Oui Hazel, moi aussi je me procurais "Isis" chez Gibert Joseph. Mais les arrivages étaient irréguliers et très en retard sur la parution. Je m'abonnai et depuis chaque année je renouvelle mon abonnement. Dans le dernier numéro paru, le n° 189, il y a un excellent article de 7 pages titré "une nuit à Paris" (en français dans le texte) sur le concert du 24 mai 1966.
Isis, un nom difficile à porter par les temps qui courent, écris-tu Hazel ? Tu ne crois pas si bien écrire : la police est descendu au siège de la rédaction.
Un jour, l'an dernier, comme je venais de reconduire mon abonnement par virement international, je reçois un coup de fil de ma banquière : "c'est urgent. Passez vite à notre agence".
Je devinai l'objet de cet empressement. J'emportai avec moi le CD "Desire" et le dernier exemplaire paru de cette revue "Isis".
La banquière m'expliqua : "Nous avons reçu un appel de notre centre de Rennes. l'anti-terrorisme exige que vous fournissiez des justifications".
Ma banquière photocopia la pochette du disque "Desire", la page de l'ours de "Isis".
Deux jours plus tard, ma banquière me téléphona à nouveau : le centre de Rennes voulait l'adresse des responsables de la revue "Isis". Ceux-ci, compréhensifs, me la renseignèrent, à la condition que je ne la divulgue pas. C'est une promesse, que je tiens et tiendrai.
Je dois me réabonner en janvier et je me demande si tout ce cirque va recommencer tandis qu'en Angleterre, avec leur multiculturalisme à la con ("un échec" dixit Cameron), les salafistes prêchent ouvertement le djihad et où une police de "la charia" circule dans certains quartiers pour faire règner l'ordre moral mahometan.
Pour les lecteurs pas informés, en France, on dit "Daesch" et en Angleterre "Isis". L'acronyme change bien évidemment avec la langue. Malheur aux dylaniens et aux égyptologues anglais !