Shelter From The Storm
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Shelter From The Storm


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
WD Green SN350 – Disque SSD interne NVMe M.2 ...
Voir le deal
99.99 €

 

 Basement tapes

Aller en bas 
+2
odradek
joeh148
6 participants
AuteurMessage
joeh148
Only A Hobo
joeh148


Nombre de messages : 42
Date d'inscription : 18/04/2005

Basement tapes Empty
MessageSujet: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitimeSam 21 Mai - 21:58

Je crois qu'il y a un dénommé phasme ici passioné des basement tapes.

Alors si il pouvait (et les autres aussi vous avez le droit !!) mettre les titres les plus jolis et les plus accessible de la collection (d'abord celui qui est officiellement sorti, puis pourquoi pas les meilleurs titres des autres aussi).

Et aussi quelques infos sur ces enregistrements ne seraient pas de refus (en quoi ça consiste ? De quand datent ces enregistrements ? C'est quoi basement tapes ? etc...)

Ca permettrait aux débutants d'y voir plus clair, parce que là je ne comprends pas très bien à quoi correspondent ces différents volumes Very Happy

a+++
Revenir en haut Aller en bas
odradek
This Land Is Your Land
odradek


Nombre de messages : 8153
Date d'inscription : 16/04/2005

Basement tapes Empty
MessageSujet: Re: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitimeDim 22 Mai - 3:15

mkstraits a écrit:
Je crois qu'il y a un dénommé phasme ici passioné des basement tapes.

Alors si il pouvait (et les autres aussi vous avez le droit !!) mettre les titres les plus jolis et les plus accessible de la collection (d'abord celui qui est officiellement sorti, puis pourquoi pas les meilleurs titres des autres aussi).

Et aussi quelques infos sur ces enregistrements ne seraient pas de refus (en quoi ça consiste ? De quand datent ces enregistrements ? C'est quoi basement tapes ? etc...)

Ca permettrait aux débutants d'y voir plus clair, parce que là je ne comprends pas très bien à quoi correspondent ces différents volumes Very Happy

a+++

Je vais m'y employer bientôt. Un ouvrage à connaître et à lire ABSOLUMENT : 'La République invisible - Bob Dylan et l'Amérique clandestine' de Greil Marcus (Editions Denoël - X-Trême). Tout est là.

J'ai concocté une sorte de digest des Basement Tapes (donc à partir de 6 cds bien remplis), et çà donne çà :

CD 1 (version officielle)

01 - Odds And Ends
02 - Million Dollar Bash
03 - Goin' To Acapulco
04 - Lo And Behold
05 - Clothes Line Saga
06 - Apple Suckling Tree
07 - Please, Mrs. Henry
08 - Tears Of Rage
09 - Too Much Of Nothing
10 - Yea! Heavy And A Bottle Of Brew
11 - Crash On The Levee (Down In The Flood)
12 - Tiny Montgomery
13 - You Ain't Goin' Nowhere
14 - Nothing Was Delivered
15 - Open The Door, Homer
16 - This Wheel's On Fire


CD 2 (version non-officielle)

01 – Bonnie ship the diamond
02 – Rock salt and nails
03 – A fool such as I
04 – Hills of Mexico
05 – Try me
06 – One for the road
07 – Long time a-growin’
08 – I’m not there (1956)
09 – Don’t tell ya Henry
10 – Santa Fe
11 – Sign on the cross
12 – Next time on the Highway
13 – The big flood (Tupelo)
14 – Don’t know why they kick my dog
15 – The spanish song (Luisa)
16 – I am a teenager prayer
17 – Four strong winds
18 – Joshua gone Barbados
19 – Big river
20 – Bells of Rhymney
21 – 900 Miles
22 – Banks of the Royal Canal.

Pour avoir çà dans les oreilles, il suffit, par mp, de m'en faire la demande ;-)
Revenir en haut Aller en bas
odradek
This Land Is Your Land
odradek


Nombre de messages : 8153
Date d'inscription : 16/04/2005

Basement tapes Empty
MessageSujet: Re: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitimeDim 22 Mai - 14:30

Littérature. La République invisible, de Greil Marcus, retrace l’épopée des bandes du sous-sol de Bob Dylan.
Le traître Dylan

Comment l’artiste aimé pour son répertoire folk s’oppose à ses fans en métamorphosant la musique country et le blues en une musique éminemment moderne.

La littérature rock and roll chez nous ça n’existe pas. Les exégètes peuvent se pencher sur le problème : est-ce parce que le rock and roll français n’a jamais existé ou bien parce que nos auteurs n’ont jamais désiré tremper leur plume dans cette gadoue ? Il existe pourtant une épopée littéraire, que l’on peut appeler écriture rock, bien autre chose que du reportage sur le vif, une réflexion sur des ouvres musicales qui ont profondément marqué des générations. Cette écriture, que nous osons appeler littérature, fait les délices des lecteurs anglo-saxons, américains et britanniques, inventeurs du genre. Nick Toshes, Nick Cohn, Greil Marcus en sont les représentants les plus connus, suivis par une nouvelle génération tout aussi prometteuse. En France, une petite maison d’éditions, Allia, publie régulièrement ces messieurs avec un succès d’estime. Cette littérature se nourrit expressément d’ouvres musicales, de leur maturation, de leur diffusion, et observe alors la transformation du monde qui s’opère.

La République invisible, de Greil Marcus (auteur de Lipstick Traces), est construit selon ce modèle. Édité en 1997 à New York, le livre prend comme prétexte la période durant laquelle Bob Dylan et quatre de ses musiciens, Garth Hudson à l’orgue, Rick Danko à la basse, Robbie Robertson à la guitare, Richard Manuel au piano, s’enferment dans une maison en location près de Woodstock, alors repaire de bohème artistique, pour enregistrer ce qui deviendra les mythiques " bandes du sous-sol ", les " basement tapes ". Plusieurs mois d’enregistrement que Greil Marcus après un travail de recherche phénoménal retranscrit, morceau après morceau, étant un des rares à avoir pu écouter la quasi-totalité de ces bandes, après avoir recueilli des versions pirates qui ont circulé un peu partout dans le monde. Autant prévenir le lecteur, il n’y eut qu’un seul disque officiel paru en 1975, un double album intitulé Basement Tapes rassemblant seize chansons du sous-sol, alors que les bandes en ont enregistré plus d’une centaine.

Le grand mérite du livre de Greil Marcus, son côté passionnant, c’est qu’il replonge ces enregistrements souterrains dans l’époque. Elle n’est pas triste l’époque : " Quand on écoute les Basement Tapes, il est impossible de leur accoler une date. Ces bandes furent pourtant enregistrées en 1967, année apocalyptique où la guerre au Vietnam, les émeutes noires qui firent des dizaines de morts à Newark et à Detroit, la parution de Sergent Pepper’s, des Beatles, et le " Summer of Love " de San Francisco faisaient augurer la fin du monde - " l’année où, pour citer Newt Gingrich, l’Amérique est entrée en déliquescence ". "

1967, date charnière de l’Amérique, et comme par hasard, un tournant dans l’ouvre de Dylan. Quand il s’enferme dans son sous-sol de Woodstock, pour son expérience de laboratoire, Dylan sort d’une longue tournée où sur les scènes du monde entier il fut hué, apostrophé, parfois agressé par des hordes de fans qui ne comprenaient rien à sa nouvelle attitude. Il venait d’enregistrer Bringing It All Back Home, Highway 61 Revisited, et plus tard (mai 1966), Blonde on Blonde, trois merveilles " parmi les éruptions les plus intenses du modernisme du XXe siècle, brassant tous les thèmes d’une tradition de romantisme noir spécifiquement américaine ". Mais il y eut le festival de Newport en juillet 1965, au cours duquel le chanteur de folk admiré prend son public à contre-pied et entreprend un récital électrique avec un son bruyant et rocailleux, " symbole de la corruption et du mensonge ". On n’avait jamais joué de guitare électrique à Newport, temple du folk ! La tournée qui suivit (en passant par l’Olympia à Paris) ne fit qu’aggraver les choses.

La Renaissance Folk, datée de 1958 faisait renaître une musique de terroir, renvoyait à une Amérique originelle, d’espaces vierges et d’innocence. En même temps, elle coïncidait avec la montée en puissance du Mouvement des droits civiques auquel Dylan avait participé activement. En faisant resurgir les countrymen blancs et les bluesmen noirs de leur oubli, la Renaissance Folk unissait l’art et la vie, associait la musique à la souffrance et à la misère, " traduction de gauche de ce qui avait d’abord été une philosophie paternaliste de gens bien nés, version américaine du réalisme socialiste ", écrit Greil Marcus, qui rappelle, entre autres, l’activisme dans les années trente du Parti communiste américain pour la renaissance de la musique folklorique. Cette confusion des genres et des sentiments explique la réaction de 1965 à Newport : Dylan est un traître, il se vautre dans le rock and roll électrique et graveleux, il injurie ceux qui l’admirent. " En tournant le dos à l’équation vie = art, en suivant sa musique sur la voie où elle l’entraînait, Dylan avait tourné le dos non seulement à un postulat philosophique, mais à tout un édifice complexe de croyances et de principes sur lequel tant de gens se fondaient pour distinguer le bien du mal (...) Dressé ainsi sur cette scène, il prenait le parti de la ville contre la campagne, du capital contre le travail - et donc aussi le parti de l’artiste blanc contre la spontanéité noire... "

Les fans n’ont rien compris. En s’enfermant dans le sous-sol, Dylan réhabilite l’artiste, certes témoin de son temps (les pages sur la guerre des mines en Virginie sont poignantes), mais qui a su transcender le malheur pour créer une ouvre, une musique vivante, joyau de l’art américain. Car Dylan va puiser dans la musique folk, la meilleure, celle de Franck Hutchinson, bluesman témoin de la guerre des mines de Virginie en 1920, de l’anthologie de la folk music de Harry Smith, Dock Boggs, le vieux joueur de banjo virginien (qui a également inspiré Bruce Springsteen), de Johnny Cash... " Le paradoxe de l’ancienne musique dont la présence se fait si fortement sentir dans le sous-sol devient prémisse d’une musique nouvelle. " Dylan reconstruit cette Amérique des petits, des exploités, où la mort côtoie sans honte la passion de la vie. Lui aussi, comme ses aînés, revendique sa liberté. Le message est la musique, si moderne qu’elle annonce déjà les futurs travers de l’Amérique.

Les sessions du sous-sol prirent fin et Dylan reprit sa carrière publique.

Durant cette période bénie, il ne donna pas, écrit Greil Marcus, l’impression de se tenir à un tournant décisif de l’espace-temps culturel, " il était ce tournant décisif. Comme si la civilisation avait pu évoluer à son gré, ou même au gré de sa fantaisie ; et de fait, l’espace d’un moment, il en alla bel et bien ainsi ".

Après avoir lu la République invisible, ce parcours étonnant dans l’histoire de la musique folk du XXe siècle, le lecteur le plus réticent ne peut faire autre chose que de réécouter Bob Dylan, sans doute l’artiste le moins bien compris de la scène folk des années soixante et soixante-dix. En attendant le nirvana, l’édition officielle de ces bandes du sous-sol que Greil Marcus a eu le bonheur de découvrir dans leur intégralité.

Jacques Moran

La République invisible. Bob Dylan et l’Amérique clandestine, de Greil Marcus, traduit de l’anglais (américain) par François Lasquin, Denoël. 336 pages, 137,75 francs (21 euros). Les éditions Allia publient en même temps Mystery Train, de Greil Marcus, écrit en 1975 (425 pages, 120 francs, soit 18,29 euros), et Hellfire, de Nick Tosches (235 pages, 18,29 euros).
Revenir en haut Aller en bas
odradek
This Land Is Your Land
odradek


Nombre de messages : 8153
Date d'inscription : 16/04/2005

Basement tapes Empty
MessageSujet: Re: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitimeDim 22 Mai - 14:38

Trouvé çà sur la toile :



"The Basement Tapes contient huit autres titres qui n'ont rien à voir, d'après Heylin, avec les séances d'enregistrement de 1967. Il s'agit de Ain’t No More Cane / Bessie Smith / Don’t Ya Tell Henry (la version chantée par Robertson) / Katie’s Been Gone / Long Distance Operator / Orange Juice Blues / Ruben Remus / Yazoo Street Scandal. Ces huit titres sont interprétés par The Band. Ils ont été ajoutés dans The Basement Tapes afin de calquer sur vinyl le style des concerts donnés par Dylan durant la tournée 1974, concerts pendant lesquels Dylan se retirait et laissait jouer The Band à sa place.
D’après Heylin, sur les huit titres donnés ci-dessus, deux proviennent de démos piano (jouées par Richard Manuel) remixées en 1975 afin d’y ajouter guitares et batterie; deux sont des démos enregistrées en Septembre 1967; deux datent d’Octobre ou de Novembre 1967. Les deux derniers ont été enregistrés aux studios Shangri La en 1975. Heylin ne donne pas plus de précisions.
Entre son accident de moto en 1966 et Juin 67, date à laquelle Dylan commence à enregistrer avec The Band les "Les Bandes Magnétiques Du Sous-Sol," onze mois se sont écoulés, onze mois sans rien écrire ni rien enregistrer. En Juin 1967, c’est le déclic. En l’espace de quelques mois, Dylan enregistre, d’abord chez lui, puis chez les Hawks, à Big Pink, West Saugerties près de Woodstock, une centaine de chansons (150 disent certains), des airs traditionnels, des gospels, de la musique country, du blues, du soul et des chansons à boire à milles lieues de l’atmosphère hantée par la mort qui dominait Blonde On Blonde.
Dylan fera un tri parmi la centaine de titres enregistrés entre Juin et Octobre 1967. Le premier tri donnera naissance à un premier acétate (pour CBS) qui comprenait les quatorze titres suivants: Million Dollar Bash / Yea Heavy And A Bottle Of Bread / Please Mrs Henry / Down In The Flood / Lo And Behold / Tiny Montgomery / This Wheel’s On Fire / You Ain’t Going Nowhere / I Shall Be Released / Too Much Of Nothing / Tears Of Rage / Quinn The Eskimo / Nothing Was Delivered / Open The Door Homer.
Le second acétate des Basement Tapes (destiné à la maison d’édition de Dylan) comprenait les quatorze titres ci-dessus plus:
Apple Suckling Tree / Clothes Line Saga / I’m Not There (1956) / Odds And Ends / Get Your Rocks Off.
Quelques uns des titres du second acétate ont été à l'époque repris par The Band, Ian And Sylvia, Fairport Convention, Sandy Demmy, The Byrds, etc.... Ils seront, pour la plupart d'entre eux, remixés par la Columbia et inclus dans The Basement Tapes (1975), Biograph

Juin-Nov. 67
Sur la centaine de titres enregistrés durant cette période par Dylan et The Band, une trentaine environ est de la plume de Dylan lui-même. Ces titres peuvent être classées en quatre catégories: 1 - Les chansons à boire
2 - Les reprises de chansons traditionnelles.
3 - Les chansons dont le thème principal est la joie de vivre, le plaisir d’être libre: "Million Dollar Bash," "You Ain’t Goin’ Nowhere."
4 - Les chansons dont le thème principal est la quête du salut: "I Shall Be Released," "Too Much Of Nothing," "This Wheel’s On Fire," "Tears Of Rage," "Going To Acapulco," "Nothing Was Delivered" et "Long Distance Operator."
Une centaine de titres enregistrés, donc. Dans quel but ? Plusieurs hypothèses ont été formulées, qui se contredisent parfois :
1 - Si l’on en croit Dylan, les Basement Tapes auraient été réalisés "pour le seul plaisir de jouer ensemble, entre bons copains," ce qui semble évident à l’écoute.
2 - Autre raison possible: Dylan et The Band auraient répété pour un concert en hommage à Woody Guthrie, ou pour une tournée qui n’a jamais vu le jour.
3 - Troisième raison proposée, plus probable : en 1967, Dylan et son manager Albert Grossman étaient en pleine négociation avec MGM Records, qui souhaitait que Dylan les rejoigne. Le problème, si l’on en croit Robert Shelton, c’est que Dylan devait encore 14 chansons à la Columbia. Comme par hasard, le premier acétate des Basement Tapes comprends justement 14 chansons. Coïncidence ? Peut-être pas.
4 - Quatrième raison évoquée: la Columbia avait prévu de sortir The Basement Tapes, le dernier album de Dylan chez eux. Mais comme le contrat avec la MGM n’a jamais été signé, comme Dylan est du coup resté chez Columbia, The Basement Tapes ont été mises dans un tiroir et c’est John Wesley Harding qui est sorti à la place. La compagnie ne voulant pas gaspiller le matériel enregistré, les quatorze chansons de l’acétate furent envoyées comme démos à divers artistes (The Byrds, Peter, Paul & Mary, Manfred Mann, Ian & Sylvia, Fairport Convention, Sandy Demmy, etc…).
Conséquence indirecte liée à l’imbroglio contractuel dans lequel se trouvait Dylan à l’époque : un album en concert de la tournée 1966 devait sortir, les pochettes avaient même été imprimées, mais le projet est tombé à l’eau. Il a refait surface en 1991, avec la sortie de The Bootleg Series Volume 1-3, dans lequel il est plus ou moins explicitement annoncé qu’une version stéréo du concert au Free Trade Hall de Manchester sortirait dans un Bootleg Series Vol. 4. L’album sortira en 1998 sous le titre The Live Dylan 1966.

Les sessions pour les Basement Tapes se déroulaient en gros de la façon suivante: le matin, Dylan accompagnait ses enfants à l’école, puis il allait à Big Pink, se faisait chauffer un café et s’asseyait devant sa machine à écrire pour coucher sur le papier quelques mots, des phrases, des idées, des pensées. Vers midi, il réveillait les membres du Band. Ils s’asseyaient alors en rond, fumaient de l’herbe et commençaient à enregistrer. Dylan dira par la suite à Jann Wenner: "Tu sais, c’est comme ça qu’il faut faire pour enregistrer, il suffit d’un bon coin tranquille et reposant, une cave par exemple, avec toutes les fenêtres ouvertes et un chien allongé par terre."
Revenir en haut Aller en bas
Anotherside
This Land Is Your Land
Anotherside


Nombre de messages : 289
Localisation : Savoie, Cachan et Oxford
Date d'inscription : 20/05/2005

Basement tapes Empty
MessageSujet: Re: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitimeMer 25 Mai - 17:12

Je viens d'écouter les digests concotés par notre ami Phasme.
Après une première écoute, je peux déjà dire que ces Basement Tapes en méritent d'autres... L'ensemble des chansons me semblent cohérentes, simples et agréables.
J'apprécie le savoir-faire des instrumentalistes du Band (guitare, orgue) et leur apport au niveau des voix. Tenter de dégager des chansons favorites me parait un peu difficile après une première écoute.
Cet album est différent des autres de Dylan que j'ai eu la chance d'écouter, je le trouve plus calme, plus posé.
Par contre, je ne comprend pas pourquoi dans l'édition officielle des Basement tapes, ils ont omis d'inclure I Shall Be Released (qui figure sur l'album Bootlegs vol.1-3).
Revenir en haut Aller en bas
odradek
This Land Is Your Land
odradek


Nombre de messages : 8153
Date d'inscription : 16/04/2005

Basement tapes Empty
MessageSujet: Re: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitimeMer 25 Mai - 19:15

Anotherside a écrit:
Je viens d'écouter les digests concotés par notre ami Phasme.
Après une première écoute, je peux déjà dire que ces Basement Tapes en méritent d'autres... L'ensemble des chansons me semblent cohérentes, simples et agréables.
J'apprécie le savoir-faire des instrumentalistes du Band (guitare, orgue) et leur apport au niveau des voix. Tenter de dégager des chansons favorites me parait un peu difficile après une première écoute.
Cet album est différent des autres de Dylan que j'ai eu la chance d'écouter, je le trouve plus calme, plus posé.
Par contre, je ne comprend pas pourquoi dans l'édition officielle des Basement tapes, ils ont omis d'inclure I Shall Be Released (qui figure sur l'album Bootlegs vol.1-3).

Comme je n'ai pas compris pourquoi ils avaient inclus 8 morceaux du Band seul, alors qu'ils ne figurent pas dans les GBT...
Revenir en haut Aller en bas
odradek
This Land Is Your Land
odradek


Nombre de messages : 8153
Date d'inscription : 16/04/2005

Basement tapes Empty
MessageSujet: Re: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitimeMer 25 Mai - 19:39

Citation :
plus calme, plus posé

Mais quand même avec des morceaux comme 'Goin' to Accapulco', 'This wheel's on fire', 'Hills of Mexico', 'I'm not there', 'Tears of rage' - et j'en passe - qui m'apparaissent plutôt 'tendus' Wink
Revenir en haut Aller en bas
Anotherside
This Land Is Your Land
Anotherside


Nombre de messages : 289
Localisation : Savoie, Cachan et Oxford
Date d'inscription : 20/05/2005

Basement tapes Empty
MessageSujet: Re: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitimeMer 25 Mai - 20:29

Citation :
Comme je n'ai pas compris pourquoi ils avaient inclus 8 morceaux du Band seul, alors qu'ils ne figurent pas dans les GBT...

Je crois que c'est l'oeuvre de Robertson, d'après mes lectures (cf: Librio de Silvain Vanot), qui s'est chargé de la production et qui a surtout a demandé à Dylan de pouvoir sortir cet album alors que The Band connaissait un coup de mou. Il a du donc en profiter pour placer leurs propres compositions, qui étaient joués dans les concerts communs avec Dylan aux milieux des années 70.
Revenir en haut Aller en bas
Carfax
This Land Is Your Land
Carfax


Nombre de messages : 276
Date d'inscription : 14/01/2006

Basement tapes Empty
MessageSujet: Re: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitimeMar 17 Jan - 14:40

Citation :
Quelques uns des titres du second acétate ont été à l'époque repris par The Band, Ian And Sylvia, Fairport Convention, Sandy Demmy, The Byrds, etc....

Au "etc' j'ajouterais l'excellent groupe McGuiness-Flint qui a enregistré un album complet des chansons des Basement Tapes, dont un sublîme 'Sign On The Cross" .
Revenir en haut Aller en bas
http://www.geocities.com/portailcarfax
ffrenz
This Land Is Your Land
ffrenz


Nombre de messages : 453
Localisation : nulle part ailleurs
Date d'inscription : 08/03/2006

Basement tapes Empty
MessageSujet: Re: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitimeDim 26 Mar - 0:15

Appel:je possède un e vingtaine de bootllegs,mais je n'ai pas la série des Basements Tapes.Quelqu'un peut il m'éclairer.
Revenir en haut Aller en bas
odradek
This Land Is Your Land
odradek


Nombre de messages : 8153
Date d'inscription : 16/04/2005

Basement tapes Empty
MessageSujet: Re: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitimeDim 26 Mar - 14:59

ffrenz a écrit:
Appel:je possède un e vingtaine de bootllegs,mais je n'ai pas la série des Basements Tapes.Quelqu'un peut il m'éclairer.


Tu devrais pouvoir télécharger l'intégrale chez Expectingrain ---->Discussions------> Rare recordings-------> A-Z----------> à la lettre B

Wink


Si çà ne marche plus, on peut toujours s'arranger autrement.
Revenir en haut Aller en bas
Baptiste
This Land Is Your Land
Baptiste


Nombre de messages : 2570
Date d'inscription : 19/12/2006

Basement tapes Empty
MessageSujet: Re: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitimeDim 7 Oct - 16:17

Phasme, si tu as encore sous la main la compilation dont tu fais mention sur ce topic, je serai grandement intéressé...

Du reste, je n'ai jamais compris pourquoi Roberston s'était permis de réécrire un peu l'histoire au moment de s'atteler à la commercialisation de ces Basement Tapes...
Revenir en haut Aller en bas
odradek
This Land Is Your Land
odradek


Nombre de messages : 8153
Date d'inscription : 16/04/2005

Basement tapes Empty
MessageSujet: Re: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitimeLun 8 Oct - 13:17

Baptiste a écrit:
Phasme, si tu as encore sous la main la compilation dont tu fais mention sur ce topic, je serai grandement intéressé...

Du reste, je n'ai jamais compris pourquoi Roberston s'était permis de réécrire un peu l'histoire au moment de s'atteler à la commercialisation de ces Basement Tapes...


No problem. Tu me donnes ton adresse en mp, et je t'envoie çà.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Basement tapes Empty
MessageSujet: Re: Basement tapes   Basement tapes Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Basement tapes
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» DISCORAMA #16 - The Basement Tapes (1975)
» Lost on the River: The New Basement Tapes
» The Basement Tapes (BS 11) : sortie le 4 novembre !!
» SONDAGE - The Basement Tapes (1975)
» THE BASEMENT TAPES COMPLETE à moins de 20 €

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shelter From The Storm :: Généralités :: L'ACTUALITE-
Sauter vers: