Shelter From The Storm
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odradek
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MessageSujet: Presse   Presse Icon_minitimeJeu 28 Avr - 12:30

Cette semaine, Dylan fait la couverture des Inrocks et de Télérama.
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odradek
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeJeu 28 Avr - 14:48

New York (extrait 1)

"Je suis né au printemps 1941", écrit Bob Dylan, un peu vague. "Un monde volait en morceaux, et déjà le chaos fichait son poing dans la figure des nouveaux venus." Plus loin : "En 1951, j'étais à l'école primaire. On nous forçait à nous réfugier sous nos pupitres quand les sirènes hurlaient, parce que les Russes avaient décidé de nous bombarder." En 1961, "l'école était finie et je me trouvais maintenant à New York". A cette période initiatique où le jeune gars de Hibbing (Minnesota) découvre la métropole et son Village folk, Dylan consacre des pages denses et détaillées.


« Greenwich Village regorgeait de clubs, de bars et de cafés, tous dédiés au folk. Ceux d'entre nous qui passaient de l'un à l'autre jouaient des traditionnels, des blues ruraux et de vieux airs de danse. Peu écrivaient leurs propres chansons, mais Tom Paxton et Len Chandler le faisaient. Ils plaquaient leurs textes sur des mélodies anciennes, ce qui était bien accepté. Len et Tom empruntaient à l'actualité, s'inspiraient d'articles de journaux, d'histoires folles ou décalées - une bonne soeur se marie, le prof du lycée saute du pont de Brooklyn, des touristes pillent la station-service, une reine de Broadway se fait rosser dans la neige, etc. Len arrivait généralement à en extraire quelque chose, à trouver un point de vue. Ce que faisait aussi Tom Paxton bien que sa ballade la plus connue, Last Thing on my mind, raconte l'histoire d'un amoureux délaissé. J'ai écrit une ou deux chansons dans cette veine, que j'ai glissées dans mon répertoire, sans être très convaincu du résultat. [...]

Ces chansons à thème, dans l'ensemble, n'étaient pas des chansons engagées - des protest songs. Le terme de "chanteur engagé" n'existait pas plus que celui d'"auteur-compositeur". On était interprète ou on ne l'était pas, folk singer ou pas folk singer - et puis c'est tout. Le terme de chanson réaliste avait cours, mais on l'employait peu. J'ai essayé d'expliquer plus tard que je n'étais pas, à mon sens, un chanteur engagé, qu'il y avait eu méprise. Je ne contestais rien de plus que Woody Guthrie ne le faisait dans ses chansons. Si lui était un chanteur engagé, alors Jelly Roll Morton et Sleepy John Estes en étaient aussi. En revanche, j'écoutais très souvent des chants de révolte, et ceux-là me touchaient vraiment. Les Clancy Brothers - Tom, Paddy, Liam - et leur pote Tommy Makem en interprétaient tout le temps.

Me liant d'amitié avec Liam, j'ai pris l'habitude de l'accompagner très tard à la White Horse Tavern de Hudson Street, un bar fréquenté surtout par des Irlandais. Pendant des nuits entières ils chantaient des chansons à boire, des ballades du pays et, avec une pêche à tout casser, des chants de révolte. Et c'était vraiment du sérieux, ces chants de révolte. La langue était verte, provocante, les paroles vives et pleines d'action, et ils y allaient avec délectation. Le chanteur avait un oeil pétillant et joyeux, ça faisait partie du jeu. J'adorais ces chansons, elles vous restaient des heures en tête, jusqu'au lendemain. Et il ne s'agissait pas d'engagement, mais de rébellion. Même dans une vraie chanson d'amour, une ballade simple et mélodieuse, la révolte grondait au coin du couplet. On n'y coupait pas. J'en avais d'assez proches dans mon répertoire, pleines de grâce et de douceur, du moins jusqu'à ce qu'un événement tragique en perturbe le cours. En lieu et place de la révolte, c'était la mort qui arrivait. Et la révolte me parlait davantage. Le rebelle était bien vivant, romanesque, honorable. Pas la Faucheuse.

Je me suis demandé si je n'allais pas me convertir. Seulement, le paysage américain n'avait pas grand-chose à voir avec l'Irlande, et il m'aurait fallu leurs tablettes, leurs cunéiformes - un graal des temps anciens pour éclairer la voie. Je comprenais bien quel genre de chansons je voulais écrire, je ne savais tout bonnement pas comment m'y prendre.

Je faisais tout vite : penser, manger, parler, marcher. Même mes chansons, je les chantais vite. J'avais besoin de me calmer les idées si je voulais m'improviser compositeur avec quelque chose à dire.

Faute de pouvoir mettre des mots exacts sur ce que j'avais en tête, j'ai commencé à faire des recherches générales à la bibliothèque municipale de New York, un bâtiment monumental aux sols et aux murs couverts de marbre, aux salles voûtées, et aux immenses chambres souterraines à moitié vides. Cet endroit irradie le triomphe et la gloire. Dans une des pièces du haut, j'ai étudié les microfilms des journaux de 1855 à 1865 pour me faire une idée de la vie quotidienne à cette époque. J'étais moins intéressé par les sujets abordés que par la langue et la rhétorique. Des journaux comme le Chicago Tribune, le Brooklyn Daily Times, le Pennsylvania Freeman, le Memphis Daily Eagle, le Savannah Daily Herald ou le Cincinnati Enquirer. Ils ne parlaient pas d'un autre monde, c'était le même, quoique pénétré d'un plus vif sentiment d'urgence - et l'esclavage n'était pas le seul problème. J'ai lu des brèves sur le mouvement progressiste, les ligues de vertu, l'accroissement de la criminalité, le travail des enfants, les sociétés de tempérance, les misérables salaires des usines, les serments de fidélité des Etats, et le renouveau religieux. On a l'impression que les colonnes vont exploser, que la foudre va s'abattre et tout le monde périr. On se réfère partout [au Nord comme au Sud, NDLR] au même Dieu, on cite la même Bible, les mêmes lois, la même littérature. [...]

On se demande comment un peuple, uni par sa géographie et ses idéaux religieux, peut se retrouver divisé en ennemis aussi acharnés. Au bout d'un moment, on ne perçoit plus qu'une culture du ressentiment, du schisme - une époque noire, le mal contre le mal, l'être humain rejeté loin de sa destinée. Le tout est un long chant funèbre, peuplé de thèmes imparfaits, d'idéologies abstraites, de personnages épiques, barbus et exaltés, qui ne portent pas nécessairement le bien dans leur coeur. [...] Tout ça vous donne la chair de poule. Mon époque ne ressemblait pas à celle-là, et pourtant si, mystérieusement, par le truchement de la tradition. Et pas qu'un peu. Je vivais comme tout le monde sur un large éventail d'acquis, et la psychologie des temps révolus y était profondément ancrée. En braquant le projecteur, on révélait toute la complexité de la nature humaine. La guerre a mis l'Amérique sur la croix, et elle est morte avant de ressusciter. Ça n'était pas un artifice. Cette vérité écoeurante allait servir de patron universel à tout ce que j'écrirais.

J'ai entassé dans ma tête autant de faits et d'informations que je pouvais supporter, puis je les ai verrouillés à l'ombre pour les laisser dormir. Je pouvais envoyer un camion les récupérer plus tard. »





Les casse-pieds (extrait 2)



L'été 1966, Dylan est victime d'un accident de moto. Il se repose à Woodstock, paisible campagne de l'Etat de New York, trois ans avant le festival. Là vivent les musiciens du Band. Là suivent des indésirables.

« Quelques années plus tôt, Ronnie Gilbert, un membre des Weavers, m'avait présenté en ces termes à un festival de folk à Newport : "Et le voici... Prenez-le, vous le connaissez, il est à vous !" Le mauvais augure m'avait échappé. On n'avait jamais annoncé Elvis de cette manière. Prenez-le, il est à vous ! C'est fou, de dire un truc pareil ! Mon cul, oui. Pour autant que je sache, je n'ai jamais appartenu à personne, ni alors ni maintenant. J'avais une femme, des enfants, que j'aimais plus que tout, j'essayais de subvenir à leurs besoins, d'éviter les ennuis. Mais les ténors de la presse continuaient de faire de moi l'interprète, le porte-parole, voire la conscience d'une génération. Elle est bien bonne. Je n'avais fait que chanter des chansons nettes et sans détour, exprimant avec force des réalités nouvelles. Cette génération, je partageais fort peu de choses avec elle et je la connaissais encore moins. Depuis dix ans que j'étais parti de chez moi, je ne vociférais les opinions de personne. Mon destin et la vie me réservaient sans doute encore des surprises, mais représenter une civilisation, non. La vraie question était d'être fidèle à moi-même. J'étais plus un conducteur de bestiaux qu'un petit joueur de flûte.

[...] Je me suis retrouvé coincé à Woodstock, vulnérable, avec une famille à protéger. Si vous lisiez la presse, c'est un tout autre portrait qu'on rendait de moi. Le rideau de fumée avait pris une épaisseur étonnante. Il semble que le monde a toujours eu besoin de boucs émissaires - de quelqu'un pour mener la charge contre l'Empire romain. Seulement, l'Amérique n'était pas l'Empire romain, et il faudrait trouver quelqu'un d'autre pour sortir du rang et se porter volontaire. Je n'ai jamais vraiment été plus que ça : un musicien de folk qui scrutait la buée derrière un écran de larmes, dont les chansons flottaient dans une brume lumineuse. Voilà qu'elle me crevait à la figure, qu'elle était suspendue au-dessus de ma tête. Je n'étais pas un prêcheur, je ne faisais pas de miracles. A ma place, n'importe qui serait devenu fou.

[...] Le plan d'accès de la ferme avait dû être affiché dans les cinquante Etats, à l'usage des largués et des drogués. Les tapeurs et les tordus y venaient en pèlerinage depuis la Californie. C'était des effractions à toute heure de la nuit. Les premiers étaient de simples vagabonds qui violaient la propriété - apparemment inoffensifs, mais suivis rapidement par des gauchistes crapuleux venus voir le prince de la contestation, des gens aux tenues les plus étranges, des filles à tête de gargouille, des épouvantails, des traîne-savates décidés à piller le garde-manger et à faire la fête. Peter LaFarge, un folk singer de mes amis, m'a donné deux colts à barillet, et j'avais quelque part une grosse Winchester automatique. C'était affreux de penser à ce qu'on pouvait en faire. Les autorités, le chef de la police (il y avait environ trois flics à Woodstock), m'avaient dit que si quelqu'un était blessé, si un avertissement tournait mal, c'est moi qui me retrouverais au poste. Ce n'était pas tout : s'il lui arrivait de tomber, un des enfoirés qui traînait ses bottes sur mon toit pouvait aussi m'envoyer au tribunal. Vraiment perturbant. J'avais envie d'incendier ces gens. Ces intrus, ces malades, ces pique-assiette, ces démagogues bouleversaient notre existence et, si je les envoyais paître, c'est moi qu'on accusait. La chose ne me séduisait en rien. C'était la croix et la bannière, chaque jour et chaque nuit. Tout marchait de travers, le monde était absurde, on m'acculait dans une impasse. Même les amis proches ne m'apportaient pas de réconfort.

Un jour d'été, au milieu de cette folie, je suis parti en voiture avec Robbie Robertson, le guitariste de ce qui s'appellerait plus tard le Band. J'ai eu l'impression de tomber d'une autre planète. Il me dit : "Alors, tu les emmènes où, maintenant ?"

J'ai répondu : "Qui ça ? - Eh bien, le rock and roll. Tout le monde." Tout le monde ! Ma vitre était baissée de deux ou trois centimètres. Je l'ai descendue entièrement. Le vent m'a giflé le visage et je l'ai laissé faire jusqu'à ce que ces mots s'évanouissent - c'était comme lutter contre une conspiration. Il n'y avait plus d'endroit assez loin. Je ne sais pas à quoi rêvaient les autres, mais moi, je rêvais d'horaires réguliers, d'une maison bordée d'arbres, avec une clôture blanche et des roses au fond du jardin. Ç'aurait été chouette. Mon rêve le plus cher. On apprend finalement que l'intimité peut se vendre, mais elle ne se rachète pas. Woodstock s'était transformé en cauchemar, en chaos. Il était temps de plier bagage, de chercher le beau temps, et c'est ce que nous avons fait. Nous nous sommes installés un moment à New York en espérant y démolir mon identité, mais rien n'a changé. C'était pire. On a repéré notre maison, et les manifestants paradaient devant chez nous en psalmodiant, en criant, en m'intimant de sortir pour que je les mène quelque part - mon devoir de conscience d'une génération. Un jour, nous avons même trouvé la rue bloquée, des agitateurs en faction devant la porte, qui hurlaient et se gobergeaient avec la bénédiction de la mairie. Les voisins nous haïssaient. Ils devaient me prendre pour une bête de carnaval - un rescapé du palais des Merveilles. Chaque fois qu'ils me croisaient, ils me regardaient comme si j'étais une tête réduite par les Indiens amazoniens ou le rat géant des jungles. Je faisais comme si de rien n'était. [...]

Joan Baez a enregistré une chanson que la radio passait souvent, dans laquelle elle m'interpellait - montre-toi, prends tes responsabilités, guide les masses, sois l'avocat, mène la croisade. Ça arrivait comme un appel du service public. La presse ne se résigne jamais. De temps à autre, il fallait que je parle, que je propose de moi-même une interview pour qu'on ne vienne pas enfoncer ma porte. [...] On me mitraillait de questions, et je répétais que je n'étais le porte-parole de rien ni personne, que j'étais seulement un musicien. Alors ils cherchaient dans mon regard une bouteille de bourbon ou une poignée d'amphétamines. Mais à quoi pensaient-ils ? Puis un article arrivait dans les kiosques avec une manchette du genre : "Le porte-parole refuse d'être porte-parole." J'avais l'impression d'être un bout de barbaque jeté aux chiens. Le New York Times publiait des interprétations boiteuses de mes chansons.


Le magazine Esquire montrait en couverture un monstre à quatre têtes : la mienne, et celles de Malcolm X, de Kennedy et de Castro. Qu'est-ce que ça voulait dire, bon Dieu ? [...]

J'étais malade des extrapolations bâties sur mes morceaux, de les voir retournés à des fins polémistes, d'être sacré Frère aîné de la rébellion, Pape de la contestation, Tsar de la dissidence, Baron de l'insoumission, Leader des écornifleurs, Empereur de l'apostasie, Archevêque de l'anarchie, Grand Manitou. Qu'est-ce que c'est que ces salades ? On peut retourner ça comme on veut, c'est autant de titres abominables. De noms de code pour hors-la-loi. »



A LIRE : Chroniques, vol. 1, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean-Luc Piningre. Ed. Fayard, 315 p., 20 €. A paraître en mai.


Bob Dylan




Télérama n° 2885 - 29 avril 2005
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Broots
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeLun 2 Mai - 1:26

Je trouve ca super bien traduis!
L'ecriture de Dylan perds pas son charme, merci a l'argo je suppose Mr. Green
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeLun 2 Mai - 1:52

au passage, ce serait possible d'avoir des images? des scans meme peut etre Very Happy
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Oyster
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeSam 7 Mai - 10:31

C'est en vogue en ce moment, Télérama...
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeSam 7 Mai - 17:12

Mr. Oyster a écrit:
C'est en vogue en ce moment, Télérama...

Ah oui Razz
C'est les points de suspension lourds de sens qui m'ont alerté.

Alors rendons à Phasme ce qui appartient à Télérama Smile
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeDim 8 Mai - 17:34

Et une tournée d'abonnements gratuits !
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeVen 20 Mai - 22:22

Moi qui suis abonné chez moi à Télérama chez moi mais qui ne suis pas fan (je ne suis pas d'accord avec leur classement des 50 meilleurs albums de rock, bien que Dylan y figure à 2 reprises avec Blood on the tracks et blonde on blonde), mais là j'étais agréablement surpris de voir que Dylan faisait la couverture. ça m'a incité à me presser pour acheter son bouquin.
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Oyster
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeVen 20 Mai - 22:33

C'est vrai qu'elle était jolie cette couverture, avec les citations psychédéliques dans les cheveux...
Je n'ai pas encore acheté le livre. Parce que je ne suis pas encore tombé dessus. Je préfèrerais avoir les trois volumes d'un coup, en fait. Mais môssieur Bob aime à se faire attendre.
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeVen 20 Mai - 22:35

C'est vrai que là on attend qu'une chose c'est la traduction du reste. je sens bien le rythme 1 livre par an...
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeSam 21 Mai - 1:29

Mr. Oyster a écrit:
C'est vrai qu'elle était jolie cette couverture, avec les citations psychédéliques dans les cheveux...
Je n'ai pas encore acheté le livre. Parce que je ne suis pas encore tombé dessus. Je préfèrerais avoir les trois volumes d'un coup, en fait. Mais môssieur Bob aime à se faire attendre.

Attendre 2007 ? Shocked

J'ai bientôt terminé de lire le volume 1 : livre bien fait, bien écrit (et bien traduit, zigmounette ?). Un livre qui remet les pendules à l'heure.
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeSam 21 Mai - 16:18

Relisant les n° de Télérama et des Inrocks, je m'aperçois qu'ils font tous les deux la même erreur dans la biographie de Dylan : ils situent l'enregistrement de Blonde on Blonde APRES l'accident de moto. Shocked
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeSam 21 Mai - 17:04

C'est vraiment que ça change quand même beaucoup, Dylan n'ayant ensuite jamais retrouvé la facilité d'écriture de chansons qu'il avait avant son accident. Blonde On Blonde étant le plus souvent considéré comme son sommet.
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeSam 21 Mai - 17:59

Anotherside a écrit:
C'est vraiment que ça change quand même beaucoup, Dylan n'ayant ensuite jamais retrouvé la facilité d'écriture de chansons qu'il avait avant son accident. Blonde On Blonde étant le plus souvent considéré comme son sommet.

Quelques mois après l'accident (Juillet 66), il y a eu quand même : les Basement Tapes (Printemps-Eté 67) et John Wesley Harding (Automne 67), soit une sacrée poignée de chef-d'oeuvres. Je trouve, pour ma part, que son sommet, ce sont les Basement Tapes. Ceci dit, Blonde on blonde reste l'un de mes disques de chevet...
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeSam 21 Mai - 18:01

Pour moi non plus ce n'est pas son sommet, mais la plupart du temps lorsque je lis des articles à propos de ce dernier, c'est cet album qui est désigné comme son chef d'oeuvre. En fait c'est peut-être plutôt son plus connu, enfin c'est subjectif.
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeSam 21 Mai - 20:21

Anotherside a écrit:
Pour moi non plus ce n'est pas son sommet, mais la plupart du temps lorsque je lis des articles à propos de ce dernier, c'est cet album qui est désigné comme son chef d'oeuvre. En fait c'est peut-être plutôt son plus connu, enfin c'est subjectif.

C'est sûr : aux Etats-Unis, par exemple, il semblerait que ce soit Highway 61 Revisited qui l'emporte sur Blonde on Blonde.
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MessageSujet: Re: Presse   Presse Icon_minitimeDim 22 Mai - 11:06

Ah oui je crois que le classement des 500 meilleurs albums du magazine Rolling Stone le place avant Blonde On Blonde.
[url]
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Rolling_Stone%27s_500_Greatest_Albums_of_All_Time[/url]
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