maîtrisés sur l'album studio, un peu plus bruts sur le live.

Grâce à quoi certaines chansons (Straight of Love and Hate, Another Country's Young) rappellent en live les riffs basiques barrés et très inspirés du blues de leurs débuts.
D'autres sont superbes : Emily's Changed, Flowing et surtout I Hear Your Heart Singing. Entre les subtilités des guitares et cette façon très personelles qu'a Jeffrey Lee Pierce de poser des mélodies dehors / à côté mais dedans avec sa voix, c'est du tout beau. La version live de I Hear Your Heart Singing a en plus des notes en larsen qui viennent encore enrichir ses gammes, c'est du grand art.

Bref, je me demande pourquoi j'avais été un peu déçu par Pastoral Hide & Seek à sa sortie. En fait non, je sais pourquoi : pour la voix, le désespoir furieux des débuts a laissé la place à un désespoir mélancolique ; pour la musique, la furia initiale a laissé place à une musique plus riche mais plus policée. Mais je lui découvre des charmes qui m'avaient jusqu'ici échappé. Grand disque, finalement.
(Un seul bémol : la reprise finale du Eskimo Blue Day de l'Airplane n'apporte rien. Mettons que ça leur avait fait plaisir...)

Avec à la guitare, l'homme qui n'aura jamais démérité

JeffreyLeePierre a écrit:

Cette fin de semaine, cure de Gun Club 1990 :


(ça c'était hier soir)

et puis ce soir :


(Pastoral Hide & Seek)

C'est du Gun Club tardif.
Le premier, c'est le live. Sur le premier disque, première partie du concert donc, ils défendent principalement les chansons du dernier album, Pastoral Hide & Seek. Avec aussi quelques chanson du précédent, Mother Juno.

Jeffrey Lee Pierce a appris à jouer de la guitare, très inspiré par Hendrix (cf le Yellow Eyes de Mother Juno, et plus tard il reprendra même Little Wing sur scène). Mais comme c'est pas un guitariste, plutôt un compositeur, il n'insiste pas vainement sur la dextérité. Il en garde des illuminations mélodiques d'accords un peu mineurs un peu bizarres glissées au milieu des solos. Et puis des notes out of the blues, hors gamme diatonique mais très bleues quand même. Mine de rien, il fait des trucs superbes, la grosse brute qui poussait 10 ans auparavant des cris de truie en chaleur sur Bad Indian.
Le Kyd (Congo) tricote par derrière ses trucs freak out, il a pris de la bouteille (des joues aussi, ça se voit sur les photos ) et joue de plus en plus barré.
Ce qui fait au total de jolis tapis de guitares. Très maîtrisés sur l'album studio, un peu plus bruts sur le live.

Grâce à quoi certaines chansons (Straight of Love and Hate, Another Country's Young) rappellent en live les riffs basiques barrés et très inspirés du blues de leurs débuts.
D'autres sont superbes : Emily's Changed, Flowing et surtout I Hear Your Heart Singing. Entre les subtilités des guitares et cette façon très personelles qu'a Jeffrey Lee Pierce de poser des mélodies dehors / à côté mais dedans avec sa voix, c'est du tout beau. La version live de I Hear Your Heart Singing a en plus des notes en larsen qui viennent encore enrichir ses gammes, c'est du grand art.

Bref, je me demande pourquoi j'avais été un peu déçu par Pastoral Hide & Seek à sa sortie. En fait non, je sais pourquoi : pour la voix, le désespoir furieux des débuts a laissé la place à un désespoir mélancolique ; pour la musique, la furia initiale a laissé place à une musique plus riche mais plus policée. Mais je lui découvre des charmes qui m'avaient jusqu'ici échappé. Grand disque, finalement.
(Un seul bémol : la reprise finale du Eskimo Blue Day de l'Airplane n'apporte rien. Mettons que ça leur avait fait plaisir...)

C'est étrange, tu n'évoques jamais les opus solo de Pierce, pourtant excellents.

Il est pas vilain ce Live, mais court. On regrette amèrement l'absence de "Chocolate"...

Bon, c'est joli tout plein. Bien produit... Mais c'est pas mon rayon. Je me suis emmerdé. Gentiment, joliment, poliment même, mais je me suis quand même fait chier.

Sur ce, je m'enfile le nouveau Jim O'Rourke. Le bonhomme a définitivement quitté le monde de la pop et de la musique formelle pour épouser un art presque abstrait, teinté d'une culture nippone rendant l'ensemble plus singulier encore. Envoûtant.