TRACK TALK #308 Dreamin' of You

DREAMIN' OF YOU
ALBUM : The Bootleg Series Vol.8 (2008)
Recorded : Janvier 1997
Released : 6 Octobre 2008

Morceau non retenu lors des sessions de "Time Out of Mind" en 97 et publié en 2008 sur le "Bootleg Series Vol.8".
Aucune performance live.



Lyrics
The light in this place is really bad
Like being at the bottom of a stream
Any minute now
I’m expecting to wake up from a dream

Means so much, the softest touch
By the grave of some child, who neither wept or smiled
I pondered my faith in the rain
I’ve been dreamin’ of you, that’s all I do
And it’s driving me insane

Somewhere dawn is breaking
Light is streaking ‘cross the floor
Church bells are ringing
I wonder who they’re ringing for

Travel under any star
You’ll see me wherever you are
The shadowy past is awake and so vast
I’m sleeping in the palace of pain
I’ve been dreamin’ of you, that’s all I do
But it’s driving me insane

Maybe they’ll get me, maybe they won’t
But whatever it won’t be tonight
I wish your hand was in mine right now
We could go where the moon is white

For years they had me locked in a cage
Then they threw me onto the stage
Some things just last longer than you thought they would
And they never, ever explain
I’ve been dreamin’ of you, that’s all I do
And it’s driving me insane

Well, I eat when I’m hungry, drink when I’m dry
Live my life on the square
Even if the flesh falls off my face
It won’t matter, long as you’re there

Feel like a ghost in love
Underneath the heavens above
Feel further away than I ever did before
Feel further than I can take
Dreamin’ of you is all I do
But it’s driving me insane

Everything in the way is so shiny today
A queer and unusual fall
Spirals of golden haze, here and there in a blaze
Like beams of light in the storm

Maybe you were here and maybe you weren’t
Maybe you touched somebody and got burnt
The silent sun has got me on the run
Burning a hole in my brain
I’m dreamin’ of you, that’s all I do
But it’s driving me insane

Ah ! Dreamin' of You, parlons en.

Ce morceaux a retenu mon attention lors de l'écoute de TTS. J'ai longtemps cru qu'elle était le fruit d'un enregistrement "perdu" sans savoir qu'elle venait des sessions de Time out of Mind. On peut alors reprocher à Dylan d'écarter ce "chef d'oeuvre" comme il l'avait fait avec Blind Willie Mc Tell 13 ans auparavant. En fait cela rajoute au mythe de la chanson impopulaire et invisible, qui passe sans que personne ne s'en aperçoive, une tornade silencieuse.

Alors non, elle n'a pas sa place sur Time out of Mind, qu'il en soit ainsi. Certes, il y a l'orgue criard derrière le beat incessant d'une batterie déchaînée. mais avant tout, il y a cette voix et ses paroles. Une chanson à écouter tard dans la nuit, sur une route de campagne, un corps avachi sur le siège passager de quelques voitures américaines. Bref, un mythe.

D'autant plus avec ce clip. Que doit-on en penser? Dylan s'amuse avec ses "bootlegers" qui le suivent partout comme s'il était un messie inconnu du plus grand nombre. Ce qu'il est en réalité.

J'ai une opinion vivace à son sujet. Cette chanson était "de trop" pour un album comme TOM. Comme l'était Blind Willie Mc Tell pour Infidels. Trop pure, trop solennelle, trop parfaite, en trop quoi... Elle est ressorti du nul part afin d'appuyer la suprématie d'un Zim toujours plus fort.

Je l'adore et me hante à chaque écoute. Je vous laisse le plaisir d'écouter ses guitares du tonnerre.

Cette chanson est hypnotisante en effet.
J'ai également du mal à l'imaginer sur TOOM, un peu comme Mississippi et Red River Shore.

A propos du clip, je me demande à quel point Dylan intervient dans la conception de ses clips.
J'ai du mal à croire qu'il ne souhaite pas tout contrôler donc j'imagine que le clip de cette chanson n'est pas anodin.

La première version du morceau (sublime) :

hazel a écrit:

La première version du morceau (sublime) :

Pour le moment, mon gros coup de cœur du dernier bootleg. Je n'ai pas encore fini d'éplucher toutes les versions inédites mais Dreamin of You (qui mélange Standing in the Doorway) est renversante avec un texte bouleversant et une instrumentalisation totalement inédite.