Dylan, ce littéraire

odradek a écrit:

jude a écrit:

odradek a écrit:

Je rectifie (mais çà ne change pas grand'chose), ce n'est pas The Raven qu'il lit, mais Annabel Lee du même Poe.

Il évoque The Raven dans un show plus récent, il me semble.

Tu ne confonds pas avec Lou Reed ?

Non, j'ai arrêté l'héroïne. Pourquoi ? Aurais-je rêvé ?

jude a écrit:

odradek a écrit:

jude a écrit:

odradek a écrit:

Je rectifie (mais çà ne change pas grand'chose), ce n'est pas The Raven qu'il lit, mais Annabel Lee du même Poe.

Il évoque The Raven dans un show plus récent, il me semble.

Tu ne confonds pas avec Lou Reed ?

Non, j'ai arrêté l'héroïne. Pourquoi ? Aurais-je rêvé ?

J'en sais rien, il faudrait lancer une enquête serrée.

odradek a écrit:

jude a écrit:

odradek a écrit:

jude a écrit:

odradek a écrit:

Je rectifie (mais çà ne change pas grand'chose), ce n'est pas The Raven qu'il lit, mais Annabel Lee du même Poe.

Il évoque The Raven dans un show plus récent, il me semble.

Tu ne confonds pas avec Lou Reed ?

Non, j'ai arrêté l'héroïne. Pourquoi ? Aurais-je rêvé ?

J'en sais rien, il faudrait lancer une enquête serrée.

Je lance maintenant, je n'arrive pas à dormir de toute façon, mais j'aurai du mal à me traîner jusqu'à ma collection de TTHR.

Ok, bonne chance !

(moi je m'en vais rejoindre les bras de morphine)

odradek a écrit:

Ok, bonne chance !

(moi je m'en vais rejoindre les bras de morphine)

Attends, j'en veux, donne m'en, par pitié !!!

jude a écrit:

odradek a écrit:

Ok, bonne chance !

(moi je m'en vais rejoindre les bras de morphine)

Attends, j'en veux, donne m'en, par pitié !!!

Nan, na !

odradek a écrit:

jude a écrit:

odradek a écrit:

Ok, bonne chance !

(moi je m'en vais rejoindre les bras de morphine)

Attends, j'en veux, donne m'en, par pitié !!!

Nan, na !

Je souffre atrocement, c'est cruel. Tu pouvais m'en rapidsharer un peu, j'aurais profité des Happy Hours.

odradek a écrit:

jude a écrit:

odradek a écrit:

jude a écrit:

odradek a écrit:

Je rectifie (mais çà ne change pas grand'chose), ce n'est pas The Raven qu'il lit, mais Annabel Lee du même Poe.

Il évoque The Raven dans un show plus récent, il me semble.

Tu ne confonds pas avec Lou Reed ?

Non, j'ai arrêté l'héroïne. Pourquoi ? Aurais-je rêvé ?

J'en sais rien, il faudrait lancer une enquête serrée.

Bon, pour l'instant, si confusion il y a eu, c'est avec la version de Christopher Walken ici, [ ], et si c'est vraiment le cas, je recommence l'héroïne, promis.

J'ai encore pourtant l'impression d'entendre Dylan dire 'Nevermore'. Aucune trace de ça nulle part sur la toile. Je continue à continuer.

Dirai-je que c'est basique ?

And you yell to yourself and you throw down yer hat
Sayin', "Christ do I gotta be like that
Ain't there no one here that knows where I'm at
Ain't there no one here that knows how I feel
Good God Almighty
That stuff ain't real "

Frappante déclamation.

Mr. Oyster a écrit:

Dirai-je que c'est basique ?

And you yell to yourself and you throw down yer hat
Sayin', "Christ do I gotta be like that
Ain't there no one here that knows where I'm at
Ain't there no one here that knows how I feel
Good God Almighty
That stuff ain't real "

Frappante déclamation.

Je l'ai adorée au point de me la passer ne boucle. C'était magique pour moi, incontestablement.

jude a écrit:

Mr. Oyster a écrit:

Dirai-je que c'est basique ?

And you yell to yourself and you throw down yer hat
Sayin', "Christ do I gotta be like that
Ain't there no one here that knows where I'm at
Ain't there no one here that knows how I feel
Good God Almighty
That stuff ain't real "

Frappante déclamation.

Je l'ai adorée au point de me la passer ne boucle. C'était magique pour moi, incontestablement.

Indeed.
Et toute la chanson mériterait très certainement de figuer ici. En boucle, elle a tourné dans mes oreilles.
Pour quelqu'un qui en saisit les mots sur le champ, l'effet doit être terriblement viscéral.

Mr. Oyster a écrit:

jude a écrit:

Mr. Oyster a écrit:

Dirai-je que c'est basique ?

And you yell to yourself and you throw down yer hat
Sayin', "Christ do I gotta be like that
Ain't there no one here that knows where I'm at
Ain't there no one here that knows how I feel
Good God Almighty
That stuff ain't real "

Frappante déclamation.

Je l'ai adorée au point de me la passer ne boucle. C'était magique pour moi, incontestablement.

Indeed.
Et toute la chanson mériterait très certainement de figuer ici. En boucle, elle a tourné dans mes oreilles.
Pour quelqu'un qui en saisit les mots sur le champ, l'effet doit être terriblement viscéral.

Sans doute, mais les rythmes et la musicalité sont à ce point magistraux qu'ils en éclipsent amplement le contenu. Je me récitais souvent ça, sur le chemin du lycée, dans les froids matins ardennais.

jude a écrit:

Mr. Oyster a écrit:

jude a écrit:

Mr. Oyster a écrit:

Dirai-je que c'est basique ?

And you yell to yourself and you throw down yer hat
Sayin', "Christ do I gotta be like that
Ain't there no one here that knows where I'm at
Ain't there no one here that knows how I feel
Good God Almighty
That stuff ain't real "

Frappante déclamation.

Je l'ai adorée au point de me la passer ne boucle. C'était magique pour moi, incontestablement.

Indeed.
Et toute la chanson mériterait très certainement de figuer ici. En boucle, elle a tourné dans mes oreilles.
Pour quelqu'un qui en saisit les mots sur le champ, l'effet doit être terriblement viscéral.

Sans doute, mais les rythmes et la musicalité sont à ce point magistraux qu'ils en éclipsent amplement le contenu. Je me récitais souvent ça, sur le chemin du lycée, dans les froids matins ardennais.

C'est ce que je me répétais quand je ne comprenais pas.
[De même que, dans les poésies habillées de musique, la structure (parfois comme en cours de déconstruction) de celle-ci fait écho à la musique propre du nez de l'homme.]
Et quelle chance, je ne connaissais pas ça sur le chemin du lycée, dans les froids matins alpins. Le temps jadis...

"Some people will offer you their hand and some won't
Last night I knew you, tonight I don't
I need somethin' strong to distract my mind
I'm gonna look at you 'til my eyes go blind"

(Pendant des années, j'ai cru qu'il disait :
"I need somthing strong
To destroy my mind"...)

Mr. Oyster a écrit:

"Some people will offer you their hand and some won't
Last night I knew you, tonight I don't
I need somethin' strong to distract my mind
I'm gonna look at you 'til my eyes go blind"

(Pendant des années, j'ai cru qu'il disait :
"I need somthing strong
To destroy my mind"...)

Pareil [et même pire, je crois assez vaguement m'être inventé le verbe destruct] et ça m'avait toujours fasciné au plus haut point. La découverte de la réalité fut presque une déconvenue. Mais ce n'est pas la pire erreur de compréhension que j'ai faite sur un texte de Dylan.

jude a écrit:

Mr. Oyster a écrit:

"Some people will offer you their hand and some won't
Last night I knew you, tonight I don't
I need somethin' strong to distract my mind
I'm gonna look at you 'til my eyes go blind"

(Pendant des années, j'ai cru qu'il disait :
"I need somthing strong
To destroy my mind"...)

Pareil [et même pire, je crois assez vaguement m'être inventé le verbe destruct] et ça m'avait toujours fasciné au plus haut point. La découverte de la réalité fut presque une déconvenue. Mais ce n'est pas la pire erreur de compréhension que j'ai faite sur un texte de Dylan.

"Destruct" ? je me le suis inventé aussi, j'y ai finalement renoncé mais sans démordre de l'idée de destruction, allez savoir...

Mr. Oyster a écrit:

jude a écrit:

Mr. Oyster a écrit:

"Some people will offer you their hand and some won't
Last night I knew you, tonight I don't
I need somethin' strong to distract my mind
I'm gonna look at you 'til my eyes go blind"

(Pendant des années, j'ai cru qu'il disait :
"I need somthing strong
To destroy my mind"...)

Pareil [et même pire, je crois assez vaguement m'être inventé le verbe destruct] et ça m'avait toujours fasciné au plus haut point. La découverte de la réalité fut presque une déconvenue. Mais ce n'est pas la pire erreur de compréhension que j'ai faite sur un texte de Dylan.

"Destruct" ? je me le suis inventé aussi, j'y ai finalement renoncé mais sans démordre de l'idée de destruction, allez savoir...

Idée qui d'ailleurs m'a toujours paru s'accorder à merveille avec le vers suivant, alors que pour le coup, il s'agirait d'un contre-sens relativement lourd [mais qu'importe, au fond ?].
Mettons ça sur le compte de Mme C. et de l'adolescence. Mais il faut dire aussi que "Love and Theft" a été le tout premier vrai album que je me suis offert, à sa sortie, en plus - isolement culturel oblige, il était le seul dans les bacs du coin, vaguement accompagnés de deux best of - et que j'ai très tardivement eu accès aux retranscriptions des Saintes Paroles, pour la même raison.

Au fait, les guillemets dans le titre de l'album, c'est juste pour embêter les fans ?

jude a écrit:

Au fait, les guillemets dans le titre de l'album, c'est juste pour embêter les fans ?

Oui, ils posent beaucoup de questions, les fans...

Eh ben moi, l'orgue de SELOTL, je l'entendais sur les vastes plaines normandes - ce vent qui gémissait entre les fils électriques, celles qui conduisaient à la mer.

odradek a écrit:

Eh ben moi, l'orgue de SELOTL, je l'entendais sur les vastes plaines normandes - ce vent qui gémissait entre les fils électriques, celles qui conduisaient à la mer.

Une terre et une vision des plus appropriées, en effet.

(PS : Tu comptes rebaptiser le topic en "Odradek, ce littéraire" ?)

Mr. Oyster a écrit:

odradek a écrit:

Eh ben moi, l'orgue de SELOTL, je l'entendais sur les vastes plaines normandes - ce vent qui gémissait entre les fils électriques, celles qui conduisaient à la mer.

Une terre et une vision des plus appropriées, en effet.

(PS : Tu comptes rebaptiser le topic en "Odradek, ce littéraire" ?)

Surtout pas...

Pour (un peu) casser l'ambiance : http://www.telerama.fr/musique/27605-bob_dylan_distingue_par_le_prix_pulitzer.php...

"Through the wild cathedral evening the rain unraveled tales
For the disrobed faceless forms of no position
Tolling for the tongues with no place to bring their thoughts
All down in taken-for-granted situations
Tolling for the deaf an' blind, tolling for the mute
Tolling for the mistreated, mateless mother, the mistitled prostitute
For the misdemeanor outlaw, chased an' cheated by pursuit
An' we gazed upon the chimes of freedom flashing."