Un titre un peu long pour dire qu'on a pas de sujet actif sur les concerts hors Dylan, je vous propose donc de mettre ici les concerts à ne pas rater que vous avez repéré, les bons plans, posté vos photos et parlé de vos concerts, impression... Bref un peu tout.
Je commence par John Cale à l'Epicerie Moderne le samedi 5 novembre pour 18 € seulement ! Ensuite Eddie and the Hot Rods / Dr Feelgood / Nine Below Zero / Classic and Trouble le même soir au Transbordeur (Lyon), le 18 octobre pour 30 €.
Desmos This Land Is Your Land
Nombre de messages : 1494 Age : 29 Localisation : Le pays des vaches, Normandie Date d'inscription : 20/12/2008
Excellente initiative. Alors, pour les normands, au Cargo, salle de concert à Caen, et à 100m de chez moi, je tiens à le préciser , il y a :
-Charles Bradley, le 13 octobre, de 14 à 18€ -John Cale, le 15 octobre, de 20 à 25€ -Johnny Winter, le 8 novembre, de 24 à 29€ -Miles Kane, le 13 novembre, de 16 à 20€ -Marianne Faithfull, le 3 décembre, de 21 à 28€
hazel This Land Is Your Land
Nombre de messages : 4709 Age : 33 Localisation : Rennes Date d'inscription : 16/01/2010
Personnellement, je vais avoir la chance de voir et d'interviewer John Cale gratuitement lors de son passage à Angers en octobre... Je vous en reparle bientôt !
_________________
Esther This Land Is Your Land
Nombre de messages : 13934 Age : 50 Date d'inscription : 22/06/2008
Kiki va voir John Cale au Centre Pompidou et Bill Callahan (dans une salle que je ne connais même pas de nom!) courant octobre et novembre???? C'est mézigue, myself & I ?
Aleyster This Land Is Your Land
Nombre de messages : 4807 Age : 31 Date d'inscription : 13/04/2009
Vu (dans l'ordre) : Edward Sharpe and the Magnetic Zeros Smith Westerns Beat Mark Biffy Clyro Seasick Steve (dont un duo avec Alison Mosshart.) The Feeling Of Love Herman Dune CSS Big Audio Dynamite General Elektriks Foo Fighters Paul Kalkbrenner Death In Vegas
Esther This Land Is Your Land
Nombre de messages : 13934 Age : 50 Date d'inscription : 22/06/2008
Tout commence un soir de pluie et de brouillard. Le col remonté, je sors, toussotant, et frigorifié. La vapeur qui émane de mon souffle, témoigne de la température glaciale qui règne en cette soirée grisâtre. Pourtant, montant dans le métro, je me sens revigoré par… Putain, qu’est-ce que je raconte moi. En fait, il fait chaud. Enfin, pas trop, mais quand même. Mais comme je ne suis pas là pour parler météo, passons à autre chose. Je monte dans ma caisse. J’ai 4 bornes à faire mais l’idée de fréquenter le bas peuple lors de mes déplacements extraprofessionnels m’est totalement insupportable. Le prolo a ses limites. J’enclenche la première, avec le dernier Lambchop dans l’autoradio pour me mettre au diapason. Une demi-heure et quelques bouchons plus tard, je trouve une place à une centaine de mètres de la Maroquinerie. Cool ! Je sors de ma caisse, je lève le nez… Moins cool ! Je viens de me garer à un mètre d’un foyer africain. Bon… Je décide de ne pas céder aux préjugés et je ferme ma bagnole. Sauf que je fais deux mètres, je passe devant la cour, et là, je vois deux lascars visiblement méchamment avinés, étalés dans la cour, prêts à en découdre avec n’importe qui ou quoi qui passerait à leur portée. Heuu… Bon, je remets mes préjugés dans ma poche, car je me vois mal repasser par là, vers 22 h 30, « alone in the dark ». Etant gaulé comme une chips déshydratée, je le sens mal. Je tourne, je vire, puis je finis par m’arrêter devant la Maroquinerie. Les places de livraison me tendent les bras. Je me renseigne, c’est bon, je peux me garer. En plus, juste à côté, y’a une boîte, avec soirée privée, et deux armoires normandes font office de portique pour entrer. Autant dire que ma bagnole est en sécurité.
J’entre dans la salle après un quart d’heure, je m’assois près de la scène, à quelques mètres, histoire de profiter de l’ensemble, sur ce qui ressemble à une sorte d’arène à trois marches. Mon casque sur les oreilles, Aragon en lecture, je patiente. La salle se remplit peu à peu. A ma gauche, deux nénettes : « Ma fille a un nouveau Jules, mais il tente rien de concret, il est super timide! », à ma droite, deux nénettes : « Mon fils a une nouvelle copine, mais il est tellement timide, qu’il ne tente rien de concret ! », à mes pieds, deux nénettes : « J’ai un nouveau copain depuis deux mois, mais il m’a encore pas collé dans son pageot, je me demande s’il serait pas un peu pédé ! ». Bref, de la conversation de haut vol à droite à gauche.
Entre en scène une belle brune, avec une paire de guibolles magnifique qui empoigne une gratte. C’est Cortney Tidwell qui vient de faire son entrée. Pour ceux qui ont suivi, elle a fait un album en duo avec le gars Kurt l’année passée qui ferait passer l’intégrale des musiques pour ascenseur pour la bible en matière de musique (pour l’échafaud). Le premier titre débute. C’est vrai qu’elle est mignonne. La voix, c’est un peu le chaînon manquant entre Rickie Lee Jones et Bjiork. La musique, c’est un peu le chaînon manquant entre le valium et le lexomil. Dès le second titre, on s’emmerde comme ça ne devrait pas être permis dans une vie. Les visages tombent en déconfiture, les paupières tombent en rideaux, les têtes tombent entre les mains, semblant dire : « Putain, mais qu’est-ce que je fous là ! ». Heureusement, le set ne dure pas longtemps. Tout le monde est assis. Tout le monde voit tout et entend tout, ce qui n’est déjà pas si mal.
Dix minutes après, le gars Kurt déboule. Et là, tout le monde se lève. C’est vrai, c’est tellement mieux de passer la soirée sur la pointe des pieds pour entrapercevoir un peu du concert alors que lorsque tout le monde était assis, tout le monde voyait tout… Résultat, les formatés Mimie Mathy ne voient rien, certains restent même assis. Moi, je suis sur les marches, adossé à un pilier, donc je ne me plains pas. Le concert débute en apesanteur totale. Une sorte de silence où le leader murmure plus qu’il ne chante, effleure ses cordes… D’entrée, c’est beau. Le groupe entame alors, dans sa presque intégralité le dernier album. Délesté de ses cordes, celui-ci trouve une nouvelle beauté, un style éthéré qui colle parfaitement aux morceaux. Seul bémol, les chœurs de la fameuse Cortney qui tirent parfois sur le faux, et qui ne sont pas forcément toujours judicieux. Et puis, peut-être le côté linéaire de la prestation. Tout est parfait, le son, l’interprétation… Ca manque un peu de fantaisie. Et surtout, comme le groupe exécute l’album, lui-même très calme, cela manque un peu de reliefs. Mais malgré tout, c’est d’une beauté fascinante, et j’ai rarement entendu une balance aussi bien torchée. Tous les instruments se détachent, tout est cristallin. Vient ensuite l’exécution de titres plus anciens et l’ambiance se réchauffe. Pas que. La salle est devenue, peu à peu, une véritable fournaise. C’est bien simple, je dégouline. Le groupe quitte la scène. J’en profite, je décampe et me retrouve dans le couloir, devant l’emplacement merchandising. J’ai un peu de thunes, je me dis, « allez, soyons fous, je me prends un disque ! ». J’achète donc le CD de démo du dernier album (excellent), et m’en retourne dans la salle. Putain, il fait toujours aussi chaud. Wagner et Tidwell entament un duo qui m’en touche une sans réveiller l’autre, rien à faire, elle est jolie, mais qu’est-ce qu’elle est chiante. Je ressors donc. Et là, devant la minette du merchandising, je compte mon oseille. Je fais le tour de mes poches et de mes pièces… Merde, l’édition CD/DVD du dernier album me tente, mais il me manque un euro. C’est ballot. La gisquette entame une discussion en rosbeef avec mézigue et je l’avoue, elle me trouble. Elle est tout à fait charmante, et je suis déjà du genre timide, mais alors dès qu’il s’agit de m’exprimer dans la langue de Shakspeare, on sent que j’ai surtout étudié Mr Bean. Je rougis, elle se marre doucement, mais gentiment et finalement, a pitié de moi et me fait une ristourne. Bref, je fus inspiré de sortir à ce moment, car lors de la sortie, à compter mes thunes devant tout le monde, elle n’aurait sans doute pas pu me faire une ristourne. J’entre à nouveau dans la salle. Le duo est terminé et là, Kurt fout le feu aux poudres. Il entame des morceaux plus anciens, et surtout, nettement plus rythmés. La Maroquinerie est un brasier. Il vocifère, envoie du bois comme on dit, et ses musiciens, toujours aussi impeccables (mention spéciale au pianiste, absolument génial), déploient la batterie lourde pour posséder la salle. En effet, le public paraît possédé. Une nénette avec un décolleté qui descend presque aux genoux se déhanche d’une façon ultra groovy. Un truc inattendu à un concert de Lambchop, je l’avoue. Le rappel est terrible et donne presque à regretter le reste du set. C'est certain, le concert aurait gagné à mélanger les nouveaux titres et les anciens, les calmes et les nerveux, mais qu’importe, ça dégage terrible. Kurt, en plus d’être un showman terrible et un excellent guitariste, se révèle être un postillonneur hors pair. Lors des derniers morceaux, il hurle presque, crachant tout ce qu’il peut. Tout à coup, j’hésite ; est-ce une goutte de sueur ou un postillon qui perle sur mon front ? La question restera sans réponse.
Le concert se termine donc en apothéose. Je suis le premier sorti, et j’avoue, ça fait du bien de prendre l’air. J’ai bien failli calancher tant il faisait chaud dans cette foutue salle. Je mets un pied dehors, et le second dans ma bagnole. Au premier rond point, deux bagnoles s’entrechoquent alors que j’écoute la version démo de 2B2. Dix minutes après, je suis chez moi. La musique de Lambchop résonne encore près d’une semaine après ce concert finalement fabuleux.
PS : Il paraît que le piano est le comique de la bande. C’est possible, je n’ai rien bité à ce qu’il a dit !
used_spoon This Land Is Your Land
Nombre de messages : 2166 Age : 33 Date d'inscription : 19/12/2011
Je rentre du concert de Jad Fair et Daniel Johnston qui n'ont pas l'air de passionner les foules ici. Je vais tenter quand même de vous faire baver tellement c'était cool.
Donc, concert à 15h oui oui. d'autant que je bossais ce matin, donc c'était pas spécialement rigolo. Donc j'arrive devant la gaité lyrique, un chouette endroit, ce n'est pas le premier concert que je fais là bas, mais vraiment j'aime bien cette salle (moins le public).
DOnc on commence avec Jad Fair, un sacré spécimen de la musique expérimental et du Rock and Roll, il est accompagné uniquement de son frère David, batteur. Et il joue d'une guitare a manche élastique qui permet des sonorités totalement folles. Donc David envoie des grosses rythmiques et dessus Jad place des riffs totalement improbables et chante énergiquement comme un possédé. Il y avait un côté happening sur ce concert, tellement certains passages semblaient improvisé. Au fur et à mesure les cordes cassaient et il a continué comme ça sans que ça ne pose de problème. Il posait régulièrement des questions au public sur la suites des paroles des chansons qui devenaient des histoires complètement ridicules. Bref, je ne savais pas à quoi m'attendre et je me suis régalé.
Une petite vidéo ou on voit l'utilisation de l'engin de torture :
Ensuite Daniel Johnston. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai trouvé ce concert fantastique. Le mec joue mal, chante faux, est obligé de lire ses propres paroles et tremble à cause de ses médicaments. Mais c'est un personnage tellement touchant et attachant qu'on est en total empathie avec lui et ses chansons. Il arrive sur scène avec un jogging et un pull crade dont Emmaüs ne voudrait pas. Le public à ma grande surprise l'acclame bruyamment. Il prend sa guitare, joue trois accords, appelle un ingénieur parce qu'il a oublié d'allumer le micro. Et ça commence. Trois chansons solo en acoustique. Puis il est rejoint par deux guitaristes qui changeront régulièrement d'instruments. On a le droit à une belle setlist "Life in Vain", "Casper the Frendly Ghost", "True Love will Find you in the End"...). Il semble plutot en forme (pour Daniel Johnston) rigole avec le public entre les chansons.
Vraiment un bon moment.
Seul regret, il n'a pas partagé la scène avec Jad Fair, avec qui il a pourtant fait plusieurs albums.
odradek This Land Is Your Land
Nombre de messages : 8153 Date d'inscription : 16/04/2005
Je rentre du concert de Jad Fair et Daniel Johnston qui n'ont pas l'air de passionner les foules ici. Je vais tenter quand même de vous faire baver tellement c'était cool.
Donc, concert à 15h oui oui. d'autant que je bossais ce matin, donc c'était pas spécialement rigolo. Donc j'arrive devant la gaité lyrique, un chouette endroit, ce n'est pas le premier concert que je fais là bas, mais vraiment j'aime bien cette salle (moins le public).
DOnc on commence avec Jad Fair, un sacré spécimen de la musique expérimental et du Rock and Roll, il est accompagné uniquement de son frère David, batteur. Et il joue d'une guitare a manche élastique qui permet des sonorités totalement folles. Donc David envoie des grosses rythmiques et dessus Jad place des riffs totalement improbables et chante énergiquement comme un possédé. Il y avait un côté happening sur ce concert, tellement certains passages semblaient improvisé. Au fur et à mesure les cordes cassaient et il a continué comme ça sans que ça ne pose de problème. Il posait régulièrement des questions au public sur la suites des paroles des chansons qui devenaient des histoires complètement ridicules. Bref, je ne savais pas à quoi m'attendre et je me suis régalé.
Une petite vidéo ou on voit l'utilisation de l'engin de torture :
Ensuite Daniel Johnston. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai trouvé ce concert fantastique. Le mec joue mal, chante faux, est obligé de lire ses propres paroles et tremble à cause de ses médicaments. Mais c'est un personnage tellement touchant et attachant qu'on est en total empathie avec lui et ses chansons. Il arrive sur scène avec un jogging et un pull crade dont Emmaüs ne voudrait pas. Le public à ma grande surprise l'acclame bruyamment. Il prend sa guitare, joue trois accords, appelle un ingénieur parce qu'il a oublié d'allumer le micro. Et ça commence. Trois chansons solo en acoustique. Puis il est rejoint par deux guitaristes qui changeront régulièrement d'instruments. On a le droit à une belle setlist "Life in Vain", "Casper the Frendly Ghost", "True Love will Find you in the End"...). Il semble plutot en forme (pour Daniel Johnston) rigole avec le public entre les chansons.
Vraiment un bon moment.
Seul regret, il n'a pas partagé la scène avec Jad Fair, avec qui il a pourtant fait plusieurs albums.
Détrompes-toi, nous sommes quelques uns ici à suivre la carrière du divin DJ (pour ma part je suis moins intéressé par celle de Jade Fair).
_________________ Seul mon squelette reste optimiste.
dr.out This Land Is Your Land
Nombre de messages : 4017 Age : 49 Localisation : 100 mètres au dessous du niveau de l'eau Date d'inscription : 24/02/2006
Je rentre du concert de Jad Fair et Daniel Johnston qui n'ont pas l'air de passionner les foules ici. Je vais tenter quand même de vous faire baver tellement c'était cool.
Donc, concert à 15h oui oui. d'autant que je bossais ce matin, donc c'était pas spécialement rigolo. Donc j'arrive devant la gaité lyrique, un chouette endroit, ce n'est pas le premier concert que je fais là bas, mais vraiment j'aime bien cette salle (moins le public).
DOnc on commence avec Jad Fair, un sacré spécimen de la musique expérimental et du Rock and Roll, il est accompagné uniquement de son frère David, batteur. Et il joue d'une guitare a manche élastique qui permet des sonorités totalement folles. Donc David envoie des grosses rythmiques et dessus Jad place des riffs totalement improbables et chante énergiquement comme un possédé. Il y avait un côté happening sur ce concert, tellement certains passages semblaient improvisé. Au fur et à mesure les cordes cassaient et il a continué comme ça sans que ça ne pose de problème. Il posait régulièrement des questions au public sur la suites des paroles des chansons qui devenaient des histoires complètement ridicules. Bref, je ne savais pas à quoi m'attendre et je me suis régalé.
Une petite vidéo ou on voit l'utilisation de l'engin de torture :
Ensuite Daniel Johnston. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai trouvé ce concert fantastique. Le mec joue mal, chante faux, est obligé de lire ses propres paroles et tremble à cause de ses médicaments. Mais c'est un personnage tellement touchant et attachant qu'on est en total empathie avec lui et ses chansons. Il arrive sur scène avec un jogging et un pull crade dont Emmaüs ne voudrait pas. Le public à ma grande surprise l'acclame bruyamment. Il prend sa guitare, joue trois accords, appelle un ingénieur parce qu'il a oublié d'allumer le micro. Et ça commence. Trois chansons solo en acoustique. Puis il est rejoint par deux guitaristes qui changeront régulièrement d'instruments. On a le droit à une belle setlist "Life in Vain", "Casper the Frendly Ghost", "True Love will Find you in the End"...). Il semble plutot en forme (pour Daniel Johnston) rigole avec le public entre les chansons.
Vraiment un bon moment.
Seul regret, il n'a pas partagé la scène avec Jad Fair, avec qui il a pourtant fait plusieurs albums.
Détrompes-toi, nous sommes quelques uns ici à suivre la carrière du divin DJ (pour ma part je suis moins intéressé par celle de Jade Fair).
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used_spoon This Land Is Your Land
Nombre de messages : 2166 Age : 33 Date d'inscription : 19/12/2011
Je rentre du concert de Jad Fair et Daniel Johnston qui n'ont pas l'air de passionner les foules ici. Je vais tenter quand même de vous faire baver tellement c'était cool.
Donc, concert à 15h oui oui. d'autant que je bossais ce matin, donc c'était pas spécialement rigolo. Donc j'arrive devant la gaité lyrique, un chouette endroit, ce n'est pas le premier concert que je fais là bas, mais vraiment j'aime bien cette salle (moins le public).
DOnc on commence avec Jad Fair, un sacré spécimen de la musique expérimental et du Rock and Roll, il est accompagné uniquement de son frère David, batteur. Et il joue d'une guitare a manche élastique qui permet des sonorités totalement folles. Donc David envoie des grosses rythmiques et dessus Jad place des riffs totalement improbables et chante énergiquement comme un possédé. Il y avait un côté happening sur ce concert, tellement certains passages semblaient improvisé. Au fur et à mesure les cordes cassaient et il a continué comme ça sans que ça ne pose de problème. Il posait régulièrement des questions au public sur la suites des paroles des chansons qui devenaient des histoires complètement ridicules. Bref, je ne savais pas à quoi m'attendre et je me suis régalé.
Une petite vidéo ou on voit l'utilisation de l'engin de torture :
Ensuite Daniel Johnston. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai trouvé ce concert fantastique. Le mec joue mal, chante faux, est obligé de lire ses propres paroles et tremble à cause de ses médicaments. Mais c'est un personnage tellement touchant et attachant qu'on est en total empathie avec lui et ses chansons. Il arrive sur scène avec un jogging et un pull crade dont Emmaüs ne voudrait pas. Le public à ma grande surprise l'acclame bruyamment. Il prend sa guitare, joue trois accords, appelle un ingénieur parce qu'il a oublié d'allumer le micro. Et ça commence. Trois chansons solo en acoustique. Puis il est rejoint par deux guitaristes qui changeront régulièrement d'instruments. On a le droit à une belle setlist "Life in Vain", "Casper the Frendly Ghost", "True Love will Find you in the End"...). Il semble plutot en forme (pour Daniel Johnston) rigole avec le public entre les chansons.
Vraiment un bon moment.
Seul regret, il n'a pas partagé la scène avec Jad Fair, avec qui il a pourtant fait plusieurs albums.
Détrompes-toi, nous sommes quelques uns ici à suivre la carrière du divin DJ (pour ma part je suis moins intéressé par celle de Jade Fair).
+1
A part vous deux
Esther This Land Is Your Land
Nombre de messages : 13934 Age : 50 Date d'inscription : 22/06/2008
Je rentre du concert de Jad Fair et Daniel Johnston qui n'ont pas l'air de passionner les foules ici. Je vais tenter quand même de vous faire baver tellement c'était cool.
Donc, concert à 15h oui oui. d'autant que je bossais ce matin, donc c'était pas spécialement rigolo. Donc j'arrive devant la gaité lyrique, un chouette endroit, ce n'est pas le premier concert que je fais là bas, mais vraiment j'aime bien cette salle (moins le public).
DOnc on commence avec Jad Fair, un sacré spécimen de la musique expérimental et du Rock and Roll, il est accompagné uniquement de son frère David, batteur. Et il joue d'une guitare a manche élastique qui permet des sonorités totalement folles. Donc David envoie des grosses rythmiques et dessus Jad place des riffs totalement improbables et chante énergiquement comme un possédé. Il y avait un côté happening sur ce concert, tellement certains passages semblaient improvisé. Au fur et à mesure les cordes cassaient et il a continué comme ça sans que ça ne pose de problème. Il posait régulièrement des questions au public sur la suites des paroles des chansons qui devenaient des histoires complètement ridicules. Bref, je ne savais pas à quoi m'attendre et je me suis régalé.
Une petite vidéo ou on voit l'utilisation de l'engin de torture :
Ensuite Daniel Johnston. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai trouvé ce concert fantastique. Le mec joue mal, chante faux, est obligé de lire ses propres paroles et tremble à cause de ses médicaments. Mais c'est un personnage tellement touchant et attachant qu'on est en total empathie avec lui et ses chansons. Il arrive sur scène avec un jogging et un pull crade dont Emmaüs ne voudrait pas. Le public à ma grande surprise l'acclame bruyamment. Il prend sa guitare, joue trois accords, appelle un ingénieur parce qu'il a oublié d'allumer le micro. Et ça commence. Trois chansons solo en acoustique. Puis il est rejoint par deux guitaristes qui changeront régulièrement d'instruments. On a le droit à une belle setlist "Life in Vain", "Casper the Frendly Ghost", "True Love will Find you in the End"...). Il semble plutot en forme (pour Daniel Johnston) rigole avec le public entre les chansons.
Vraiment un bon moment.
Seul regret, il n'a pas partagé la scène avec Jad Fair, avec qui il a pourtant fait plusieurs albums.
Détrompes-toi, nous sommes quelques uns ici à suivre la carrière du divin DJ (pour ma part je suis moins intéressé par celle de Jade Fair).
+1
A part vous deux
Non non.
the tightrope walker This Land Is Your Land
Nombre de messages : 687 Age : 31 Localisation : Euskadi Date d'inscription : 08/04/2012
De retour d'un fabuleux concert. Dans le théatre style Louis XIII de Fontainebleau et dans le cadre du festival Jazz au théatre j'ai été voir Ambrose Akinmusire et Eric Legnini.
Le premier avec 4 musiciens : contrebasse, batterie, piano, sax tenor. Et bien sur Ambrose à la trompette. Enchainement de morceaux free jazz déchainés et jazz acoustique très beau, la technique était éblouissante. J'y ai entendu des notes venant de l'espace. C'est un peu comme si la période 69 de Miles Davis s'était situé en 2012. Les musiciens sont jeunes et fougueux et surtout le batteur, Justin Brown, qui dégage une pêche formidable. On sent qu'ils cherchent encore une identité voguant entre différents styles, ce qui rends le set assez inégal, mais le garçon n'a que 29 ans et à un avenir certain. Je vous conseille donc de jeter un oeil sur son oeuvre.
Eric Legnini ensuite, si vous ne le connaissez pas, c'est un pianiste qui a collaboré notamment avec les freres Belmondo et Claude Nougaro. En trio donc ce soir, jusqu'à ce qu'Hugh Coltman le rejoigne pour chanter. Et bien je n'aimais pas Hugh Coltman et bien c'est maintenant vérifier. Le pauvre en fait des caisses, il à l'attitude de Tom Waits, mais a une voix que je trouve plutot banal... Heureusement, les musiciens derrières étaient excellent avec là encore un batteur tout à fait surprenant, avec un background plutôt rock et un contrebassiste techniquement génial. Bref, on a eu le droit principalement a des morceaux de the Vox et une reprise d'Etta James. Bon, j'aurais autant aimé en instrumental, mais c'était tout de même très chouette et Eric Legnini est un excellent musicien donc jetez une oreille à The Vox.
Alibou This Land Is Your Land
Nombre de messages : 2447 Age : 31 Date d'inscription : 01/03/2008
Bon plan pour les lyonnais, le 17 mai, à Oullins, en parallèle des Nuits Sonores, il y a un concert organisé par Born Bad Records regroupant, Cheveu, Feeling Of Love, Frustration et Cowbones (qui est un petit groupe noise du coin). Et ça coûte, 2€, où bien si comme nous, vous préférez acheté à l'avance, c'est 3,75 à la Fnac.
used_spoon This Land Is Your Land
Nombre de messages : 2166 Age : 33 Date d'inscription : 19/12/2011
J'avais vu Cheveu l'an passé au Marché Gare, très bon concert, et un Feeling of love moyen à Rock en seine, extérieur oblige, ici ce sera donc bien mieux. Cowbones comme ils tournent par chez moi, je les aie vu 3 fois, c'est sympathique. Frustration j'ai pas encore vu en revanche, mais j'aime bien les disques.
the tightrope walker This Land Is Your Land
Nombre de messages : 687 Age : 31 Localisation : Euskadi Date d'inscription : 08/04/2012
Au lieu de me faire une soirée "résultats du premier tour" et d'avoir le blues, j'ai préféré aller de l'autre côté de la frontière voir un bon concert de Rock'n'roll!
Barence Whitfield and the Savages:
On en vois rarement des comme ça: une énergie de malade, une voix aux multiples octaves et pour couroner le tout une Reprise d'enfer des Sonics au second rappel ! Bref j'ai pas Perdu mon temps !
Aleyster This Land Is Your Land
Nombre de messages : 4807 Age : 31 Date d'inscription : 13/04/2009
Ce soir c'est Magnetix plus deux groupes qui me sont inconnus, Isp et The Easy Aces.
Aleyster This Land Is Your Land
Nombre de messages : 4807 Age : 31 Date d'inscription : 13/04/2009
Sujet: Re: Concert : Bon plan, prévision, photo, bilan. Sam 19 Mai - 13:46
La soirée Born Bad aura été un mauvais bon concert. Autant les quatre groupes ont relativement bien joué, autant la salle a tout gâché. Le son d'abord, on entendait très peu le chanteur et discernait mal les instruments, sur des groupes comme Cowbones et Feeling of Love, c'est problématique, heureusement ça s'est arrangé pour Cheveu et Frustration. Le sol, une vraie patinoire, en général même les sols les plus arrosés d'alcool restent praticable, là c'était impossible de bouger sans glisser, jusqu'au stade ou le sol devient collant. La lumière surtout, ils ont eu un problème d’électricité, obligeant à tout éteindre ou tout allumer, c'est à dire annuler le concert ou jouer avec la salle éclairée, et un concert en pleine lumière, c'est pas super. La chaleur, certainement accentuée par la lumière, mais c'était un vrai four... Sinon Cowbones que j'avais vu plusieurs fois ont fait le même concert, bon mais pas excellent, c'est bien, c'est gentil, mais on attend la suite, Feeling of Love a été massacré par le son, le concert de Rock en Seine était bien meilleur, j'en ai profité pour faire la pause bière, Cheveu c'était super, mieux qu'à Lyon l'an passé. Et Frustration était génial, énorme, beaucoup de nouveaux titres, 9/14 , As they said en ouverture, et un enchaînement Blind/ No trouble/ Too many question pour finir. Ça bougeait, le public à fond, tout le monde qui chante sur No Trouble, les basses et la batterie qui font trembler les murs sur Too Many Question, on a réussis à avoir un rappel et un petit "vous êtes fou" de la part du chanteur. Et j'ai chopé la set-list (écrit à la main). Bref, malgré la salle, les concerts étaient bons, et voir enfin Frustration, c'était chouette. Et comme les nuits sonores n'ont pas relier le Clacson à Lyon en bus, 1h30 de marche pour rentrer.
Alibou This Land Is Your Land
Nombre de messages : 2447 Age : 31 Date d'inscription : 01/03/2008
Nombre de messages : 687 Age : 31 Localisation : Euskadi Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Concert : Bon plan, prévision, photo, bilan. Ven 1 Juin - 14:42
Hier soir Eddie and the Hot Rods toujours aussi géniaux, Barrie Master ne vieillira jamais!
Et en prévision juste le lendemain de Dylan à Bayonne je vais voir Johnattan Wilson et les Waterboys pour un concert gratuit sur la plage de Donostia San Sébastian!
used_spoon This Land Is Your Land
Nombre de messages : 2166 Age : 33 Date d'inscription : 19/12/2011
Sujet: Re: Concert : Bon plan, prévision, photo, bilan. Dim 10 Juin - 16:34
Bon j'suis aller voir Lou Reed et Blue Oyster Cult hier. Ca m'a couté 12€ c'était le seul point positif de la soirée.
Lou Reed ça a été chiant, tout simplement. Un best of du velvet et de sa carriere solo (et pas mal de titres de Lulu...), sans mélodie et avec des parties instrumentales passablement pénibles. Et un son Dégueulasse en plus.
Je ne vous parle pas du public (Shy'm et Dave passait a ce même festival quelques heures avant ).
Blue Oyster Cult ensuite. Bon je ne connaissais que le nom et le morceau (Don't Fear) the Reaper. Ben, du coup j'ai pas envie d'en connaître plus. Ringard, bloqué dans les 80's. Hard Rock progressif indigeste entre Genesis et Alice Cooper, le show en moins.
Ah, et j'ai vu les 3 derniers morceaux de HF Thiéphaine, j'ai été con de pas être venu plus tôt, ça tenait bien la route.
the tightrope walker This Land Is Your Land
Nombre de messages : 687 Age : 31 Localisation : Euskadi Date d'inscription : 08/04/2012
The Tallest man on earth le jour de mon anniversaire dans la salle du coin que je préfère (le vieux théatre de San Sebastien où j'ai nottament vu Bill Callahan!). Au top!