L'album le plus triste...

Sans conteste Hard Rain.

Et vous ?

Empire burlesque ??





ou "blood in the tracks" et "Time out of mind" ..

"hard rain",c'est pas mal aussi.

TOOM est plutôt du genre résigné, non ?

BOTT, oui en effet. Mais HR l'emporte, je trouve, en intensité dramatique (et perd du coup en musicalité, nous sommes d'accord sur ce point).

Je trouve Time They Are A Changing plutôt triste, enfin plutôt fataliste.
Ensuite je sais pas si des albums de Dylan peuvent vraiment être qualifier de joyeux de toute manière.

Aleyster a écrit:

Je trouve Time They Are A Changing plutôt triste, enfin plutôt fataliste.
Ensuite je sais pas si des albums de Dylan peuvent vraiment être qualifier de joyeux de toute manière.

Oui, par exemple Selfportrait est un joyeux bordel...

odradek a écrit:

TOOM est plutôt du genre résigné, non ?

BOTT, oui en effet. Mais HR l'emporte, je trouve, en intensité dramatique (et perd du coup en musicalité, nous sommes d'accord sur ce point).

Oui .. résigné et crépusculaire(comme nous l'avions dit ici même),mais c'est un peu joué sur les mots ..
mais tu raison oui,maintenant que tu le dis .. c'est plus résigné que rééllement triste.

L'album le plus joyeux aurait été plus simple à définir non ?

odradek a écrit:

Aleyster a écrit:

Je trouve Time They Are A Changing plutôt triste, enfin plutôt fataliste.
Ensuite je sais pas si des albums de Dylan peuvent vraiment être qualifier de joyeux de toute manière.

Oui, par exemple Selfportrait est un joyeux bordel...

"Blonde on blonde" aussi ..

Enfin,aucun album n'est joyeux c'est vrai ..
même "nashville skyline",il est apaisé et plus léger mais pas joyeux ..

dylan n'a pas fait beaucoup d'albums tristes je trouve (de ceux que je connais en tout cas)

The Times ..est sombre, avec un un HOllis Brown aussi sec que du bois mort par ex, mais ce n'est pas un album triste. BOTT est triste dans son concept mais pour la musique c'est souvent tout le contraire, la plupart des morceaux sont entrainants . Le seul qui à ma connaissance rentre un peu dans le créneau "album triste" c'est Time out of Mind..Quand à Hard Rain c'est un Live non? ca compte?

PAr contre pour les albums joyeux je trouve que New morning correspond très bien à ce terme

Desire aussi je trouve ...
Rien qu'a écouter "One more cup of coffee ..." où ... "Oh Sister" ..
Bon si on excepte "Mozambique"

The Times they are A-Changing, sans aucune hésitation !

Je sens pas tellement de tristesse, quand j’écoute Toom, plutôt l’odeur du tabac dans les cheveux et le lustre de la nuit sous les doigts – mais pas la tristesse.

Tandis que TTTAAC (c’est tout bonnement merveilleux, ces abréviations) porte toutes les formes de tristesse en lui.
Hollis Brown et North Country Blues sont de bouleversantes chroniques du désespoir ;
Spanish Boots est une chanson sur la tristesse, son éclosion, sa douleur. La résignation et le chagrin sont résumés en une faille (celle entre les deux syllabes de « spanish » au dernier vers – « spanish boots of spaaa… nish leather », sa façon de chanter ce dernier vers briserait le cœur de qui n’en a même pas) ;
One too many mornings n’en parlons pas, ma Vie, écoute seulement cette mélancolie dans sa voix sans illusion et dans sa rue sans réverbères ;
The Lonesome death of Hattie Carroll m’a collé les larmes aux yeux la première fois que je l’ai entendue (et au Palais des Congrès, aussi), c’est le navrement et l’amertume agenouillés sur le triste sol de cette cuisine - pas de problème, je take the rag deep dans ma face à chaque fois ;
et voilà Restless Farewell qui vous achève, vous fait vous souvenir avec nostalgie de choses qu’en réalité vous n’avez même pas vécues, c’est le divin don de Dylan (et non pas les dix dindons de l’âne).

En résumé, heureusement qu’il annonce que les temps vont changer et que le bateau va bientôt arriver, parce qu’on se passerait tous la corde au cou, avec ce disque.

Noulé a écrit:

The Times they are A-Changing, sans aucune hésitation !

Je sens pas tellement de tristesse, quand j’écoute Toom, plutôt l’odeur du tabac dans les cheveux et le lustre de la nuit sous les doigts – mais pas la tristesse.

Tandis que TTTAAC (c’est tout bonnement merveilleux, ces abréviations) porte toutes les formes de tristesse en lui.
Hollis Brown et North Country Blues sont de bouleversantes chroniques du désespoir ;
Spanish Boots est une chanson sur la tristesse, son éclosion, sa douleur. La résignation et le chagrin sont résumés en une faille (celle entre les deux syllabes de « spanish » au dernier vers – « spanish boots of spaaa… nish leather », sa façon de chanter ce dernier vers briserait le cœur de qui n’en a même pas) ;
One too many mornings n’en parlons pas, ma Vie, écoute seulement cette mélancolie dans sa voix sans illusion et dans sa rue sans réverbères ;
The Lonesome death of Hattie Carroll m’a collé les larmes aux yeux la première fois que je l’ai entendue (et au Palais des Congrès, aussi), c’est le navrement et l’amertume agenouillés sur le triste sol de cette cuisine - pas de problème, je take the rag deep dans ma face à chaque fois ;
et voilà Restless Farewell qui vous achève, vous fait vous souvenir avec nostalgie de choses qu’en réalité vous n’avez même pas vécues, c’est le divin don de Dylan (et non pas les dix dindons dits de l’âne).

En résumé, heureusement qu’il annonce que les temps vont changer et que le bateau va bientôt arriver, parce qu’on se passerait tous la corde au cou, avec ce disque.

Ah oui, 100% d'accord ! TTTAAC, il suffit d'écouter, sans même connaître les paroles, "North Country Blues" pour avoir la larme à l'oeil. Et évidemment si on se penche sur les paroles de cette chanson, plus "Ballad of Hollis Brown" et "The Lonesome Death of Hattie Carroll", on a un jolie panorama de la misère humaine. Etsi ces trois chansons ne suffisent pas pour aller faire une mini-dépression dans votre canapé, le ton du reste de l'album suffira amplement pour vous achever. Excepter la chanson-titre, bien entendu, qui en revanche, selon moi, annonce une lueur d'espoir, en tout cas pour Dylan.

Pour les autres albums, je dirais "Blood on the Tracks" (j'arrête les abréviations, ça me gonfle), parce que même si la tristesse de l'album n'est pas vraiment perceptible à la simple écoute musicale comme l'est "The Times They are A Changin", c'est pour moi l'album le plus nu, le plus personnel de Dylan, et à une période où il ne pétait pas la forme. Suffit de jeter un coup d'oeil aux paroles pour s'en rendre compte.

Et bien sûr, "Time out of Mind". Pas besoin d'explications, ça saute carrément aux yeux. Et aux oreilles.

Desmos a écrit:

Ah oui, 100% d'accord ! TTTAAC, il suffit d'écouter, sans même connaître les paroles, "North Country Blues" pour avoir la larme à l'oeil. Et évidemment si on se penche sur les paroles de cette chanson, plus "Ballad of Hollis Brown" et "The Lonesome Death of Hattie Carroll", on a un jolie panorama de la misère humaine. Etsi ces trois chansons ne suffisent pas pour aller faire une mini-dépression dans votre canapé, le ton du reste de l'album suffira amplement pour vous achever. Excepter la chanson-titre, bien entendu, qui en revanche, selon moi, annonce une lueur d'espoir, en tout cas pour Dylan.

Pour les autres albums, je dirais "Blood on the Tracks" (j'arrête les abréviations, ça me gonfle), parce que même si la tristesse de l'album n'est pas vraiment perceptible à la simple écoute musicale comme l'est "The Times They are A Changin", c'est pour moi l'album le plus nu, le plus personnel de Dylan, et à une période où il ne pétait pas la forme. Suffit de jeter un coup d'oeil aux paroles pour s'en rendre compte.

Et bien sûr, "Time out of Mind". Pas besoin d'explications, ça saute carrément aux yeux. Et aux oreilles.

Moi, parfois, quand j’ai trop lu les posts d’Aude Radeck, je ne parle spontanément plus qu’en abréviations, c'est-à-dire que je ne dis que la première lettre de chaque mot, ce qui est très fatiguant quand ce sont de longues phrases et surtout incompréhensible pour les gens qui m’entourent ; il faut une grande claque dans le dos pour me débloquer.

Sinon, je m'en vais de ce pas écouter Blood on the tracks, ça fait longtemps.

ah bon, Noulé ? Explique-moi ça...

Bon sinon, TTTAAC est un tantinet plombé par les rigides TTTAAC, OAPITG et WGOOS, je suis désolé.

When the ships sent le musc et la bataille navale sur fond de ciel biblique.

Sinon ok pour les autres (Boots of Spanish Leather étant ma prière de tous les soirs).

Mais il reste que HR, en tant qu'album, est supérieur en tristesse, je tenais à le dire.

Dites, après les abréviations, vous allez m'épargner le langage SMS quand même?

t1kiet pa lol

Dur de trancher. Je trouve Blood on tracks très triste. On dirait un après midi de pluie en plein mois de Novembre.

Petit joueur a écrit:

Dur de trancher. Je trouve Blood on tracks très triste. On dirait un après midi de pluie en plein mois de Novembre.

Le jour où je l'ai acheté en vinyle, à sa sortie, il pleuvait en effet.

Mais j'ai plutôt souvenir, aux premières écoutes, d'un album tendu entre résignation et colère, avec des moments de jubilation (Jack of heart) qui ne collaient pas avec le reste. Pour tout dire, j'ai mis du temps à juste commencer à en comprendre la cohérence.

La version New-Yorkaise est triste oui (Idiot Wind, notamment).

C'est du Ré, si mes souvenirs sont bons.

TOOM est plutôt du genre résigné, non ?

Je ne sais pas. Je trouve quand même que c'est le plus triste, de ceux que je connais.

Another Side Of Bob Dylan me fait chialer à chaque fois, surtout Ballad In Plain D.
The Times They Are A-Changin' est, comme dit plus haut, plutot un album sec que triste.
Time Out Of Mind est plutot sombre (à ne pas confondre avec de la tristesse).
Knocked Out Loaded, c'est triste d'avoir sortit un album comme celui-là.

Ou alors Selfportrait ?

J'avais pensé à "Blood on the Tracks", mais il est finalement assez lumineux, traversé d'espoir.

Je dirais alors "Dirge" sur Planet Waves, peut-être l'une des plus tristes. "Sara" et "One More Cup of Coffee" sont pas mal niveau mélancolie aussi. Sans parler de "Sad-Eyed Lady of the Lowlands".