La technique miracle

Vous savez, celle qui est longuement évoquée dans les chroniques...
Ce vieux jazzman qui chante sans forcer sa voix.
Cette technique de réécriture mathématique qui s'adapte parfaitement à ce phrasé réparateur.

Une technique que Dylan n'a jamais lâché depuis, qui laisse peu de place aux mélodies dans sa ligne de chant...

Concrètement, vous y avez compris quelque chose, vous ?
S'agit-il véritablement d'une technique, d'un calcul mathématiques, ou avant tout d'un état d'esprit, d'une manière d'aborder les chansons ?

Cette histoire me titille depuis pas mal de temps.
Notamment cet extrait :
"La passion, l'enthousiasme, qui quelquefois suffisent à transporter les foules, deviennent inutiles. La foi surgit du néant, et il existe un nombre infini de grilles et de ligne mélodiques. On gagne de la puissance avec un minimu d'efforts, l'auditeur procède par identification et il est rare qu'il ne joue pas le jeu"

La facilité, quoi !

Sinon, en relisant ce passage, j'ai bien aimé comment Dylan explique qu'il doit se chercher un nouveau public. Ca m'a bien fait marrer !

Baptiste a écrit:

Vous savez, celle qui est longuement évoquée dans les chroniques...
Ce vieux jazzman qui chante sans forcer sa voix.
Cette technique de réécriture mathématique qui s'adapte parfaitement à ce phrasé réparateur.

Une technique que Dylan n'a jamais lâché depuis, qui laisse peu de place aux mélodies dans sa ligne de chant...

Concrètement, vous y avez compris quelque chose, vous ?
S'agit-il véritablement d'une technique, d'un calcul mathématiques, ou avant tout d'un état d'esprit, d'une manière d'aborder les chansons ?

Cette histoire me titille depuis pas mal de temps.
Notamment cet extrait :
"La passion, l'enthousiasme, qui quelquefois suffisent à transporter les foules, deviennent inutiles. La foi surgit du néant, et il existe un nombre infini de grilles et de ligne mélodiques. On gagne de la puissance avec un minimu d'efforts, l'auditeur procède par identification et il est rare qu'il ne joue pas le jeu"

La facilité, quoi !

Sinon, en relisant ce passage, j'ai bien aimé comment Dylan explique qu'il doit se chercher un nouveau public. Ca m'a bien fait marrer !

J'y vois plutôt une approche zen du chant. Dylan a quand même tout tenté pour tordre non seulement le sens, mais aussi le souffle. Je pense qu'il veut dire que tout est là, et qu'il n'y a donc pas lieu (et temps) d'en rajouter. Bref, une autre façon de dire qu'il cultive son jardin, et que çà suffit bien à son bonheur.

Enfin, c'est ma lecture.

phasme a écrit:

Baptiste a écrit:

"La passion, l'enthousiasme, qui quelquefois suffisent à transporter les foules, deviennent inutiles. La foi surgit du néant, et il existe un nombre infini de grilles et de ligne mélodiques. On gagne de la puissance avec un minimu d'efforts, l'auditeur procède par identification et il est rare qu'il ne joue pas le jeu"

J'y vois plutôt une approche zen du chant. Dylan a quand même tout tenté pour tordre non seulement le sens, mais aussi le souffle. Je pense qu'il veut dire que tout est là, et qu'il n'y a donc pas lieu (et temps) d'en rajouter. Bref, une autre façon de dire qu'il cultive son jardin, et que çà suffit bien à son bonheur.

Enfin, c'est ma lecture.

Je n'y entends rien en technique vocale, mais un peu en mystique. "Tous les petits lutins joyeux peuvent aller se faire pendre / Ma foi c'est d'être aussi froid que possible" (Huck's tune) : une métaphore du Never Ending Tour ?