[i]I consider myself a poet first and a musician second[/i]

J'ai une demande à vous faire, voilà vous ne serez pas sans ignorer que la fac est rébarbative, bref j'ai l'intention d'imposer une étude de bob Dylan...L'espoir fait vivre dit on, j'ai en anglais une étude sur la femme à faire à partir d'un texte de notre choix...J'ai donc pensé à Sad Eyed Lady of the Lowlands, seulement pour imposer mon choix il va falloir que je défende corps et âme l'oeuvre littéraire de Dylan. J'ai entendu dire qu'il était étudié dans les universités US, donc si vous savez où trouvez les preuves de cela ou de ses nominations au prix nobel de littérature ou tout autre chose (thèse, mémoire...) qui présenteraient Dylan comme un poète à part entière je dois monter ma plaidoyerie.
Bon ca n'a pas l'air facile comme demande , mais vous êtes très forts...Sinon si vous avez en tête un autre texte dylanien présentant une image de la femme, faite m'en part.
Merci d'avance.

"Just like a woman"!!!


http://www.unicaen.fr/musa/bob_dylan/biographies.htm le début du texte sur Gordon, dit que ce prof de littérature nomine Bob pour le nobel tout les ans depuis 96.

http://www.unicaen.fr/musa/bob_dylan/colloqueprogram.pdf#search=%22music%20dylan%20nobel%22

Le programme d'un colloque universitaire en france sur Dylan. Tu peux peut être contacté un des intervenants (je viens de voir qu'un est sur la fac où je suis.)

Merci bcp pour ces deux liens, mais qu'est ce que je foutais en 2005??Je devais être à caen et...bref merci N!
J'ai pensé à Just like a woman, et en relisant le texte je crois que je vais présenter les deux à ma prof, mais je crains que ca cloche au niveau de la longueur et je trouve sad eye plus poétique.

Dans mes recherches ,j'ai trouvé çà:
Sad-Eyed Lady Of the Lowlands

According to the song "Sara" (directly below), this song was written for Dylan's then-wife, Sara Lowndes.

The kings of Tyrus with their convict list...

Tyrus, or Tyre, was the most important city of ancient Phoenicia. It is mentioned frequently throughout the Bible as a target of God's wrath. It is now destroyed, but its site is located in present-day Lebanon.


àhttp://www.geocities.com/temptations_page/DylGuide2.html



Les influences littéraires dans les textes de Dylan:
http://www.boblit.com/



études:
http://www.geocities.com/Athens/Oracle/6752/archives.html

c'est super c'ke tu fait !! si ta besoin d'un site de traduction de toute ses chansons en français le voici :

http://www.bobdylan-fr.com/


bon courage !

Dylan est docteur honoris causa de l'université de Princeton (fin des '60s) et a été récement honoré par une université anglaise (2004 je crois).
Cherche sur le net des infos sur Greil Marcus, qui a beaucoup écrit sur Dylan en particulier dans le milieu universitaire.
Dylan est régulièrement nominé pour le Nobel de littérature depuis 1997, je crois.
Pour d'autres approches de la femme, regarde "Sweetheart Like You", "You're A Big Girl Now", "It's All Over Now, Baby Blue", et bien sûr, "Sara"... mais il y en a beaucoup d'autres (Like A Rolling Stone, Positively 4th Street, Visions Of Johanna...).

Merci à tous!
Bon aujourd'hui était le grand jour, mais mon réveil m'a réveillé avec une entrevu du critique de l'underground Jean François Bizot (Pour ceux que ca intéresse:http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/matins/), donc je ne me suis pas bougée à la fac (bouh pas bien!), mais je vais prendre soit sara soit sad eyed lady of the lowlands (poétiquement supérieur selon moi), je continue chaque soir mes prières pour qu'elle accepte...Sinon ton lien ffrenz est vraiment très intéressant, je ne connaissais pas, merci beaucoup!


http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/matins/

tu peux me ré expliquer exactement ce que tu est en train de faire Jadalized ?

Rire.

Ce que je suis en train de faire? Glander devant des vidéos dylanniennes au lien de tafer!
Non je dosi préparer mon oral d'anglais qui consiste à choisir un texte plus ou moins au choix et qui traite de la femme, ensuite je dois le disséquer (le txt) pour en faire une sorte de commentaire composé.
Je présente mon travail final à ma promo et ensuite je leur dirairs "pour votre attention, j'ai amené le CD" et hop Dylan pleureras la dame aux yeux triste dans toute l'enceinte de la fac, et les gens se diront;
"mais il n'est pas mort par overdose Dylan?" Là je dirai:
" non il a mm fait un nouvel album!"
Alors ils iront courir l'acheter, tomberont à la renverse, il y aura une épidémie dylanienne à Nantes, bob en entenderas parler et il viendra pour nous soulager!
Rien que ça!

LOL , c'est une bonne idée, jy vois plus clair, euh l'épidémie de bob ça je sais pas lol, mais prendre la chansons de la dame aux yeux tristes , très bon choix ça doit être l'un des textes les plus poétique qu'il ai jamais pondu le Zimmerman !

jadalized a écrit:

Rire.

Ce que je suis en train de faire? Glander devant des vidéos dylanniennes au lien de tafer!
Non je dosi préparer mon oral d'anglais qui consiste à choisir un texte plus ou moins au choix et qui traite de la femme, ensuite je dois le disséquer (le txt) pour en faire une sorte de commentaire composé.
Je présente mon travail final à ma promo et ensuite je leur dirairs "pour votre attention, j'ai amené le CD" et hop Dylan pleureras la dame aux yeux triste dans toute l'enceinte de la fac, et les gens se diront;
"mais il n'est pas mort par overdose Dylan?" Là je dirai:
" non il a mm fait un nouvel album!"
Alors ils iront courir l'acheter, tomberont à la renverse, il y aura une épidémie dylanienne à Nantes, bob en entenderas parler et il viendra pour nous soulager!
Rien que ça!

Fichtre! Ca, c'est de la stratégie!
Tu devrais faire Sciences-Po (et après l'ENA, et après ministre et après, la place que vise Secotine Prolo!...)

J'ai toujours eu une aversion violente et vomitrice pour la politique et les politiciens, mais ton idée n'est pas si mauvaise, j'exigerai que ce soit les philosophes (j'englobe artiste avec) qui gouvernent, et le soir à l'Elysée j'inviterai mes collègues, dydy & baez.(et vous bien entendu!)

jadalized a écrit:

J'ai toujours eu une aversion violente et vomitrice pour la politique et les politiciens, mais ton idée n'est pas si mauvaise, j'exigerai que ce soit les philosophes (j'englobe artiste avec) qui gouvernent, et le soir à l'Elysée j'inviterai mes collègues, dydy & baez.(et vous bien entendu!)

Merci, je n'en attendais pas moins de toi!

C'est bizarre tout de même, on se croit transparent et voilà que_nom d'un petit bonhomme_d'un coup d'un seul on vous aperçoit.
Tragique!
Ce joli projet de commentaire sur sad eyed est un peu compromis, n'étant pas allé à ce cours, elle m'a désinscrite (pauvre de moi!), avec mes yeux de cocker je lui ai demandé de me réinscrire, mais voilà que_nom d'un petit bonhomme_ c'est pour début mai (je suis à la fac, en mai je vacationne). Bref j'ai le temps.

Alors voilà, "ne vous moquez pas de moi hein (lol)", comme disait notre cher anthony (disparu...), j'ai fait un texte "effet sur le lecteur", comme Ils disent si bien, Sad eyes est pour moi Triste compagne:


TRISTE COMPAGNE

Bruits rugissants ;
Vision de trammay couchée sous terre
Tu erres
Ton compartiment est auréolé d’une lumière scintillante
Tes gémissements couvrent le hurlement des roues sifflantes
Et sur les rails qui n’aboutissent à aucune gare
Ta peau de métal parfume l’odeur du cigare.
Nos deux pieds lovés, piétinent le gosier de Lucifer.
Partie, tu es partie en voyage, triste compagne !

Soubresauts, évocation au dos d’une cuillère ;
Un virage et tu m’éclabousses de ta frayeur feinte
Tu n’as plus si fière allure, au coin du mur rempli de plaintes
Tes éclats broient ma chair, mes oreilles se dissolvent en liqueur
Le blues agrippe mes tripes puis prêche partout les déchirements du coeur
J’étouffe.
L’alguazil en face te fait les yeux doux.
Va donc_ je t’en pris
Je vais causer à ma vision et l’animer de mes cris
Parce que
Je m’agenouille aux creux des âmes
Quant toi tu les casses, tu les limes, tu les fanes.
Regarde un peu
Sur tes lèvres le mercure coule
Sur ton sexe le métal fond
Va donc_ je t’en pris
Tu n’y es pour rien si je m’en fous
C’est comme ça, les lombrics m’attirent
/Pas pour toi/ pauvre folle parmi les fous
Toi, tu as le génie insouciant qui te couve
Mais tes gousses de naïveté me fatiguent à présent
Partie, tu es partie en voyage, triste compagne !

Lampions crasseux, accrochés au bout d’un os ;
Halte ! Plus de pendule qui carillonne l’heure du repas ?
Halte ! Plus d’ordures là au pied du perron ?
Le chauffeur fume, il a un oeil écarquillé
L’autre pleure
Pourtant ne me fait pas peur
En face les rails rouillés à l’infini
Etalent leurs langues froides comme du fer
Quelques gamins trébuchent sur tes nichons
Un peuple s’avance, tout maigrichon
Magnétisé par les rires de la cité dissimulée
Ils vont là où les rêves dégurgitent des champs de blés
Là où les chimères serrent la main aux frustrés
Ils vont et je vais avec eux, rencontrés ces hommes creux
Aux fronts dégoulinants, aux yeux caillouteux
Tous, excessifs dans leurs pensées

Un cri de plus nous a séparées ;
Mon regard au hangar, enterré
Avec les rois Tyr
Et leur liste
Enterre ses tambours d’Arabie
A la porte alambiquée de ton cantique
Antique souvenir
D’une dame des plaines aux yeux tristes

Désolé
J’ai oublié tes cils enfumés, ta peau en métal, tes lèvres de missionnaire
Tes rires endiablés, tes caprices de millionnaire
Et tes baisers de sable
Partie, je suis partie en voyage, triste compagne !

Ali Z a écrit:

Soubresauts, évocation au dos d’une cuillère ;
Un virage et tu m’éclabousses de ta frayeur feinte
Tu n’as plus si fière allure, au coin du mur rempli de plaintes
Tes éclats broient ma chair, mes oreilles se dissolvent en liqueur
Le blues agrippe mes tripes puis prêche partout les déchirements du coeur
J’étouffe.

Quoique j'aurais pu tout citer.

Des choses qu'Ils ne sauraient voir, mais avec tes vrais yeux tu sauras leur en parler.

ps : il est passé où, Anthony ? Pas déboussolé depuis l'histoire de la photo de Bob quand même ?

Ali Z a écrit:

Et sur les rails qui n’aboutissent à aucune gare

C'est la SNCF qui va être contente!


(bel effort, en tout cas)

Bonjour à tous! Une absence plus tard, je voudrai vous livrez l'abrégé de ce fichu commentaire que j'ai fait sur sad eyed lady of the lowlands.
Mon exposé a été fait en anglais donc je vous ai retranscrit mon intro et la conclu, pour les parties j'ai fait un très bref condensé...
Mon aglais est à l'image de mon organisation: exécrable, donc une attente de 20mn plus tard et je suis arrivé en cours, laissant une image très négative à la prof'. Pourtant j'ai svt vu la prof' sourire et lors du débat il m'a semblé qu'elle connaissait bien le dylan, alors vu mon intro, je ne peux qu'acceuillir critiques et autres interprétations, les vôtres sont les plus que bienvenus!!






Proposer une explication du fameux sad eyed lady of lowlands est-il tout d’abord possible ? Voilà, à mon avis la toute première question qu’il faille se poser avant d’aborder un texte, n’importe quel texte. On veut nous apprendre, que le sens est figé chez un Racine et autre monument, bien mort, comme on les aime. Si j’ai choisi de commenter Dylan, c’est justement parce qu’il est toujours vivant et créateur et c’est d’ailleurs son tort le plus profond car jamais il ne pourra être érigé du côté des Grands de la poésie américaine. Pour cela, attendons encore quelques décennies, le temps à ses textes de devenir poussiéreux, décrépits et en perte de sens. Voilà donc pourquoi je m’attaque à ce texte et pour un auteur peu classique j’ai choisi une étude peu classique (peu m’importe la note académique).Je vais parler d’une interprétation possible de ce texte assez opaque, je vais parler de ma subjectivité de lectrice et d’auditrice et le sens que je perçois à ces 5 strophes n’aura en aucun cas valeur de vérité. Je crois que Dylan lui-même ne savait peut être pas réellement où il voulait en venir.



Pour ma part, j’ai vu dans ce texte, la présentation d’une femme divine, d’une madone, symbole de pureté et insaisissable. Le poète pénètre ensuite dans son intimité, sa vision s’approche de ladite madone, le prosaïsme envahit le texte, il manque l’as et le valet, les prières (cantiques ?) deviennent des hymnes de gypsy, "rug" s’oppose à "sheets".
...
D’une image de vierge (pauvreté) et de madone, le texte dérive insidieusement vers une description d’une victime (scapegoat). Dylan souvent considéré comme voleur à l’époque (voleur de textes, voleur de mélodies, cf. la polémique sur blowin’ in the wind ou encore House of the risin’ sun) s’introduit à l’intérieur de son rêve, comme prophète également. Il semble le seul à la connaître, car il sait bien que personne parmi "eux " ne pourra la détruire.
Certainement le refrain est-il le plus difficile à ressentir, cependant peut être pouvons nous interpréter ses " tambours d’Arabie ", comme l’excentricité du poète, le côté décalé d’un Dylan en marge, toujours en mouvement. La question est de savoir si Sara sera prête à supporter sa folie créatrice ou doit-il s’en débarrasser (la laisser à sa porte) pour pouvoir vivre avec cette Dame des plaines ?
Le dernier couplet est, selon moi, la consécration de cette femme céleste et prosaïque à la fois. Les éléments autobiographiques (l’allusion à l’ex de Sara, photographe par exemple) sont tout à fait triviaux et c’est un Dylan parlant à sa femme qui clôt le texte.


Néanmoins, cette toile céleste qui enveloppe l’atmosphère évasive du texte semble recéler une autre dimension, comme une ultime clef que le poète aurait égaré, inconsciemment, dans les interstices de cette beauté crapahuteuse. Le visage creusé de la femme, sa position de victime vis-à-vis des fermiers et des hommes d’affaires (victime mais pas complètement manipulée car, comme Moise, elle a la mer à ses pieds) et donc cette femme messie (pour le coup), junkie, géniale et jalousée, semble à certains égards correspondre à Dylan lui-même.
Cette femme aux yeux tristes n’est peut être qu’une parabole des multiples facettes de la personnalité Dylanienne. Et ne dit-on pas que les yeux du Zim sont parmi les plus expressifs ?
Mais peut être n’est ce qu’un texte qui montre la force de l’amour face au déclin physique de l’être aimé…Il reste pour moi l’un de ses plus beau texte, ouvert à de multiples interprétations et c’est justement ce côté insaisissable, impossible à figer dans une explication qui me fascine.

Why not...
C'est une vision des choses. Reste le côté insaisissable que tu as bien fait de souligner. Chacun y trouvera une interpretation perso.
En livrant la tienne avec une certaine poésie, tu as fait un choix peu académique, sinon courageux (pour la France, car dans les pays anglophones, Dylan est déjà un grand classique).
Espérons que ta prof y aura été sensible (le petit sourire...)

Oui, enfin la madame a surtout daigné m'offrir ce sourire lorsque j'ai fait mon speech sur les auteurs morts encensés, parce que morts...Et la fac paralysante du sens l'a également fait sourire. A savoir si c'était par gêne ou parce qu'elle était d'accord...
Dans tous les cas, l'anglais était catastrophique, tu en as eu un aperçu:(
Mais Dylan est-il vraiment considéré à l'égal d'un Dylan Thomas ou TS Eliot ou reste t-il classé chez les grands "de la populasse".
ps: si j'avais eu l'opportunité de faire un exposé avec mon prof des Lumières, il aurait sans doute apprécié, car j'ai appris récemment qu'il y a qqs années il proposait une option intitulée: Les Beatles et la société.
Trop fort! Mais il est d'origine autrichienne.....

Et sinon, des compliments ? Tu leur as fait écouter la bête ? De nouveaux convertis ?

Eh bien ayant laissé BOB chez mon amie, organisation organisation..., je n'avais pas l'album sur moi. Mais, oh surprise avec quelques amis elle était venue m'écouter (c'éti pas ma mignon), mais mes 20mn de retard n'ont pas permis ce moment surréaliste...
C'était le dernier jour de cours les 10 du fond avaient la gueule de bois, les intellos du devant prenaient consciencieusement des notes, ignorant de qui l'ont parlait...Non, en dehors de la prof et des potes venus (on ne sait trop pourquoi) personne ne m'a prêté attention:( .
Bon, disons que la prof a fini par parler en français et par me poser des questions sur le dylan des sixties. En voilà une qui n'a pas perdue sa matinée...

Ah le milieu universitaire n'est pas des plus appropriés, où sont passés les étudiants français qui se pressaient d'aller huer Dylan en concert dans les sixties ? Quant à débarquer avec vingt minutes de retard pour un exposé, c'est très dylanien comme concept, j'espère que la prof aura apprécié...

Eh bien ils sont passés...de l'autre côté, ont voté Sarko et prennent un rail de coke sur le dernier télérama, ensuite ils discutent de Cioran et...écoutent-ils encore Renaud?
Mais ne noircissons pas tout, en soirée, j'en connais plus d'un(e) qui hurlent encore quelques refrains à 3h20...
Sinon, le concept dylanien, très drôle je n'y avait pas pensé, j'aurai du intégrer ça lorsque je me suis confondue en escuse!

Marrant tous ces agités qui bouquinent du Cioran... Quant à Renaud j'ai bien peur que son public continue de vibrer. Vu récemment, dire qu'on peut critiquer la voix de Dylan après avoir entendu ça...

Ali Z a écrit:

Mais ne noircissons pas tout, en soirée, j'en connais plus d'un(e) qui hurlent encore quelques refrains à 3h20...

Je vais guetter l'heure pour tendre l'oreille alors -

Attention néanmoins, il arrive parfois que les portables roulent sous le lit, laissant les refrains aux éveillés, triste élitisme de la fatigue!
Mais sait-on jamais!

Et qui sait si ça ne ferait pas une jolie sonnerie de réveil ?

(Pour la setlist ça se passe comment ? )

N'empêche que le contenu de SELOTL m'a toujours semblé 'sexuel' (arabian drums/your gate) - du moins dans un sens victorien.

tu peux dévelloper?
Ma connaissance victorienne s'arrête à woolf et son groupe et je ne pense pas que dylan parle de lesbianisme...
could u light my lantern, please senor!

Mr. Oyster a écrit:

Ah le milieu universitaire n'est pas des plus appropriés, où sont passés les étudiants français qui se pressaient d'aller huer Dylan en concert dans les sixties ? Quant à débarquer avec vingt minutes de retard pour un exposé, c'est très dylanien comme concept, j'espère que la prof aura apprécié...

Un de mes potes, éminent professeur aggrégé de droit à la fac de Limoges (mais il sévit également ailleurs), était au concert à Bercy. Et il cite régulièrement Dylan à ses étudiants. Comme quoi...

Quant au retard, Mr Dylan commence ses concerts à l'heure. Ce sont nombre de ses spectateurs qui font chier de ne pas avoir la politesse élémentaire d'être là à l'heure, pour ensuite déranger tout le monde en cherchant leur place pendant les premiers morceaux du show. na!
Mais ces derniers ne doivent vraisemblablement pas être de vrais fans...