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Rogojine This Land Is Your Land
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| Sujet: Articles Jeu 24 Mar - 20:13 | |
| Les 100 meilleurs disques de l'histoire du Rock Juan Victoria (editorial La mascara) Highway 61 revisited - Bob Dylan (CBS 1965) Introduction (1/4)Vous pouvez vous mettre à trembler car nous sommes à l'un des carrefours officiels du phénomène rock. Bob Dylan est l'aventurier le plus digne de cette musique, qu'il vende des apocalypses urbaines ou qu'il ironise sur ces oppressuers qui rabaissent l'art au rang d'objet de divertissement. Son aspect imposant, les piques qu'il lance, ses tourments poétiques et ses mélodies très enviables, ont bouleversé les normes rigides du son, en un pot, Dylan est un génie, je ne serai pas étonné que ce soit le plus grand de tous, en effet avec une étonnante perception linguistique, il est capable de se servir de la musique de tous les coins du monde pour en créer une nouvelle, de lutter contre la vanité et de prêter son talent littéraire aux descriptions sociales sans appel qui déchiraient ses chansons. Il est difficile de savoir qui a donné le plus car sans Dylan, les Beatles n'auraient pas été les Beatles, mais sans eux, Dylan n'aurait pas transformé ses fureurs folk en armement électrique, sans eux et sans la magie ensorcellante de Roger McGuinn et ses Byrds.
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| | | Rogojine This Land Is Your Land
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| Sujet: Re: Articles Jeu 24 Mar - 20:15 | |
| Partie une: (2/4)
Mais Dylan est un vieux renard, et il l'était déjà au début des années soixante, il a en effet commencé sa carrière spectaculaire comme un guerrier folk dasn les clubs du Greewich Village new-yorkais; il venait du Minnesota, où il avait alimenté ses déceptions, sa fatigue et une passion pour le blues rural black, la country et le gospel. Il n'avait pas une grande voix, mais cependant, elle paraissait souvent prodigieuse, presque toujours en fait. Il ébranla l'opinion publique et la presse internationale avec certaines chansons mémorables, on y voyait sa vision caustique du monde, et son inconformité très contagieuse, il est devenu immédiatement l'idole des jeunes militants universitaires pacifistes et de ceux avec des inquiétudes de gauche; la propagande venait de ce jeune garçon contestaire et bélligérant, au visage taciturne qui disait les choses très clairement et qui n'avait pas froid aux yeux. Que se serait-il passé si sa musique n'avait pas changé d'orientation? Je crois que Dylan serait resté ce chanteur acoustique sporadique qui avait surpris par son talent taciturne et son insolence face aux médias, mais je ne pense pas qu'il aurait été apprivoisé ou qu'il aurait fini ses jours dans des troquets crasseux et pleins de fumée. Bob Dylan, je l'ai déjà dit, était brillant, et il ne pouvait que virer de bord, et détruire les idées préconçues qu'on avait à son sujet. Dylan était, et dans un certain sens, est toujours, indéfinissable, conteur intelligent, il sait jouer avec les rêves et les cauchemars de la jeunesse inquiète et en plus, écrivain parfait, il décrit cet étouffement provoqué par le progrès mal compris, les drogues, la dé^pression, l'amour, la guerre, la désespération, la religion...toutes ces constantes qui confondent le cytoyen qui ne veut pas se contentede ces commerçants de bien-être du monde capitaliste.
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| | | Rogojine This Land Is Your Land
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| Sujet: Re: Articles Jeu 24 Mar - 20:16 | |
| Partie deux: (3/4)
Les chansons âpres de Dylan vous transpercent le coeur, imprévisibles et surprenantes, échantillons de l'insatisfaction humaine mais qui en contact avec le rock atteignent le sublime, cela se passait en 1965. ses fans, inconsolables, l'ont accusé de trahison quand il abandonna sa facette folk, ils avaient probablement leurs raisons mais s'il était resté fidèle au chemin tracé par Woodie Guthrie, il se serait enterré à vie, la richesse poétique de ses textes méritait un support sonore plus dense, plus nuancé que le seul accompagnement d'une guitare acoustique. En 1965, il crée deux chefs-d'oeuvre: "Bringing It All Back Home" et "Highway 61 Revisited", tous les deux avec des arrangements électriques qui se mélangent à des compositions émotives. Et c'est à partir de là que sa musique va devenir plus dramatique, plus épique, tout à fait en accord avec l'équipe qui l'accompagne et qui lui facilitent le travail. Les musiciens qui participent à cet album sont complètement impliqués dans la même recherche de Dylan, il serait en effet impossible d'obtenir une si belle rencontre sasn la complicité de Al Kooper, merveilleux clavier et compositeur, et de Mike Bloomfield, guitariste de blues blanc, beatnick convaincu, c'est l'homme plein deressources qui se balade partout avec sa guitare, très à l'aise. Kooper et Bloomfield étaient parfaits pour aider Dylan dans son ascencion vers le haut du podium du rock, alors occupé par les groupes britanniques, qui utilisaient tous les trucs qu'ils connaissaient pour convertir les découvertes des américains, à l'anglais des îles, en les écrivant de nouveau à leur manière.
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| | | Rogojine This Land Is Your Land
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| Sujet: Re: Articles Jeu 24 Mar - 20:17 | |
| Partie Trois: 4/4
Dans "Bringing It All Back Home" nous retrouvons des chansons plus connues que dans l'album suivant, et même plus symboliques ("Subterranean Homesick Blues", "She Belongs To Me", "Maggie Farm", "Love Minus Zero", "No Limit", "Mr Tambourine man", "It's alright Ma (I'm Only Bleeding)" ou "It's All Over Now, Baby Blue" monumentale), mais ce qui a été semé avec ce disque va mûrir dans "Highway 61 Revisited" avec un accent plus bluesy dasn le contexte global, avec des accents plus mordants et même des textes plus audacieux, un peu surréalistes, mais très proches du rock que l'on ressent dans tout l'album. On ne peut pas séparer ces deux 33T du dylan de 1965, sa résolution de choisir un son que ses fans ne partageaient pas; et je continue à croire que "Highway 61 Revisited" raconte plus en détail les inquiétudes de son créateur, motivé par les vagues pop que l'on retrouve dasn "It Takes a Train to Cry" et dont on peut profiter dans "Queen Jane Approximately", où il attaque avec cruauté la bétise de Joan Baez, qui se collait à lui comme une sangsue. Il se sert du blues avec habileté dans "Tombstone Blues", "From a Buick 6" et aussi dans la chanson qui sert de titre à l'album, sasn oublier "Just like Tom Tumb's Blues" si profonde, et qui n'a rien à voir avec "Ballad of a Thin man", un des succès de cet album, coriace et chaude, presque tragique sur un fond de piano qui vous subjugue et vous hypnotise. Les deux meilleures sont "Desolation Row" avec un arrière-goût folk, onze minutes d'agonie romantique et "Like a Rolling Stone", la seule production de Tom Wilson, en effet le reste est produit par Bob Johnston, ce qui revient à dire que le producteur était Dylan lui-même, car Johnston était trop timide pour s'imposer à l'égo de Dylan et ne s'occupait en fait que de la coordination. A propos de "Like a Rolling Stone", je ne peux dire qu'une seule chose: c'est une des plus belles créations de ce charmant épouvantail converti à la fièvre du rock.
Juan Victoria | |
| | | Broots Quinn The Eskimo (The Mighty Quinn)
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| | | | Rogojine This Land Is Your Land
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| Sujet: Re: Articles Jeu 24 Mar - 21:15 | |
| Il (elle) recommande aussi les trois disques de Dylan suivants: "Bringing It all Back Home", "Blood On The tracks" et... "New Morning" !!! New Morning!! Et y a pas Blonde On Blonde??? J'ai brulé le livre.. | |
| | | High Water This Land Is Your Land
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| | | | Rogojine This Land Is Your Land
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| Sujet: Re: Articles Sam 26 Mar - 0:13 | |
| Les 100 meilleurs albums de l'Histoire Juan Victoria Blonde On Blonde - Bob Dylan (CBS 1966) "C'est la troisième fois que Bob Dylan fait irruption sur le marché avec un disque du haut de gamme, avec des nuances poétiques et des paysages surréalistes. c'est la vengeance de celui qui avait été traité d'idéaliste corrompu par le rock, et cependant on y retrouve des arrangements de blues et un peu du folk de ses débuts. "Blonde On Blonde" n'est pas un album énorme, il n'y a pas de chants allégoriques à la misère humaine, enfin pas d'une façon aussi évidente qu'avant; Dylan n'est plus aussi amer et on y trouve même un peu d'espoir infantile dans de nombreuses chansons, mais on devine aussi une inquiétude de recherche qu'on n'avait pas encore remarquée; "Blonde On Blonde" est un disque d'amour, du point de vue de son auteur, un disque qui parle de l'utopie de trouver la compagne idéale, on a comparé cet album à une oeuvre de Bergman, la poursuite d'un rêve qui n'est pas de ce monde, ce monde plein de trahison, d'intêret et d'égoisme. Dylan a confiance en lui, et aussi dans le bon côté des autres, il arrive même à paraitre sans défense avec un côté plus humain, sans artifice. c'est ainsi que les chansons qu'il compose pour cet album sont agréables, il ne tombe pas dasn les excès instrumentaux et nous ressentons son état d'âme tranquille. A la sortie de "Blonde on Blonde", on a dit que ce chef d'oeuvre était le chef-d'oeuvre de Dylan, le plus expérimental, le point culminant du chemin commncé avec "Bringing It All Back Home". C'est vrai que c'est moins abstrait que d'habitude, splendide dans des morceaux qui décrivent des personnages ou des situations et moins sarcastique, moins tyrannique et donc moins cynique. Le public est ému par la beauté de ce septième album, il compte toujours sur Al Koopper, qui met la sauce à ses mélodies avec des sentations soul à la manière de Curtis Mayfield, il engage son ami personnel, Robbie Robertson des "The Band", pour tempérer et remplacer Mike Bloomfield, qui était trop rude pour cette occasion, il adoucit le contexte de sa poésie, et il obtient ainsi un intimiste magistral dans des instantanées de pop tristes et très belles comme "Visions Of Johanna" et "Just Like a Woman" un compromis avec le romantisme de sa jeunesse, il n'avait pourtant que 25 ans! Le blues est plus que jamais présent dans certaines chansons réunies ici, évoluant entre des paramètres raciaux: "Leopard-Skin pill-box Hat" "Pledging my Time" ou "Obviously Five Believers" où il rend un hommage à "Smokestack Lightin" de Howlin' Wolf. Tandis que le rock est tout à fait réussi (un peu de psychédélique, de RnB, et de pop) dans des apothéoses comme "I Want You" , "Stuck Inside of Mobile With the Menphis Blues Again", "Most Likely You Go Your Way(and I'll Go Mine)" et la archi-connue "Absolutely Sweet Marie". On retrouve aussi ce talent inclassifiable de Dylan dans les ambiances de foire de "rainy Day Women 12&35", des soupirs vocaux dans "One Of Us Must Know (Sooner or Later)" ou des descriptions grandioses au chaud parfum affectif de "Sad-eyed Lady of the Lowlands", une chanson d'une folle innocence qui couvre toute la face 4, une plaidoirie vibrante en forme de visions et de musique." Juan Victoria
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| | | Rogojine This Land Is Your Land
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| | | | High Water This Land Is Your Land
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| Sujet: Re: Articles Sam 26 Mar - 0:17 | |
| Très intéressant cet article, merci! | |
| | | Rogojine This Land Is Your Land
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| Sujet: Re: Articles Dim 27 Mar - 19:43 | |
| Pendant que j'y étais avec les 100 meilleurs disques de l'histoire du rock...j'use le filon Le classement, par catégorie. On peut être d'accord, on peut ne pas être d'accordLes années 50 (Les débuts)Chuck berry: Is on top Elvis presley: Rock'n Roll Bo Diddley: Hey! Bo Diddley Buddy Holly & The Crickets: The Chirping Crickets Gene Vincent & The Blue Caps: Gene Vincent & The Blue Caps Dick Dale & his Del-tones: King of the surf guitar Dion: Runaround Sue Rn'B et Beat (La réponse britannique)The Rolling Stones: Beggars Banquet The Kinks: Lola versus powerman and the money go round Them: The angry young them The animals: The house of the rising sun The who: Sings my generation Yardbirds: Roger the engineer The rolling Stones: Aftermath The kinks: Something else Le Mouvement psychedélique (Le plus fleuri)The Beatles: Sgt. Peppers Lonely Hearts Club band The byrds: younger than yesterday The velvet underground and nico: The velvet underground and nico The 13th floor elevators: Psychedelic sounds of... Eric Burdon & The Animals: The Twain shall meet Question Mark and The mysterians: 96 tears The box tops: The letter/Neon Raimbow The Doors: the Doors Buffalo Springfield: Buffalo Springfield Blood, sweat & tears: Child is father to the man The Lovin' spoonful: Daydream Blues magoos: psychedelic Lollipop Pink Floyd: The piper at the gates of dawn Jefferson Airplane: Volunteers Grateful dead: American Beauty The Beatles: Revolver Traffic: Mr. Fantasy The Jimi Hendrix Experience: Are you experienced Donovan: Sunshine Superman Love: Forever Changes Spirit: The family that play together The velvet Underground: White Light/ White Heat Creedence Clearwater Revival: Cosmo's factory Flamin' Groovies: Supersnazz Santana: Abraxas The Beatles: The Beatles Crosby, Stills, Nash & Young: Déjà Vu Fairport Convention: Babbacombe Lee Faune 70's (le Rock Progressiste et le Glam 74)The Stooges: Fun House T.Rex: The Slider David Bowie: The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars Blue Cheer: Vincebus Eruptum Alice Cooper: Love It To Death Caravan: In The Land Of Grey And Pink The Allman Brothers Band: At Fillmore East Free: Fire And Water King Crimson: Islands Led Zeppelin: Led Zeppelin IV The Who: Quadrophenia Kevin Ayers: Bananamour Cockney rebel: The Psychomodo Petto dello And Friends: Into Yours Ears Lynyrd Skynyrd: Pronouced Leh-Nerd Skin-Nerd AC/DC: High Voltage Les Voix noires (Soul du sud américain et autres passions)Marvin Gaye: What's Going On Otis Redding: Otis Blue The Impressions: People get ready James Brown: Sex Machine The Supremes: A' Gogo The Temptations: All directions Bob Marley & The Wailers: Natty Pread Punk Et New Wave (Les dernières générations)The Clash: London's calling Sex Pistols: Nevermind the Bollocks, Here's The sex Pistols Elvis Costello & The Attractions: This Year's Model The B-52's: The B-52's Talking Heads: Remain In Light The Jam: All Mod Cons Joy Division: Closer Graham Parker & The Rumour: Squeezing Out Sparks Husker Du: Candy Apple Grey Pixies: Doolitle Les Inclassables (les illuminés et les marginaux)Bob Dylan: Highway 61 Revisited Lou Reed: Berlin Neil Young And Crazy Horse: Zuma Brian Eno: Here Come The Warm Jets Faust: Sofar J.J Cale: Okie Badfinger: No Dice Kim Fowley: Outrageous Van Morrison: Astral weeks John Lennon: Imagine Paul McCartney And Wings: Band on the Run Elliot Murphy: Night Lights John Cale: Paris 1919 Lou reed: transformer Iggy Pop: New Values Bob Dylan: Blonde On Blonde Kraftwerk: Radio-activity Patti Smith: Horses The Mothers Of Invention: Freak Out! Gram Parsons: GP Tom Waits: Blue Valentine David Bowie: Scary Monsters Paul Kelly & the Coloured girls: Gossip | |
| | | Rogojine This Land Is Your Land
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| Sujet: Re: Articles Lun 28 Mar - 21:46 | |
| - Citation :
Busy Year for Bob Dylan:
Tours, Scorsese movie and outtakes album slated for 2005
Bob Dylan may need more than one cup of coffee for the road in 2005: The sixty-three-year-old legend's schedule includes a spring tour with country veteran Merle Haggard, a possible repeat of last summer's outing with Willie Nelson, the paperback release of his best-selling memoir, Chronicles: Volume One, and a Martin Scorsese-helmed documentary.
First up is the two-month-long tour with Haggard, beginning Monday in Seattle. The country singer-songwriter's 1969 hit "Okie From Muskogee" ("We don't burn no draft cards down on Main Street") assailed the counterculture that claimed Dylan as a leader. But the sixty-seven-year-old Haggard says he's "as big a Bob Dylan fan as anybody. I haven't been a show opener for years, and I wouldn't open for just anybody. But I'm honored to do it for Bob. There's a lot of similarities between us: We both play guitar, we both live in America and we're both probably better songwriters than we are singers."
Haggard says he hasn't yet bought a copy of Chronicles, but more than 500,000 others have. "It's an enormous success -- one of the best-selling memoirs of the year," says David Rosenthal, executive vice president of the book's publisher, Simon & Schuster, "Everything about this book has exceeded our expectations." Chronicles was nominated for a National Book Critics Circle Award, with a winner to be announced on March 18th. (Another date to watch: Pulitzer Prize nominees are unveiled on April 4th.) A paperback version is due in October. Simon & Schuster also plans to publish Chronicles: Volume Two, but don't expect Dylan to deliver a manuscript anytime soon. "It'd be wonderful to have it in the next few years," says Rosenthal. "But we'll get it when we get it."
The excavation of Dylan's past will continue in Scorsese's two-part documentary, No Direction Home, due to air on PBS in September, followed by a DVD release. The three-and-a-half-hour film will draw from ten hours of taped Dylan interviews, conducted by his manager, Jeff Rosen. Using previously unseen footage from Dylan's archives, the movie will reportedly focus on the start of his career, from 1961 to 1966. "It's nonfiction -- maybe," Scorsese said in January. "With Bob Dylan, you never know."
A two-CD collection of outtakes and live recordings used in the film is tentatively set for an August 16th release, as the seventh volume in Dylan's Bootleg Series. The documentary will also spawn the Bob Dylan Scrapbook, which will include Dylan artifacts such as lyric sheets and contracts.
Meanwhile, Dylan is in the early stages of planning a second tour with Nelson. As for a new studio album, Dylan told Rolling Stone in October that he has "a bunch" of new songs written and that he hoped to record them "sometime in the beginning of the year."
BRIAN HIATT (Posted mars 04, 2005)
http://www.rollingstone.com/news/story/_/id/7087220/bobdylan?pageid=rs.Artistcage&pageregion=triple3
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| | | Rogojine This Land Is Your Land
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| Sujet: Re: Articles Mar 29 Mar - 22:58 | |
| Un site (en anglais) pour voir les dernières infos..il n'est pas spécialement consacré à Dylan, mais pas mal d'articles le concernent. http://www.topix.net/who/bob-dylan | |
| | | Broots Quinn The Eskimo (The Mighty Quinn)
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| Sujet: Re: Articles Ven 1 Avr - 23:51 | |
| trop brouillon pour moi, ca me donne mal a la tete | |
| | | Rogojine This Land Is Your Land
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| Sujet: Re: Articles Mer 27 Avr - 19:17 | |
| Tangled Up in BobIn all of American pop culture, there's no obsession that comes close in intensity or complexity to the strange and tender madness that is Dylanology By Mark Jacobson Someday, no doubt, when the keepers of the tower officially allow that Bob was one of the two or three greatest American artists of the second half of the twentieth century, Dylanology will be boiled down to a standard three credits, a dry bonepile of jewels and binoculars to squeeze in between the Yeatsology and Whitmanology. You might even be able to major in Dylanology, hand in papers on the interplay between Deuteronomy and Dock Boggs in Bob's middle period. But for now, even as the Dylan economy grows each day (a mint copy of the rare stereo version of Freewheelin', which contains four extra songs, goes for $20,000), Dylanology, the semi-sub rosa info jungle of writers, fanzine publishers, collectors, web page keepers, DAT tapers, song analyzers, old girlfriend gossips and more, retains a bracing hit of democratic autodidacticism, a deep-fried aroma of overheated neocortices. "We are fanatical because we are fanatics," says the indefatigable Paul Williams, author of more than twenty-five books, whose Bob Dylan: Performing Artist 1960-1973, Bob Dylan: Performing Artist 1974-1986 and the ongoing Bob Dylan: Performing Artist 1987-2000 will likely approach an aggregate 1,000 pages before he's done. Speaking of his Bob "compulsion," Williams, who is also the former literary executor of Philip K. Dick's estate, says, "If Shakespeare was in your midst, putting on shows at the Globe Theatre, wouldn't you feel the need to be there, to write down what happened in them?" Williams, who put Dylan on the cover of Crawdaddy magazine, which Williams founded in 1966, is a believer in what he calls "the process." For him, the more than forty conventional, non-bootleg recordings put out by the artist since 1962 are just the blueprint, the starting point, since Dylan, famous for a restless ambivalence toward his own creations, is constantly changing these songs in performance. This means Williams, who solicits donations from Dylan fans so he might continue his work, spends a lot of time comparing and contrasting tapes made at the thousands of shows Bob has given since 1961, which adds up to a lot of alt.versions of "All Along the Watchtower" (1,125 live performances as of January 1st, 2001, according to Glen Dundas' Tangled Up in Tapes, as compared to 1,008 for "Like a Rolling Stone," 175 for "The Lonesome Death of Hattie Carroll," 53 for "Visions of Johanna," 22 for "Ring Them Bells," and one each for "Oxford Town" and "Bo Diddley"). "Writing a book about Bob Dylan is a twenty-four-hour-a-day, seven-day-a-week, 365-day-a-year project," Williams says. This comprehensive approach is standard in D Studies. Bob is a big topic, getting bigger all the time, as he continues to flummox presumptions of reclusiveness by barnstorming 100 dates a year, churning up ever more Dylanology in his wake. Clinton Heylin's recent update of Bob Dylan: Behind the Shades Revisited now tips in at 780 pages, a strain on the bookshelf that also includes Heylin's Bob Dylan: A Life in Stolen Moments -- a day-by-day account of Dylan's doings from the years 1941 to 1995. Even more colossal is Michael Gray's ever-expanding revise of Song and Dance Man III -- The Art of Bob Dylan, which now stretches to 918 pages, including a 111-page chapter titled "Even Post-Structuralists Oughta Have the Pre-War Blues." But even this seems curt compared with Oliver Trager's forthcoming (release is timed to Dylan's sixtieth birthday, on May 24th) Back Pages: The Definitive Encyclopedia of Bob Dylan. Talk about bringing it all back home (the UPS man who delivered the 1,179-page manuscript to my house was puffing hard): This deeply annotated sprawl of song analysis and cool gossip is enough to keep D fans occupied through a short nuclear winter. It does not stop, as witnessed by the more-than-5,000-item sales list put out by Rolling Tomes Inc., the Bob megalopolis run by the charming Mick and Laurie McCuistion out in Grand Junction, Colorado. In addition to their quarterly On the Tracks, the McCuistions, who have four full-time employees engaged in what Laurie calls "Bob work," recently added a monthly newsletter titled "Series of Dreams," because, as Laurie says, "there's just so much stuff happening all the time." As everyone agrees, the current red-hot center of Dylanology is Bill Pagel's Boblinks Web site, based in Madison, Wisconsin, which, in addition to posting a set list (and several highly personalized reviews) within a half-hour of Bob leaving the stage in any part of the world, also offers access to more than 300 other Dylan pages. Here, along with linkage to Sony's own "official" Bobdylan.com and its mighty lyric finder, one encounters the various personal Dylan shrines, cyber tours of Hibbing, Minnesota (where signs welcome the traveler to the "home of Kevin McHale"), hundreds of interviews with the Bobhead and numerous pages such as "A Lily Among Thorns: Exploring Bob Dylan's Christianity." "Lily" offers a compendium of Dylan's Slow Train/Saved-period brimstone preaching: On one particular tempestuous evening in Tempe, Arizona, the Rev. Bob, in a sin-killing lather over persistent cries of "Rock & roll!!!" screams, "If you want rock & roll, you can go down with rock & roll! You can see Kiss! You can rock & roll all the way down to the Pit!" Displaying ecumenicalism befitting its seeker hero, Boblinks also features "Bob Dylan: Tangled Up in Jews." The site offers "highlights of Dylan's Judaic journeys," such as "changing his name from Zimmerman," "studying with Lubavitch Hasidim," and a description of the First Annual Bob Dylan Ceremonial New Year's Bread Toss, "in which Bob's rabbi shares where it's at and The Man himself blows the Jewish horn." On Boblinks, one notes that a lot of the good Bob Web pages have already been claimed. Breadcrumbsins is taken. Foggyruinsoftime is taken. So is cowboyangelsings, powergreedandcorruptableseed, fantasticcollectionofstamps, and expectingrain.com. The latter is maintained by the genial Karl Erik Andersen, who works in the national library in a small Norwegian town astride the Arctic Circle and is happy to tell you how he rigged up a wireless system so he can listen to Bob while he shovels snow, which is most of the time. Still, with more than 500 Bob song titles to choose from, many site names remain. As of this writing, such desirable addresses as huntedlikeacrocodile.com, bleachersoutinthesun.com, IstayedupallnightintheChelseaHotelwritingSadEyedLadyoftheLowlandsforyou.com, Iputmyfingerstotheglassbowedmyheadandcried.com and hitthatdrummerwithapiethatsmells.com are all available. So many quotations, so many conclusions written on the wall, I needed not remind myself as I went out walking through Greenwich Village a few days ago. Dylan can spend the rest of his life inside whatever gated Eden in Malibu, but the Village will always be the mystic Mississippi Delta of Dylanology -- Bob Ground Zero. Over there, downstairs at 116 MacDougal, where a bar called The Wreck Room is now, that was the Gaslight. Dylan sang "Talkin' John Birch Paranoid Blues" there, before Dave Van Ronk did "Cocaine Blues." Upstairs was the Kettle of Fish, the bar where Dylan hung with the despondent Phil Ochs and once brought the Supremes, blowing blowsy folkie minds. Around the corner was the sainted Gerde's Folk City. Across Washington Square Park, now outfitted with surveillance cameras by Rudy Giuliani, was the Hotel Earle, currently renovated for tourists but then scruffy and bleak, $19 a week, home to Bob back in 1962. That was a whole other Dylanological epoch, I thought, strolling, most positively, to the West 4th Street subway station to take the ever-adventurous D train uptown to 59th Street. I was on the way to talk to my old acquaintance A.J. Weberman, who is both the inventor of the term Dylanology and the discipline's most reviled figure. As students of primeval D-ology know, A.J., who quit college in 1968 to create the first computer-generated Dylan Word Concordance, is most famous for going through Bob's garbage. This "garbology" action was part of a full-scale assault launched by the Dylan Liberation Front, a bunch of Yippie pot smokers who thought Dylan, the most angel-headed head of the generation, had fallen prey to a Manchurian Candidate-style government plot to hook him to sensibility-deadening hard dope. These findings were based on A.J.'s highly idiosyncratic interpretations of "Dylan's secret language," a code that, once cracked, revealed words like "rain" and "chicken" (as in "the sun is not yellow -- it's chicken!") to actually mean "heroin." It was Dylan's addiction that led the poet to make sappy records like Nashville Skyline and New Morning when his great gift could have been better used speaking out against Vietnam, A.J. contended. "Dylan's brain belongs to the People, not the Pigs!" was among the fervent cries back in 1970, as A.J. led the forty or so smelly hippies in his Dylanology class to Bob's home at 94 MacDougal Street, where they screamed for Dylan to "crawl out yer window" and answer charges that he had been co-opted. After an unsolicited DLF-inspired block party for Dylan's thirtieth birthday, which resulted in the NYPD shutting down Bleecker Street, and a long series of hectoring phone calls (the tapes were compiled on a Folkways Records release entitled Bob Dylan vs. A.J. Weberman, now a major Bob collectible), Dylan struck back. Three decades later, A.J., now fifty-five, his once-wild mane receded to silver fringe (but still talking very fast), recalls the incident, one of the more colorful in the often drearily hagiographic Dylanological chronicles: "I'd agreed not to hassle Dylan anymore, but I was a publicity-hungry motherfucker. . . . I went to MacDougal Street, and Dylan's wife comes out and starts screaming about me going through the garbage. Dylan said if I ever fucked with his wife, he'd beat the shit out of me. A couple of days later, I'm on Elizabeth Street and someone jumps me, starts punching me. "I turn around and it's like -- Dylan. I'm thinking, 'Can you believe this? I'm getting the crap beat out of me by Bob Dylan!' I said, 'Hey, man, how you doin'?' But he keeps knocking my head against the sidewalk. He's little, but he's strong. He works out. I wouldn't fight back, you know, because I knew I was wrong. He gets up, rips off my 'Free Bob Dylan' button and walks away. Never says a word. "The Bowery bums were coming over, asking, 'How much he get?' Like I got rolled. . . . I guess you got to hand it to Dylan, coming over himself, not sending some fucking lawyer. That was the last time I ever saw him, except once with one of his kids, maybe Jakob, and he said, 'A.J. is so ashamed of his Jewishness, he got a nose job,' which was true -- at least in the fact that I got a nose job. . . ." It was all too bad, A.J. said now, remembering how Dylan reportedly offered him a series of jobs if he would stop his "Free Bob" campaign. "He said I could be his chauffeur, but I told him I don't know how to drive. Then he said I could be his prompter. But I said, 'Forget it! It's not going to work! I'm the one person you can't buy out.' In retrospect, that was a sad mistake. I could have had a career as a rock critic or something, and not as a pot dealer, and not, you know, ended up where I'm going to end up." This was the news. Just the week before, A.J. had been in the Union County Correctional Facility, finally busted by the Feds for allegedly running a marijuana-delivery service. He was out on $100,000 bail, looking at a possible ten years in the joint. When I called to ask if he was going to be home, he shouted, "Of course I'm going to be home, moron! I'm under fucking house arrest!" And there he was, the supposed Anton LaVey of Dylanology, with a plastic monitoring device snapped to his ankle, on the terrace of his apartment overlooking Central Park that had once been home to Antoine de Saint-Exupery, author of The Little Prince. It was a far cry from the old days at the Bleecker Street bunker, where A.J.'s famous Dylan Archives were zealously guarded by Dobermans. "As fate would have it," A.J. noted with bitter amusement, "the Feds watched my office and saw me throw away these big huge wrappers from the pot in the garbage, and they used that to get a search warrant. So the garbologist got caught with his own garbage." This irony was not missed by the current generation of Dylanologists, the postings of whom can be found on the popular Usenet site rec.music.dylan. Under the thread "Weberman in jail!! I bet Bob is laughing," D fans rejoiced with comments like "not so instant karma but I'll take it" and the inevitable "don't need a Weberman to know which way the wind blows." Dismissing this, A.J. stood by his recent highly controversial claims, notably that Dylan is suffering from AIDS, supposedly contracted from a dirty needle. As always, the proof was in the song interpretation, A.J. contended, especially in "Disease of Conceit," "Dignity" and the overall doomsday pall of the 1997 Time Out of Mind album. To show me what he meant, A.J. rang up his own Bob page, Dylanology.com. But there was a problem. The site, written by A.J. himself almost exclusively in JavaScript, uses so much memory it often crashes computers. A.J. never noticed this until the Feds seized his high-powered system in their raid on his office. Now, forced to make do with a less zippy older machine, he found that Dylanology.com kept getting blown off the screen. "Fuck this!" A.J. screamed, smacking the computer; the whole thing was a disaster, especially since, along with everything else, the government had confiscated the Web site's backup discs. "Yeah, Dylan's going to be glad I'm going to jail all right," A.J. began to spritz, getting that look in his eye. "This is going to revitalize his career! He's going to be so inspired by my downfall he'll write five great songs by next week! Dylan'll owe me for this!" But then Weberman's wife and kid came into the room. The idea that he might not see them for a long time stopped the old Dylanologist in his tracks. After a moment, he said, "You know, I come from a people that, they looked at every word in the Bible, and they commented on it, then they commented on the comments. In the Torah, the Gemara, the Mishna. They know it so well, they look at a word on a page and tell you what word is behind it on the opposite page. They studied genes and interiors of things like maps of the heart. So it doesn't matter what people think about me and Bob Dylan. Because he's from the same place I'm from. And that's the real Dylanology . . . and that never stops no matter what's gonna happen to me." Excerpted from Rolling Stones 866, April 12, 2001 | |
| | | High Water This Land Is Your Land
Nombre de messages : 777 Localisation : France Date d'inscription : 17/03/2005
| Sujet: Re: Articles Jeu 28 Avr - 11:44 | |
| (Source:«Les écrivains du Rock»: Magazine littéraire n°404, décembre 2001)
BOB DYLAN - l'aventure de Tarantula -, par Michka Assayas
«Les états unis (sic) c'est Pas (re-sic) à l'abri du son - vous pourriez croire que rien ne peut atteindre ces dizaines de milliers qui vivent derrière le mur du dollar - mais votre crainte Peut (re-re-sic) produire la vérité»: à lire cette traduction par Daniel Bismuth du fragment «Irresponsable fracas nocturne», je me sens transporté trente ans en arrière. En ce temps-là, le courrier des lecteurs de Rock Folk accueillait des écrits de ce style, où des lycéens à longue écharpe, se morfondant dans quelques lycée de Brest, Strasbourg ou Grenoble, se fantasmaient en poètes beat newyorkais révolutionnaires. 1971: année de parution française de Tarantula, unique livre signé par Bob Dylan. (parenthèse - ce n'est plus le cas aujourd'hui depuis la parution des Chronicles fin 2004 - fin de la parenthèse) Sur les circonstances de sa parution, l'homme ne s'est guère étendu. Les rares fois où il en parla, il s'en tint à des réponses floues, choisissant toujours, si l'on peut dire, de botter en touche. Rappelons les faits: fin 1965, Dylan, au cours d'une conférence donnée à la presse peu de temps après la publication explosive de Like A Rolling Stone et de l'album Highway 61 Revisited, mentionne vaguement la publication d'un «<livre» à venir. La nouvelle se diffuse, et puis plus rien. En juillet 1966, peu de temps après la publication de Blonde On Blonde, il est victime du fameux accident de moto sur lequel ses admirateurs vont gloser à n'en plus finir. Il se retire à la campagne et passe à autre chose. Pourtant, le livre existe, suite de fragments poétiques, proches des textes sans queue ni tête que Dylan avait fait imprimer sur les pochettes de certains de ses albums. Le livre, comme l'explique le préfacier de 1971, en était arrivé au stade des épreuves: il manquait juste qu'elles soient revues et corrigées, exercice auquel le maître omit de se plier. Des extraits en sont publiés par la bande jusqu'à ce que Dylan, cinq ans plus tard, offre «sa» version, officiellement publiée par l'éditeur Macmillan. A part le titre, qui offrit son nom à une librairie célèbre dans le petit monde de la contre-culture, ce ne fut pas un événement. D'ailleurs, de 1971 à 1973, Dylan disparut presque complètement de la scène, ne publiant presque aucun enregistrement. Etrangement, le commentaire le plus explicite que Dylan ait accepté de livrer sur cette aventure insolite est très récent. Il l'a fait au détour d'une excellente interview réalisée par un journaliste de La Repubblica en septembre dernier, à l'occasion de la promotion de l'album Love And Theft. Dylan a d'ailleurs relevé, au cours de cet entretien, qu'il entreprenait d'écrire son autobiographie, dont le premier tome est annoncé par l'éditeur Simon & Schuster pour courant 2002 .(parenthèse - il y a donc eu deux petites années de retard - fin de la parenthèse) «Ça se passait brutalement à cette époque. Jamais je n'avais eu la moindre intention d'écrire un livre. Un jour, quelqu'un a demandé à mon manager (NDLR: Albert Grossman): il écrit toutes ces chansons, mais qu'est-ce qu'il écrit d'autre? Il écrit des livres, peut-être. Et mon manager a sans doute dû répondre: oui, bien sûr, évidemment qu'il écrit des livres, d'ailleurs, nous sommes sur le point d'en publier un. Je crois que c'est à cette occasion qu'il a conclut l'affaire: après, il a fallut que j'écrive le livre. Il me faisait souvent des coups comme ça.» «Maggie-la-verte à l'impiété d'opérette & sa troupe de septs manteaux faisant luire & frémir les laitières & porte de grange grinçante qui claque, etc.»: il y en a plus de deux cents pages comme ça. Parfois, on tombe sur des bribes de fumisteries drôlatiques: «après dispersion des lacrymos, nous constatons que le farfadet a une main bandée & sa barbe s'est envolée». Comme l'a écrit un illustre inconnu, si on se souvient des années 60, c'est qu'on ne les a pas vécues. Dylan, lui, les a vécues à plein, et l'existence de Tarantula en est le déroutant témoignage. | |
| | | Broots Quinn The Eskimo (The Mighty Quinn)
Nombre de messages : 521 Localisation : de l'autre coté de la frontière Date d'inscription : 28/01/2005
| Sujet: Re: Articles Mer 4 Mai - 19:32 | |
| l'article est interessant mais tu devrais refaire la mise en page | |
| | | Oyster This Land Is Your Land
Nombre de messages : 9040 Localisation : In the pines Date d'inscription : 19/04/2005
| | | | Rogojine This Land Is Your Land
Nombre de messages : 234 Localisation : Nantes Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: Re: Articles Mar 10 Mai - 15:38 | |
| - Mr. Oyster a écrit:
- Les temps ont bien changé...
Non, pas du tout. On ne dit pas "les temps ont bien changé" On dit: Things have changed "People are crazy and times are strange I'm locked in tight, I'm out of range I used to care, but things have changed" Elle est sur la BO de Wonder Boy et sur le best of "The essential" (2000) | |
| | | Oyster This Land Is Your Land
Nombre de messages : 9040 Localisation : In the pines Date d'inscription : 19/04/2005
| Sujet: Re: Articles Mer 11 Mai - 10:27 | |
| Ouaip, c'est une super chanson, tant par la musique que le texte. Je l'écoute souvent en parallèle de The Times They Are A Changin' ; on peut y voir (ou plutôt y entendre) un écho, doublé d'une belle désillusion.
Sur The Essential, elle vient juste après Not Dark Yet, non ? C'est bien dans la continuité je trouve ! | |
| | | Rogojine This Land Is Your Land
Nombre de messages : 234 Localisation : Nantes Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: Re: Articles Mer 11 Mai - 20:06 | |
| - Mr. Oyster a écrit:
- Ouaip, c'est une super chanson, tant par la musique que le texte.
Je l'écoute souvent en parallèle de The Times They Are A Changin' ;on peut y voir (ou plutôt y entendre) un écho, doublé d'une belle désillusion.
Sur The Essential, elle vient juste après Not Dark Yet, non ? C'est bien dans la continuité je trouve ! A la manière de Clint Eastwood dans Impitoyable Clint Eastwood, tout ce qu'il fait se transforme en or, ça me dégoute Ils prennent tout le talent, ils laissent rien aux autres, ces rustres | |
| | | High Water This Land Is Your Land
Nombre de messages : 777 Localisation : France Date d'inscription : 17/03/2005
| Sujet: Re: Articles Ven 13 Mai - 10:37 | |
| - Broots a écrit:
- l'article est interessant mais tu devrais refaire la mise en page
c'est-à-dire? | |
| | | Broots Quinn The Eskimo (The Mighty Quinn)
Nombre de messages : 521 Localisation : de l'autre coté de la frontière Date d'inscription : 28/01/2005
| Sujet: Re: Articles Ven 13 Mai - 16:08 | |
| ben il y a marqué et un peu partout | |
| | | High Water This Land Is Your Land
Nombre de messages : 777 Localisation : France Date d'inscription : 17/03/2005
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