TRACK TALK #230 It's All Good

IT'S ALL GOOD
ALBUM : Together Through Life (2009)
Recorded : Décembre 2008
Released : 28 Avril 2009

Première performance live : Chicago (31 Octobre 2009)
Dernière performance live : New York (18 Novembre 2009)
Total : 3 fois.



Lyrics
Talk about me babe, if you must
Throw on the dirt, pile on the dust
I'd do the same thing if I could
You know what they say, they say it's all good
All good
It's all good

Big politician telling lies
Restaurant kitchen, all full of flies
Don't make a bit of difference, don't see why it should
But it's all right, 'cause it's all good
It's all good
It's all good

Wives are leavin' their husbands, they beginning to roam
They leave the party and they never get home
I wouldn't change it, even if I could
You know what they say man, it's all good
It's all good
All good

Brick by brick, they tear you down
A teacup of water is enough to drown
You ought to know, if they could they would
Whatever going down, it's all good
All good
Say it's all good

People in the country, people on the land
Some of them so sick, they can hardly stand
Everybody would move away, if they could
It's hard to believe but it's all good
Yeah

The widow's cry, the orphan's plea
Everywhere you look, more misery
Come along with me, babe, I wish you would
You know what I'm sayin', it's all good
All good
I said it's all good
All good

Cold-blooded killer, stalking the town
Cop cars blinking, something bad going down
Buildings are crumbling in the neighborhood
But there's nothing to worry about, 'cause it's all good
It's all good
They say it's all good

I'll pluck off your beard and blow it in your face
This time tomorrow I'll be rolling in your place
I wouldn't change a thing even if I could
You know what they say, they say it's all good
It's all good

Un blues crasseux où la voix a du mal a s'extirper du groove rapide. C'eat joyeux mais on a du mal a croire le narrateur quand il chante "it's all good", ca ressemble plus a une mauvaise blague pleine d'ironie.

Une chanson sympathique mais qui est loin d'etre la meilleure de TTL, un album que j'apprecie de plus en plus

Même si moi aussi j'ai mis du temps, j'ai fini par beaucoup l'aimer celle-ci. Elle conclut très bien l'album et offre un beau contraste avec le titre précédent, qui est avec "Forgetful Heart", mon favori.

Il y a de l'ironie dans le texte, je pense aussi. Avec "My Wife's Home Town", ça annonce le Dylan "Al Capone/Mafieux/Gangsta" de "Tempest".

hazel a écrit:

Avec "My Wife's Home Town", ça annonce le Dylan "Al Capone/Mafieux/Gangsta" de "Tempest".

Oui et il était deja pas mal mafieux sur Modern Times !

gengis_khan a écrit:

hazel a écrit:

Avec "My Wife's Home Town", ça annonce le Dylan "Al Capone/Mafieux/Gangsta" de "Tempest".

Oui et il était deja pas mal mafieux sur Modern Times !

Sur Modern Times, je lui trouvais plus un personnage d'ouvrier, d'homme proche du peuple, d'un syndicaliste qui amène les gens du village à s'allier (à partir de "Thunder On The Mountain") jusqu'à ce qu'il démissionne et prenne à nouveau la fuite ("Ain't Talkin").

Après sur "Together Through Life", il est en exile dans le Sud, à la frontière mexicaine et passe du bon temps tout en étant nostalgique, crépusculaire. Il redevient le bandit qu'il a toujours été (Billy the Kid ou Alias ou le Richard Gere d' "I'm Not There"). Chassé alors qu'un nouveau changement arrive, il retrouve les lumières de la ville (le clip de Duquesne Whitle) et se cache dans un vieux club où il devient chef de la mafia, menaçants ses ennemis ("Pay in Blood") et racontant à son entourage les souvenirs d'un temps oublié ("Long And Wasted Years", "Scarlet Town" et "Tempest"). Dernière étape du voyage : un hommage à Frank Sinatra, ancien chef des mafieux.

Voilà pour ma théorie fumeuse.

[quote="hazel"][quote="gengis_khan"]

hazel a écrit:

Voilà pour ma théorie fumeuse.

J'en prends aussi !

Mon premier concert au palais des congrès en 2009 m'a fait penser à un Dylan mafieux et TTL n'était pas encore sortie, Modern Times était très présent ce soir là. Il n'y a qu'à voir le vers de Nettie Moore "I'm the oldest son of a crazy men, I'm in a cowboy band". Mais je te rejoins aussi pour le côté "proche du peuple", c'est le cas, il n'y a qu'à voir Workingman qui en est le meilleur exemple.

En tout cas j'aime bien ta théorie !

gengis_khan a écrit:

hazel a écrit:

gengis_khan a écrit:

hazel a écrit:

Voilà pour ma théorie fumeuse.

J'en prends aussi !

Mon premier concert au palais des congrès en 2009 m'a fait penser à un Dylan mafieux et TTL n'était pas encore sortie, Modern Times était très présent ce soir là. Il n'y a qu'à voir le vers de Nettie Moore "I'm the oldest son of a crazy men, I'm in a cowboy band". Mais je te rejoins aussi pour le côté "proche du peuple", c'est le cas, il n'y a qu'à voir Workingman qui en est le meilleur exemple.

En tout cas j'aime bien ta théorie !

En fait, le personnage qu'il joue à chaque fois et qui évolue à travers le Continent Américain et ses symboles (le cowboy, le mafieux, le mariachi), c'est celui de Jack Fate. Et chaque album est une bande originale nouvelle pour "Masked & Anonymous". Personnage qu'il joue aussi autour du monde entier, grâce au NET. Jack Fate, le troubadour apocalyptique.