Films

La dernière fois que je l'ai vu, j'ai trouvé le scénar un peu noeud.
Disons : niveau rebellion ado de base.

Mais Patrick, ah Patriiiiiiiiiiiiiiiiick !

Il faut y aller pour les images et pas pour l'histoire.
Le scénario se limite à un accident et une tentative de rentrer sur Terre.
Mais les images sont splendides, et c'est la première fois que je vois un film avec un VRAIE 3D, utile, présente du début à la fin.

A voir au cinéma, le DVD n'aura pas grand intérêt.

J'ai vu ça, cet après-midi. Évidemment, le scénario n'est pas épais... paraît-il. C'est un survival. Sorte de film catastrophe ou de survie. Si on va par là, la Tour Infernale, le Poséïdon, les Dents de la Mer, une fois virée la catastrophe, ou le poisson, il ne se passe plus rien. Forcément, si tu penses en ressortir avec les réponses sur toutes tes questions sur la vie, l'existence, la mort et Dieu, c'est pas le bon film. Bref, le scénario est léger, mais je ne pense pas qu'il y ait besoin de plus. Je ne dévoilerai pas ce qui m'a légèrement déçu sur ce point, au risque d'enlever de l'intérêt au film pour ceux qui veulent le voir. Mais je peux quand même dire que les ricains ne peuvent s'empêcher de vous arracher une larme, quitte à vous tirer les poils du cul pour le faire. Certes, la musique aussi, trop omniprésente à mon sens enlève un peu à la tension, paradoxalement. Le silence, pari risqué, certes, aurait certainement appuyé la perdition. Pour le reste.... En un mot: Epoustouflante! Voilà ce que j'ai pensé de la mise en scène. Pour une fois, la 3D sert à quelque chose, elle est même au centre des choses puisqu'il est question d'espace. D'espace, le lieu, mais aussi, la dimension. Immersion garantie. Hallucinant, c'est le cas du plan séquence qui ouvre le film. On virevolte littéralement avec les acteurs, Bullock en tête qui, pour une fois, ne joue pas les hystériques rigolotes, mais fait dans la sobriété bienvenue. Durant le quart d'heure que dure cette séquence, on se demande comment ils ont pu rendre ce plan possible, puis les objets volent, vous arrivent dessus... et vous voilà embarqué.

Un film pop corn de haute volée, à mon sens, qui n'est là que pour le spectacle, ce que je cherchais, et rien de plus. Il fait le job avec une virtuosité que j'ai rarement vu. Je me suis surpris à avoir la mâchoire pendue en ayant arrêté de clapper mon pop corn dès les premières secondes du film. J'ai kiffé. J'ai ramené le pop corn à la maison.

Je met en spoiler pour ceux qui voudraient le voir.

Spoiler:

Je partage l'avis, comme tous ceux avec qui j'ai parlé du film. Une tuerie visuelle, mais le côté ma-gamine-est-morte-bouhouhou est quand même assez inutile, mais bon, je suppose que c'est une condition nécessaire pour faire un film à Hollywood. Et Bullock me reste très antipathique...

Mettre les vacances à profit.

Déniché ça. On va voir ce que ça donne, je vais travailler mon anglais. 

C'est fin, c'est beau, c'est à la fois totalement loufoque et très cruel.
Vraiment excellent.

Whisky, sex and dust. On retrouve toutes les thématiques du blues, actualisées.
C'est très bien, dommage que la fin soit ratée.

Chapeau à Tarvenier qui a réussi à faire un film long, chiant et qui permet de lutter virilement contre le sommeil (auquel j'aurais mieux fait de céder). Il a même réussi l'exploit de rendre Goodman mauvais, c'est dire. Bref, à part l'apparition de Buddy Guy, rien à dire. Ah si, j'ai quasi rien bité de l'histoire.

Pas mal en effet

J'ai essayé, j'ai tenu jusqu'aux pubs... Putain, cette purge.

"Tiens, on va faire un film sans scénario, avec plein d'idées inexploitées et deux-trois interprétations sirupeuses de chansons folk qui tournent en boucle... Bon, comme les gens risquent de pas aimer, on va mettre un chat dedans. Les chats, tout le monde aime ça. C'est mignon, un chat."

Bref, ça se laisse regarder, mais ça ne va guère plus loin. (Je sais, je suis un peu sévère. La dernière minute sauve le film !)

Mr. Oyster a écrit:

"Tiens, on va faire un film sans scénario, avec plein d'idées inexploitées et deux-trois interprétations sirupeuses de chansons folk qui tournent en boucle... Bon, comme les gens risquent de pas aimer, on va mettre un chat dedans. Les chats, tout le monde aime ça. C'est mignon, un chat."

Bref, ça se laisse regarder, mais ça ne va guère plus loin. (Je sais, je suis un peu sévère. La dernière minute sauve le film !)

Pas trop d'accord. Pas un chef d'oeuvre, certes. Mais un très bon film, absurde et vaporeux. Bref, du nawak à l'état pur.

MC-Ali a écrit:

absurde et vaporeux. Bref, du nawak à l'état pur.

J'ai connu mieux.

John Goodman est très bon en cette matière, mais le reste...

Enchanté, au fait.

Mr. Oyster a écrit:

MC-Ali a écrit:

absurde et vaporeux. Bref, du nawak à l'état pur.

J'ai connu mieux.

John Goodman est très bon en cette matière, mais le reste...

Enchanté, au fait.

AHA, nan Timberlake est à mourir de rire, Hedlund aussi, bref, c'est de la tarte à la crème bien FAT.

Enchanté ? Re-enchanté l'huitre ! Je ne sais pas si tu te souviens de l'alipunkadelic parce que c'est moi du coup.

Si ce film suscite une compil et quelques rééd de bonne qualité, on va pas s'en plaindre...
Il mérite d'être un peu plus connu.

Tiens, un titre à télécharger ici : http://www.folkways.si.edu/dave-van-ronk/down-in-washington-square-the-smithsonian-folkways-collection/american-folk/music/album

Ce soir, enfin regardé le DVD acheté récemment sur PriceMinister :



C'est un documentaire sur Jeffrey Lee Pierce, filmé durant une mauvaise passe en 1992 : il est seul à Londres, Romi Mori (la bassiste et son ex-amie) vient de le larguer pour Nick Sanderson (le batteur). Du coup, il n'a plus de groupe non plus. On le voit jouer avec Cypress Grove, en préparation (ou juste après) l'album "solo" de blues Ramblin' Jeffrey Lee & Cypress Grove With Willie Love. On voit Nick Cave le visiter. On le voit visiter sa maman de passage au UK, et lui raconter les scènes de la séparation. Plutôt pas très sereine, d'ailleurs, cette séparation, il est plein de ressentiment. Et pourtant, l'année d'après, il enregistrera le dernier Gun Club Lucky Jim avec les deux tourteraux. Sinon, longues scènes à ne rien faire, papoter un peu et boire des bières au café. Bref, c'est pas la joie. Et ça se voit.

Donc c'est vraiment pour les fans hardcore (les autres n'y trouveront aucun intérêt) et en plus, ça ne les rend pas très heureux.


Sinon, la petite découverte : dans une scène où il exhibe fièrement son sabre d'officier japonais et sa dague grecque, on entend dans le fond d'abord Just Like Tom Thumbs Blues puis le début de Highway 61 Revisited (la chanson). Moralité : l'album Highway 61 Revisited l'accompagnait dans cette période de morosité à Londres...

Rome m'avait donné envie de le revoir...
Entre tourments intérieurs et mutisme éternel des vieilles pierres. Somptueux.

Bon, j'ai fini par lâcher. Ma femme insiste, ok, on le regarde. Je craignais le pire. Pas tant de poncifs que ça (quelques-uns quand même). Bons sentiments au rendez-vous. Réalisation inexistante, digne d'un banal téléfilm. Sy et Cluzet font le job, mais rien ne ressort de ce film que j'ai trouvé assez plat. A part une vanne ou deux, rien de folichon. Bref, je l'ai vu par curiosité. J'en attendais rien, je ne suis pas déçu. Mais je ne m'explique toujours pas comment il a pu réunir 20 millions de spectateurs. Un peu comme les Ch'tis quoi, un effet de mode. Le truc qu'il faut avoir vu.

Sans ce film, Les Nuls n'auraient peut-être jamais existé. Ca manque un peu, des films déjantés comme ça , je trouve.

Veuillez noter le combo.

Hier soir, d'abord :



En fait, c'est une "édition spéciale de 2005", une "version restaurée et remontée telle qu'il Sam Peckinpah] l'aurait souhaitée." (ce genre d'affirmation me consterne, qu'est-ce qu'ils en savent...)
Du coup, faudrait que je me retrouve aussi une édition avec le montage d'origine, celui que j'avais vu il y a bien longtemps.

Puis sur YouTube :


(inspired by Sardequin)

C'est 100% en English non sous-titré, mais c'est là : https://www.youtube.com/watch?v=pRg9h-XCHKs
J'avais vu ce film à la télé franchaige d'il y a bien longtemps.

Mr. Oyster a écrit:

"Tiens, on va faire un film sans scénario, avec plein d'idées inexploitées et deux-trois interprétations sirupeuses de chansons folk qui tournent en boucle... Bon, comme les gens risquent de pas aimer, on va mettre un chat dedans. Les chats, tout le monde aime ça. C'est mignon, un chat."

Bref, ça se laisse regarder, mais ça ne va guère plus loin. (Je sais, je suis un peu sévère. La dernière minute sauve le film !)

Vu et apprécié. Je ne pense pas que le chat soit uniquement là pour faire pleurer dans les chaumières.

Paul en ski fait des merveilles.

Film sur la genèse de Doctor Who, et le personnage qu'était William Hartnell, diffusé sur BBC 2 à l'occasion du 50ème anniversaire.