Rock'n folk mars 2011

ah mais moi aussi les mecs bien m'emmerdent..Mais pour moi les grands hommes doivent savoir pousser leurs contemporains vers le haut ..Musicalement Dylan l'a fait..Philosophiquement je parlerais plutôt d'un grand retour en arrière ..Mais bon Dylan n'est pas un philosophe donc ca n'a pas grande importance...

vox populi a écrit:

ah mais moi aussi les mecs bien m'emmerdent..Mais pour moi les grands hommes doivent savoir pousser leurs contemporains vers le haut ..Musicalement Dylan l'a fait..Philosophiquement je parlerais plutôt d'un grand retour en arrière ..Mais bon Dylan n'est pas un philosophe donc ca n'a pas grande importance...

Je pige rien à ton histoire de "philosophie", de "retour en arrière".
Mais alors vraiment rien.
Pas grave.

Baptiste a écrit:

dr.out a écrit:

Quand je l'écoutais, je ne voyais pas un règlement de compte avec la sœur de Suze.
Mais une histoire douce et réchauffante avec beaucoup de magie et quand j'ai compris les paroles et leur sens, ça c'est un peu écroulé.
J'avais mon histoire à moi et celle de Dylan je la trouve un peu terre à terre.
J'avais écrit quelque part sur ce forum ce que je ressentais à l'écoute de cette chansons mais je n'arrive plus à mettre la main dessus.

OK.
Je crois que l'on réduit cette chanson à un règlement de compte alors que ce n'est pas que ça.
Si tu écoutes bien la chanson, Dylan fait également son auto-critique.
C'est surtout une chanson sur l'amour envolé, les regrets de n'avoir pas sur entretenir cette histoire d'amour...

Myself, for what I did, I cannot be excused,
The changes I was going through can't even be used,
For the lies that I told her in hopes not to lose
The could-be dream-lover of my lifetime.

En tous cas, moi, j'aime les attaques fielleuses du Zim.
Je les trouve junilatoires.
Les deux-trois phrases vachardes de Ballad In Plain D, Positively 4th Street, Idiot Wind...
Dylan ne serait pas Dylan si il ne se laissait pas aller de temps en temps à ses élans de rancoeur.
Si sa morve ne guidait à l'occasion sa plume.

J'ai la sensibilité inverse de Vox, en fait.
Les mecs bien, ça m'emmerde.
J'aime les excès du Zim.
J'aime son illisibilité.
Ses mensonges.
Ses reniements.
Dylan est un mystère, un ovni, c'est ce qu'il le rend passionant.

Ouais mais ça collait pas à ce que j'avais imaginé de la chanson.
Ce rayon de soleil qui réchauffe le visage lors d'une balade tranquille en début de printemps froid. Tu fermes les yeux et cette douce chaleur te réchauffe tout le corps, tu sens la nature se réveiller. Il faut en profiter car l'instant est bref, le vent, ce petit coquin, vient vite te rappeler qu'il ne fait pas si chaud que ça.
C'est ce que je ressentais à l'écoute de cette chanson.

Baptiste a écrit:

vox populi a écrit:

ah mais moi aussi les mecs bien m'emmerdent..Mais pour moi les grands hommes doivent savoir pousser leurs contemporains vers le haut ..Musicalement Dylan l'a fait..Philosophiquement je parlerais plutôt d'un grand retour en arrière ..Mais bon Dylan n'est pas un philosophe donc ca n'a pas grande importance...

Je pige rien à ton histoire de "philosophie", de "retour en arrière".
Mais alors vraiment rien.
Pas grave.

C'est pas grave..c'est assez nébuleux de toute façon

Baptiste a écrit:

Les mecs bien, ça m'emmerde.
J'aime les excès du Zim.
[...]
Dylan est un mystère, un ovni, c'est ce qu'il le rend passionant.

vox populi a écrit:

Philosophiquement je parlerais plutôt d'un grand retour en arrière...

En quoi la lucidité désabusée marque-t-elle un retour en arrière ? je pose la question.

Selon moi le fatalisme n'est pas la lucidité ..

Le monde ne va pas de plus en plus mal..Au contraire il y a moins de massacre qu'au moyen âge, moins de gens qui meurent de faim. La science a aussi fait d'énormes progrès parce que à un moment donné certaines personnes ont refusé l'idée que l homme ne pouvait pas comprendre le monde qui l'entoure..

Bien sûr tout cela reste imparfait et je dirais même que le progrès a entraîné beaucoup de nouveaux problèmes qu'il faut s'attacher à résoudre mais l humanité avance...Aujourd'hui la mode est au renoncement mais je pense sincèrement que tout le chemin qui a déjà été fait est un début encourageant..

Enfin ..on s'éloigne du sujet mais c'est juste pour dire que j'ai une vision un peu moins noire du monde que celle que nous propose le Zim

Ok - c'est tout à ton honneur, Vox.

Pour ma part, je ne peux que fondre à ce simple passage de l'automnale Huck's Tune :

"All the merry little elves can go hang themselves
My faith is as cold as can be."

Aleyster a écrit:

Parfois je me dis qu'étant un des forums les plus "connus" en France sur le Zim, les journalistes et autres qui bossent un jour sur lui doivent forcement passer par là pour regarder un peu si on parle de leur boulot, et ils doivent vraiment prendre peur.

Peut-être qu'il y en a même qui sont inscrits incognito?

lalou a écrit:

Aleyster a écrit:

Parfois je me dis qu'étant un des forums les plus "connus" en France sur le Zim, les journalistes et autres qui bossent un jour sur lui doivent forcement passer par là pour regarder un peu si on parle de leur boulot, et ils doivent vraiment prendre peur.

Peut-être qu'il y en a même qui sont inscrits incognito?

J'en suis même sûr, un auteur d'un site avait répondu à une critique faite à son article assez rapidement, donc possible qu'il y en ai d'autre, ce qui est dommage c'est qu'ils ne s'expriment pas !

Concernant la philosophie de Dylan je suis trop faible angliciste pour en déceler les secrets. Une chose qui a dû être dire et redite ici; c'est pas ce que dit Dylan qui est important, c'est comment il le dit. Et puis, il faut de la souffrance pour écrire une bonne chanson. La douleur et le fiel produisent les plus beaux poèmes et le nihilisme est souvent flamboyant (je pense en particulier à Céline...). L'abjecte frôle malheureusement le splendide.

David a écrit:

J'avais trouvé que la plume d'Eric Tandy était plutôt appréciable.

Fier de ne rien faire (Eric Tandy) a écrit:

A sucer des poires belle-hélène
Les mains pleines de confitures
Et les lèvres peintes de haine
Lorgnant là-haut le ciel azur
Où les japs se démènent
A détourner des Boeing
A descendre ceux qui rechignent
Oh mon Dieu qu'ils ont mauvaise mine

Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) (x2)

Je n'ai même pas le courage
D'aller pointer au chômage
Oui bien sûr j'ai le bon âge
De pouvoir placer dans ma vie
Tous mes talents inusables
Et mes charmes infinis
C'est dur d'être si feignant
Quand on aime tant l'argent


Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) x2

Rien faire pas faire
Faut l'faire défaire refaire...

(NB: j'ai surligné celles qui me font hruler de rire)

Fallait que ce soit dit !

Sinon, je l'ai acheté le journal, je l'ai lu l'article.


Disons que dans le genre (glose délirante à partir de Dylan), y a pire.
Mais c'est vraiment pas ma came.

JeffreyLeePierre a écrit:

David a écrit:

J'avais trouvé que la plume d'Eric Tandy était plutôt appréciable.

"Fier de ne rien faire (Eric Tandy)
.../...
Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) (x2)
.../...
Fallait que ce soit dit !

Pour info (n'ayant plus rien a voirdu tout avec le sujet... !!) : Avant d’être journaliste musical occasionnel, Eric Tandy est le frere de Gilles Tandy, chanteur et Leader du groupe de Punk rouennais "Les Olivensteins" à l'existence éphémère mais dont l'influence fut grande sur le rock indé hexagonal de la fin des années 80. Eric Tandy en était le génial parolier. Une "intégrale" du groupe est à paraître ces jours ci.

JeffreyLeePierre a écrit:

Sinon, je l'ai acheté le journal, je l'ai lu l'article.

Disons que dans le genre (glose délirante à partir de Dylan), y a pire.
Mais c'est vraiment pas ma came.

Voila qui résume assez bien mon avis sur la logorrhée de Pacome Thiellement...

kerozen a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

David a écrit:

J'avais trouvé que la plume d'Eric Tandy était plutôt appréciable.

"Fier de ne rien faire (Eric Tandy)
.../...
Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) (x2)
.../...
Fallait que ce soit dit !

Pour info (n'ayant plus rien a voirdu tout avec le sujet... !!) : Avant d’être journaliste musical occasionnel, Eric Tandy est le frere de Gilles Tandy, chanteur et Leader du groupe de Punk rouennais "Les Olivensteins" à l'existence éphémère mais dont l'influence fut grande sur le rock indé hexagonal de la fin des années 80. Eric Tandy en était le génial parolier. Une "intégrale" du groupe est à paraître ces jours ci.

Oui, j'aurais pu citer aussi :

Citation :

Euthanasie, Mamie,
Euthanasie, Papi,
Ton calvaire est fini...

Décidément, ce garçon devrait être membre de droit du Comité d'Ethique !
(pour les plus jeunes, je rappelle que tant l'euthanasie que les méthodes douces du Pr. Olivenstein faisaient grand débat à l'époque du groupe, qui est plutôt la fin des 70s).

Sinon, ce sont en fait les deux seules chansons que j'en connaisse, cette "intégrale" sera la bienvenue

JeffreyLeePierre a écrit:

kerozen a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

David a écrit:

J'avais trouvé que la plume d'Eric Tandy était plutôt appréciable.

"Fier de ne rien faire (Eric Tandy)
.../...
Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) (x2)
.../...
Fallait que ce soit dit !

Pour info (n'ayant plus rien a voirdu tout avec le sujet... !!) : Avant d’être journaliste musical occasionnel, Eric Tandy est le frere de Gilles Tandy, chanteur et Leader du groupe de Punk rouennais "Les Olivensteins" à l'existence éphémère mais dont l'influence fut grande sur le rock indé hexagonal de la fin des années 80. Eric Tandy en était le génial parolier. Une "intégrale" du groupe est à paraître ces jours ci.

Oui, j'aurais pu citer aussi :

Citation :

Euthanasie, Mamie,
Euthanasie, Papi,
Ton calvaire est fini...

Décidément, ce garçon devrait être membre de droit du Comité d'Ethique !
(pour les plus jeunes, je rappelle que tant l'euthanasie que les méthodes douces du Pr. Olivenstein faisaient grand débat à l'époque du groupe, qui est plutôt la fin des 70s).

Sinon, ce sont en fait les deux seules chansons que j'en connaisse, cette "intégrale" sera la bienvenue

Tenez-moi au courant, j'ai beaucoup fréquenté Mélodies Massacre (Rouen) dans mes jeunes années (j'y croisais d'ailleurs pas mal les Dogs au grand complet - et sans doute l'un des frère Tardy). Le patron, et le producteur des Dogs (qu'est-il devenu, d'ailleurs, avec sa tignasse rouquine ?) était un fan absolu de Dylan - sa boutique regorgeait de bootlegs du Zim. Mon initiateur, c'est LUI. J'avais quoi ? Dix-sept ans tout au plus.

odradek a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

kerozen a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

David a écrit:

J'avais trouvé que la plume d'Eric Tandy était plutôt appréciable.

"Fier de ne rien faire (Eric Tandy)
.../...
Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) (x2)
.../...
Fallait que ce soit dit !

Pour info (n'ayant plus rien a voirdu tout avec le sujet... !!) : Avant d’être journaliste musical occasionnel, Eric Tandy est le frere de Gilles Tandy, chanteur et Leader du groupe de Punk rouennais "Les Olivensteins" à l'existence éphémère mais dont l'influence fut grande sur le rock indé hexagonal de la fin des années 80. Eric Tandy en était le génial parolier. Une "intégrale" du groupe est à paraître ces jours ci.

Oui, j'aurais pu citer aussi :

Citation :

Euthanasie, Mamie,
Euthanasie, Papi,
Ton calvaire est fini...

Décidément, ce garçon devrait être membre de droit du Comité d'Ethique !
(pour les plus jeunes, je rappelle que tant l'euthanasie que les méthodes douces du Pr. Olivenstein faisaient grand débat à l'époque du groupe, qui est plutôt la fin des 70s).

Sinon, ce sont en fait les deux seules chansons que j'en connaisse, cette "intégrale" sera la bienvenue

Tenez-moi au courant, j'ai beaucoup fréquenté Mélodies Massacre (Rouen) dans mes jeunes années (j'y croisais d'ailleurs pas mal les Dogs au grand complet - et sans doute l'un des frère Tardy). Le patron, et le producteur des Dogs (qu'est-il devenu, d'ailleurs, avec sa tignasse rouquine ?) était un fan absolu de Dylan - sa boutique regorgeait de bootlegs du Zim. Mon initiateur, c'est LUI. J'avais quoi ? Dix-sept ans tout au plus.

Harggg! Melodies Massacre, LA légende du disquaire indépendant (avec Harry Cover aux Halles à Paris...) des seventies... Je pense que le patron dont tu parles est Lionel Herrmani (merci google j'avais plus son nom!) le mec avait, en plus de sa boutique de disques dont la réputation rayonnait bien au delà des pâturages normands, ce dingue donc, eu la folie de monter un label de rock ("Melodies Massacre") avec un studio dans sa cave, en province, alors que la France pompidolienne roupillait peinarde bercée par Maritie et Gilbert Carpentier.Il y a engloutit ses maigres économies. C'est effectivement cet homme de goût (la preuve : les boots du zim!) qui à découvert et produit les Dogs, l'un des groupes français les plus classieux que l'on ai eu. Arrivé trop tôt, "Les Dogs" n'eurent malheureusement pas le succès qu'ils méritaient mais continuèrent de tourner, particulierement aux US ou ils avaient un noyau dur de fan et ou leur chanteur, Dominique Laboubé, dandy charismatique pris d'un malaise sur scene fut emporté en quelque jours par un cancer foudroyant en 2002. Pour vous faire une idée des Dogs c'est par là :
http://www.deezer.com/fr/#music/dogs/too-much-class-for-the-neighbourhood-101621
(matez la pochette, le titre de l'album, écoutez ... oui décidément trop classe pour le voisinage...en ce debut des eighties)
Dans les années 80 Lionel Herrnani, une fois son label en carraffe, continua de produire au sein de New Rose, label indé-punk historique, puis pour des majors. Dans les années 90 on le retrouve chez Radio France pour des emmissions sur le rock... depuis... no news...
Pour ce qui est d'Olivensteins, tu as effectivement du croiser Eric Tandy qui était employé de la boutique.
L'Integrale est sortie fin fevrier et reprend la pochette du 45T "Fier de ne rien faire" . Elle présente LA TOTALITE des enregistrements (live et studio) du groupe soit ... 13 titres (!!!!)
Elle s'achete à la Fnac (ou pour une fois c'est moins cher que chez Amazon) mais on peu aussi l'ecouter là :
http://www.deezer.com/fr/music/dogs/too-much-class-for-the-neighbourhood-101621#music/les-olivensteins/olivensteins-846938
(Attention : c'est du protopunk français... on vous aura prévenu!!)
En tout cas t'as bien du bol d'avoir croisé tout ces gens là qui ont bercé quelques années plus tard mes années lycées(Fier de ne rien faire faisait partie d'une compil punk sortit au milieu des années 80) et que je réécoute parfois avec plaisir les potars dans le rouge quand je suis seul à la maison!!
Pour les dingos du vynil, sachez que si vous avez le bol de tomber sur le 45T "Fier de ne rien faire" des Olivensteins dans une broc, il cote une fortune...

kerozen a écrit:

odradek a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

kerozen a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

David a écrit:

J'avais trouvé que la plume d'Eric Tandy était plutôt appréciable.

"Fier de ne rien faire (Eric Tandy)
.../...
Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) (x2)
.../...
Fallait que ce soit dit !

Pour info (n'ayant plus rien a voirdu tout avec le sujet... !!) : Avant d’être journaliste musical occasionnel, Eric Tandy est le frere de Gilles Tandy, chanteur et Leader du groupe de Punk rouennais "Les Olivensteins" à l'existence éphémère mais dont l'influence fut grande sur le rock indé hexagonal de la fin des années 80. Eric Tandy en était le génial parolier. Une "intégrale" du groupe est à paraître ces jours ci.

Oui, j'aurais pu citer aussi :

Citation :

Euthanasie, Mamie,
Euthanasie, Papi,
Ton calvaire est fini...

Décidément, ce garçon devrait être membre de droit du Comité d'Ethique !
(pour les plus jeunes, je rappelle que tant l'euthanasie que les méthodes douces du Pr. Olivenstein faisaient grand débat à l'époque du groupe, qui est plutôt la fin des 70s).

Sinon, ce sont en fait les deux seules chansons que j'en connaisse, cette "intégrale" sera la bienvenue

Tenez-moi au courant, j'ai beaucoup fréquenté Mélodies Massacre (Rouen) dans mes jeunes années (j'y croisais d'ailleurs pas mal les Dogs au grand complet - et sans doute l'un des frère Tardy). Le patron, et le producteur des Dogs (qu'est-il devenu, d'ailleurs, avec sa tignasse rouquine ?) était un fan absolu de Dylan - sa boutique regorgeait de bootlegs du Zim. Mon initiateur, c'est LUI. J'avais quoi ? Dix-sept ans tout au plus.

Harggg! Melodies Massacre, LA légende du disquaire indépendant (avec Harry Cover aux Halles à Paris...) des seventies... Je pense que le patron dont tu parles est Lionel Herrmani (merci google j'avais plus son nom!) le mec avait, en plus de sa boutique de disques dont la réputation rayonnait bien au delà des pâturages normands, ce dingue donc, eu la folie de monter un label de rock ("Melodies Massacre") avec un studio dans sa cave, en province, alors que la France pompidolienne roupillait peinarde bercée par Maritie et Gilbert Carpentier.Il y a engloutit ses maigres économies. C'est effectivement cet homme de goût (la preuve : les boots du zim!) qui à découvert et produit les Dogs, l'un des groupes français les plus classieux que l'on ai eu. Arrivé trop tôt, "Les Dogs" n'eurent malheureusement pas le succès qu'ils méritaient mais continuèrent de tourner, particulierement aux US ou ils avaient un noyau dur de fan et ou leur chanteur, Dominique Laboubé, dandy charismatique pris d'un malaise sur scene fut emporté en quelque jours par un cancer foudroyant en 2002. Pour vous faire une idée des Dogs c'est par là :
http://www.deezer.com/fr/#music/dogs/too-much-class-for-the-neighbourhood-101621
(matez la pochette, le titre de l'album, écoutez ... oui décidément trop classe pour le voisinage...en ce debut des eighties)
Dans les années 80 Lionel Herrnani, une fois son label en carraffe, continua de produire au sein de New Rose, label indé-punk historique, puis pour des majors. Dans les années 90 on le retrouve chez Radio France pour des emmissions sur le rock... depuis... no news...
Pour ce qui est d'Olivensteins, tu as effectivement du croiser Eric Tandy qui était employé de la boutique.
L'Integrale est sortie fin fevrier et reprend la pochette du 45T "Fier de ne rien faire" . Elle présente LA TOTALITE des enregistrements (live et studio) du groupe soit ... 13 titres (!!!!)
Elle s'achete à la Fnac (ou pour une fois c'est moins cher que chez Amazon) mais on peu aussi l'ecouter là :
http://www.deezer.com/fr/music/dogs/too-much-class-for-the-neighbourhood-101621#music/les-olivensteins/olivensteins-846938
(Attention : c'est du protopunk français... on vous aura prévenu!!)
En tout cas t'as bien du bol d'avoir croisé tout ces gens là qui ont bercé quelques années plus tard mes années lycées(Fier de ne rien faire faisait partie d'une compil punk sortit au milieu des années 80) et que je réécoute parfois avec plaisir les potars dans le rouge quand je suis seul à la maison!!
Pour les dingos du vynil, sachez que si vous avez le bol de tomber sur le 45T "Fier de ne rien faire" des Olivensteins dans une broc, il cote une fortune...

Rouen (et Le Havre) avaient leur pesant de rockers à l'époque, je m'en souviens très bien. Les Dogs, pour les avoir vus plusieurs fois sur scène, avaient une stature incroyable sur scène.

Oui c'est bien Lionel (je ne connais que son prénom) - un gars d'une très grande humilité, d'une grande finesse et très chaleureux. C'est marrant, je repense à lui de temps en temps, surtout lorsque je repasse dans la rue Massacre à Rouen, où sa boutique à été transformée en échoppe pour touristes.

Mélodies Massacre, c'était mon refuge d'ado.

odradek a écrit:

kerozen a écrit:

odradek a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

kerozen a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

David a écrit:

J'avais trouvé que la plume d'Eric Tandy était plutôt appréciable.

"Fier de ne rien faire (Eric Tandy)
.../...
Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) (x2)
.../...
Fallait que ce soit dit !

Pour info (n'ayant plus rien a voirdu tout avec le sujet... !!) : Avant d’être journaliste musical occasionnel, Eric Tandy est le frere de Gilles Tandy, chanteur et Leader du groupe de Punk rouennais "Les Olivensteins" à l'existence éphémère mais dont l'influence fut grande sur le rock indé hexagonal de la fin des années 80. Eric Tandy en était le génial parolier. Une "intégrale" du groupe est à paraître ces jours ci.

Oui, j'aurais pu citer aussi :

Citation :

Euthanasie, Mamie,
Euthanasie, Papi,
Ton calvaire est fini...

Décidément, ce garçon devrait être membre de droit du Comité d'Ethique !
(pour les plus jeunes, je rappelle que tant l'euthanasie que les méthodes douces du Pr. Olivenstein faisaient grand débat à l'époque du groupe, qui est plutôt la fin des 70s).

Sinon, ce sont en fait les deux seules chansons que j'en connaisse, cette "intégrale" sera la bienvenue

Tenez-moi au courant, j'ai beaucoup fréquenté Mélodies Massacre (Rouen) dans mes jeunes années (j'y croisais d'ailleurs pas mal les Dogs au grand complet - et sans doute l'un des frère Tardy). Le patron, et le producteur des Dogs (qu'est-il devenu, d'ailleurs, avec sa tignasse rouquine ?) était un fan absolu de Dylan - sa boutique regorgeait de bootlegs du Zim. Mon initiateur, c'est LUI. J'avais quoi ? Dix-sept ans tout au plus.

Harggg! Melodies Massacre, LA légende du disquaire indépendant (avec Harry Cover aux Halles à Paris...) des seventies... Je pense que le patron dont tu parles est Lionel Herrmani (merci google j'avais plus son nom!) le mec avait, en plus de sa boutique de disques dont la réputation rayonnait bien au delà des pâturages normands, ce dingue donc, eu la folie de monter un label de rock ("Melodies Massacre") avec un studio dans sa cave, en province, alors que la France pompidolienne roupillait peinarde bercée par Maritie et Gilbert Carpentier.Il y a engloutit ses maigres économies. C'est effectivement cet homme de goût (la preuve : les boots du zim!) qui à découvert et produit les Dogs, l'un des groupes français les plus classieux que l'on ai eu. Arrivé trop tôt, "Les Dogs" n'eurent malheureusement pas le succès qu'ils méritaient mais continuèrent de tourner, particulierement aux US ou ils avaient un noyau dur de fan et ou leur chanteur, Dominique Laboubé, dandy charismatique pris d'un malaise sur scene fut emporté en quelque jours par un cancer foudroyant en 2002. Pour vous faire une idée des Dogs c'est par là :
http://www.deezer.com/fr/#music/dogs/too-much-class-for-the-neighbourhood-101621
(matez la pochette, le titre de l'album, écoutez ... oui décidément trop classe pour le voisinage...en ce debut des eighties)
Dans les années 80 Lionel Herrnani, une fois son label en carraffe, continua de produire au sein de New Rose, label indé-punk historique, puis pour des majors. Dans les années 90 on le retrouve chez Radio France pour des emmissions sur le rock... depuis... no news...
Pour ce qui est d'Olivensteins, tu as effectivement du croiser Eric Tandy qui était employé de la boutique.
L'Integrale est sortie fin fevrier et reprend la pochette du 45T "Fier de ne rien faire" . Elle présente LA TOTALITE des enregistrements (live et studio) du groupe soit ... 13 titres (!!!!)
Elle s'achete à la Fnac (ou pour une fois c'est moins cher que chez Amazon) mais on peu aussi l'ecouter là :
http://www.deezer.com/fr/music/dogs/too-much-class-for-the-neighbourhood-101621#music/les-olivensteins/olivensteins-846938
(Attention : c'est du protopunk français... on vous aura prévenu!!)
En tout cas t'as bien du bol d'avoir croisé tout ces gens là qui ont bercé quelques années plus tard mes années lycées(Fier de ne rien faire faisait partie d'une compil punk sortit au milieu des années 80) et que je réécoute parfois avec plaisir les potars dans le rouge quand je suis seul à la maison!!
Pour les dingos du vynil, sachez que si vous avez le bol de tomber sur le 45T "Fier de ne rien faire" des Olivensteins dans une broc, il cote une fortune...

Rouen (et Le Havre) avaient leur pesant de rockers à l'époque, je m'en souviens très bien. Les Dogs, pour les avoir vus plusieurs fois sur scène, avaient une stature incroyable sur scène.

Oui c'est bien Lionel (je ne connais que son prénom) - un gars d'une très grande humilité, d'une grande finesse et très chaleureux. C'est marrant, je repense à lui de temps en temps, surtout lorsque je repasse dans la rue Massacre à Rouen, où sa boutique à été transformée en échoppe pour touristes.

Mélodies Massacre, c'était mon refuge d'ado.

Ça fait justement 3 jours que j'écoute ce disque des Dogs en boucle. Sardequin m'avait guidé là dedans il y a quelques temps, et j'adhère complétement.

D'ailleurs Odradek, quand ouvrira tu un sujet où nous raconter tes souvenirs musicaux ?

kerozen a écrit:

odradek a écrit:

Tenez-moi au courant, j'ai beaucoup fréquenté Mélodies Massacre (Rouen) dans mes jeunes années (j'y croisais d'ailleurs pas mal les Dogs au grand complet - et sans doute l'un des frère Tardy). Le patron, et le producteur des Dogs (qu'est-il devenu, d'ailleurs, avec sa tignasse rouquine ?) était un fan absolu de Dylan - sa boutique regorgeait de bootlegs du Zim. Mon initiateur, c'est LUI. J'avais quoi ? Dix-sept ans tout au plus.

Pour ce qui est d'Olivensteins, tu as effectivement du croiser Eric Tandy qui était employé de la boutique.

Photo d'époque sortie du livret du disque des Olivenstein :



Si l'on en croit la légende, Eric Tandy est le grand échalas à gauche.

ils posent devant un disque de Kiss, voilà la vraie provoc

JeffreyLeePierre a écrit:

kerozen a écrit:

odradek a écrit:

Tenez-moi au courant, j'ai beaucoup fréquenté Mélodies Massacre (Rouen) dans mes jeunes années (j'y croisais d'ailleurs pas mal les Dogs au grand complet - et sans doute l'un des frère Tardy). Le patron, et le producteur des Dogs (qu'est-il devenu, d'ailleurs, avec sa tignasse rouquine ?) était un fan absolu de Dylan - sa boutique regorgeait de bootlegs du Zim. Mon initiateur, c'est LUI. J'avais quoi ? Dix-sept ans tout au plus.

Pour ce qui est d'Olivensteins, tu as effectivement du croiser Eric Tandy qui était employé de la boutique.

Photo d'époque sortie du livret du disque des Olivenstein :



Si l'on en croit la légende, Eric Tandy est le grand échalas à gauche.

Je reconnais la devanture mais ne vois pas Lionel.

C'était en réponse à ton "et sans doute l'un des frère Tardy", j'ai oublié de le mettre en gras dans la citation (comme j'y avais fugitivement pensé).

Notamment pour que tu voies si tu le remettais...

JeffreyLeePierre a écrit:

C'était en réponse à ton "et sans doute l'un des frère Tardy", j'ai oublié de le mettre en gras dans la citation (comme j'y avais fugitivement pensé).

Notamment pour que tu voies si tu le remettais...

Tardy, oui mais vaguement - c'est vieux tout çaa...

odradek a écrit:

JeffreyLeePierre a écrit:

C'était en réponse à ton "et sans doute l'un des frère Tardy", j'ai oublié de le mettre en gras dans la citation (comme j'y avais fugitivement pensé).

Notamment pour que tu voies si tu le remettais...

Tardy, oui mais vaguement - c'est vieux tout çaa...

'ffectivement : Tardi, c'est le dessinateur ; Tandy, ce sont les frères géniaux du punk français
(ou encore la marque d'ordinateurs individuels des années 80, celle du TRS-80, pour les vieux comme moi).

Boah : de toutes façons, ceux qui ont vraiment vécu les seventies ne s'en souviennent pas.

Baptiste a écrit:

Mauvaise nouvelle.
L'auteur de l'article est Pacôme Thiellement.
Gros risque, donc, que ce soit illisible, verbeux et inintéressant.

Ceci dit, sa plume (?) se serait attaquée à une thématique plutôt intéressante : l'Apocalypse dans les textes du Zim.

Ces temps-ci, c'est la fête à Pacôme.

La fête de Pacôme Thiellement : il était hier soir sur le plateau de Frédéric Taddeï, pour s'exprimer sur des sujets aussi rock'n'roll que la montée du FN ou le procès de Chirac...

Il a profité de sa première intervention, sur le premier sujet donc, pour :
- commencer par parler de lui (c'est très fort),
- dire des conneries (c'est plus commun).

Vivement la prochaine...

JeffreyLeePierre a écrit:

Baptiste a écrit:

Mauvaise nouvelle.
L'auteur de l'article est Pacôme Thiellement.
Gros risque, donc, que ce soit illisible, verbeux et inintéressant.

Ceci dit, sa plume (?) se serait attaquée à une thématique plutôt intéressante : l'Apocalypse dans les textes du Zim.

Ces temps-ci, c'est la fête à Pacôme.

La fête de Pacôme Thiellement : il était hier soir sur le plateau de Frédéric Taddeï, pour s'exprimer sur des sujets aussi rock'n'roll que la montée du FN ou le procès de Chirac...

Il a profité de sa première intervention, sur le premier sujet donc, pour :
- commencer par parler de lui (c'est très fort),
- dire des conneries (c'est plus commun).

Vivement la prochaine...

Le plus fort c'est qu'il a continué jusqu'a la fin de l'emmision donnant plus ou moins un avis folklorique sur le proçés Chirac et tenant un verbiage abscon, type devoir de Philo de terminale scientifique, sur l'"affaire Galiano" et la liberté d’expression des hommes publics.
Jolie barbe cependant... ridicule mais jolie...

JeffreyLeePierre a écrit:

Baptiste a écrit:

Mauvaise nouvelle.
L'auteur de l'article est Pacôme Thiellement.
Gros risque, donc, que ce soit illisible, verbeux et inintéressant.

Ceci dit, sa plume (?) se serait attaquée à une thématique plutôt intéressante : l'Apocalypse dans les textes du Zim.

Ces temps-ci, c'est la fête à Pacôme.

La fête de Pacôme Thiellement : il était hier soir sur le plateau de Frédéric Taddeï, pour s'exprimer sur des sujets aussi rock'n'roll que la montée du FN ou le procès de Chirac...

Il a profité de sa première intervention, sur le premier sujet donc, pour :
- commencer par parler de lui (c'est très fort),
- dire des conneries (c'est plus commun).

Vivement la prochaine...

J'ai raté ça.
Par contre, comme j'ai finalement acheté Rock'n Folk, j'ai relu son article.
Attentivement.
C'est vraiment du foutage de gueule.
Un étalage de connaissance gratuit et vide de sens.
En plus, j'ai l'impression qu'il tartine toujours la même confiture, quel que soit le sujet abordé.
Du verbiage, c'est vraiment la définition même du verbiage.
La description d'un fantôme à travers la métaphore du vent.
Il revient à plus de simplicité et d'humilité sur sa conclusion et tout d'un coup il devient intelligible et pertinent.
Mais alors le chemin est pour le moins sinueux avant d'arriver à bon port.

Baptiste a écrit:

Un étalage de connaissance gratuit et vide de sens.
En plus, j'ai l'impression qu'il tartine toujours la même confiture, quel que soit le sujet abordé.
Du verbiage, c'est vraiment la définition même du verbiage.
...
Mais alors le chemin est pour le moins sinueux avant d'arriver à bon port.

Il est peut-être payé à la ligne

Baptiste a écrit:

[
C'est vraiment du foutage de gueule.
Un étalage de connaissance gratuit et vide de sens.
En plus, j'ai l'impression qu'il tartine toujours la même confiture, quel que soit le sujet abordé.
Du verbiage, c'est vraiment la définition même du verbiage.
La description d'un fantôme à travers la métaphore du vent.
Il revient à plus de simplicité et d'humilité sur sa conclusion et tout d'un coup il devient intelligible et pertinent.
Mais alors le chemin est pour le moins sinueux avant d'arriver à bon port.

Tout à fait d'accord. Bonjour le bavardage pédant et finalement inconsistant. Dommage, car on pourrait faire de beaux papiers sur un certain fatalisme dylanien - cf. textes de Huck's Tune, Ain't Talkin' et beaucoup d'autres.

vox populi a écrit:

Chinaski a écrit:

vox populi a écrit:

..Pour lui il ne faut s'accrocher à aucun idéal..Les idéaux sont condamnés à se ramasser la gueule par terre car le monde va naturellement vers sa propre fin et que rien, absolument rien ne pourra changer cet état de fait..La philosophie de Dylan c'est ça...

bah, moi qui n'ai aucun idéal et ne croit pas davantage en l'homme, me voilà donc aussi nihiliste que le Zim

le disciple rejoint son maitre encore une fois!

Le pb de la philosophie fataliste que je pense deviner chez le Zim c'est qu'elle a toujours fait le lit de toutes les dictatures et de tous les obscurantisme..


Mais bon on est pas sur un forum philo hein?

Dommage. J'adhère à fond de Scotch à ta dernière phrase (l'avant-dernière, en fait).