Rock'n folk mars 2011

A priori, Rock'n Folk consacre un article à Robert Allen Zimmerman dans son numéro du mois de mars.

Plus d'info...quand j'en saurai plus

Mauvaise nouvelle.
L'auteur de l'article est Pacôme Thiellement.
Gros risque, donc, que ce soit illisible, verbeux et inintéressant.

Ceci dit, sa plume (?) se serait attaquée à une thématique plutôt intéressante : l'Apocalypse dans les textes du Zim.

Il y avait un assez bon article sur la tournée de Dylan cet été en France - Rock and Folk du mois d'août 2010 (signé par un certain Benoît Sabatier) ! L'autre Pacôme j'avoue ne jamais avoir fait gaffe à sa signature les quelques fois ou je me risque à acheter R&F (cela étant, j'aime bien R&F quand même, ça me rappelle ma jeunesse - Rock and Folk et Best - les deux seuls mensuels de Rock en France dans les années 70/80

Ouille !
Monsieur Tellement PaCool est en effet le moins intéressant de l'équipe actuelle.

Je me souviens avec douleur d'un article sur les gothiques...

Le meilleur pour parler de Dylan dans R&F c'était Acin.

Ça fait un moment que je l'ai pas acheté, je vois pas sur quoi peut être l'article, il y a quelques mois pour le BS9 plus Mono Recording j'aurai compris, mais là...

Quelqu'un pourra le scanner ?

Parfois je me dis qu'étant un des forums les plus "connus" en France sur le Zim, les journalistes et autres qui bossent un jour sur lui doivent forcement passer par là pour regarder un peu si on parle de leur boulot, et ils doivent vraiment prendre peur.

Acin était effectivement très bon.
Très très bon.
Combien de fois a-t-on déjà évoqué son excellent papier/interview de 2001 !
L'article de cet été était aussi pas mal foutu, quoique qu'à mon avis il survolait un peu le sujet.

Après, je voudrais pas non plus condamner le papier avant de lire, mais tout ce que j'ai lu de ce Pacôme Thiellement jusqu'ici était une sorte de verbiage creux.

mon verdict est le même depuis toujours : on devrait enfermer tous ceux qui essaient de traduire Dylan ( ça ne lui rend pas service)



à part ça le plus dur ce mois ci chez R&F c'est d'arriver à ne pas regarder la gueule d'abruti du gallagher sur la couv' car c'est très dur d'effacer cette image de votre esprit

Chinaski a écrit:

mon verdict est le même depuis toujours : on devrait enfermer tous ceux qui essaient de traduire Dylan ( ça ne lui rend pas service)

Tu pourrais nous scanner l'intégralité du truc ?

un scan, je sais pas ce que c'est

"Comme si le roi des gitans avait rêvé Bob Dylan."

Bon, et bien ce n'est pas ce mois ci que j'achèterais Rock et Folk.

http://uppix.net/a/7/3/50ac1a4e14cf6072af8e44ef2e41a.jpg

vous devez arriver à lire à ce format, non?

Parfait ! Merci !

Aleyster a écrit:

"Comme si le roi des gitans avait rêvé Bob Dylan."

Bon, et bien ce n'est pas ce mois ci que j'achèterais Rock et Folk.

ils font référence à son séjour aux Saintes Maries de la Mer en Camargue en 1975

Chinaski a écrit:

http://uppix.net/a/7/3/50ac1a4e14cf6072af8e44ef2e41a.jpg

vous devez arriver à lire à ce format, non?

Voilà, très bien.
Merci Chinaski.

la suite:
http://uppix.net/7/d/2/d7b6e6e7488d6df5988672ef7d98a.jpg

http://uppix.net/a/c/c/0fcec317344207c3d836adf09bd1b.jpg

Chinaski a écrit:

la suite:
http://uppix.net/7/d/2/d7b6e6e7488d6df5988672ef7d98a.jpg

http://uppix.net/a/c/c/0fcec317344207c3d836adf09bd1b.jpg

Allez 10 points de vie supplémentaire sur le forum pour cette oeuvre d'utilité publique.

Il y avait eu dans le Rolling Stone de Novembre 2010 un article de Eric Tandy plutôt sympa sur l'original Mono recordings, avec des photos vraiment sympa. J'avais trouvé que la plume d'Eric Tandy était plutôt appréciable.

Baptiste a écrit:

Chinaski a écrit:

la suite:
http://uppix.net/7/d/2/d7b6e6e7488d6df5988672ef7d98a.jpg

http://uppix.net/a/c/c/0fcec317344207c3d836adf09bd1b.jpg

Allez 10 points de vie supplémentaire sur le forum pour cette oeuvre d'utilité publique.

remerciez moi surtout de vous avoir épargner de l'éprouvante photo de couverture!

Chinaski a écrit:

Baptiste a écrit:

Chinaski a écrit:

la suite:
http://uppix.net/7/d/2/d7b6e6e7488d6df5988672ef7d98a.jpg

http://uppix.net/a/c/c/0fcec317344207c3d836adf09bd1b.jpg

Allez 10 points de vie supplémentaire sur le forum pour cette oeuvre d'utilité publique.

remerciez moi surtout de vous avoir épargner de l'éprouvante photo de couverture!

Je crois effectivement que Liam devrait aller chez le coiffeur.

Je commence l'article...

"Le folklore est gitan, toujours, même quand il est secondairement égyptien, juif, perse, celte ou indien"

Ce Pacôme est définitivement une truffe qui se paye notre tronche.
Non ?

EDIT : j'ai tout lu, j'ai pas tout compris.
Si quelqu'un veut nous faire un résumé, je prends.

ben moi je l'aime bien cet article ..il présente DYlan comme il est réellement je pense..Fataliste..

Perso je n'aime pas trop cet aspect du personnage et je ne partage pas la philosophie Dylaniene ce qui ne m'empêche pas d'aimer ses chansons...Le plus fou c'est que finalement pour continuer à aimer Dylan comme je l'aime aujourd'hui je préfère ne pas trop analyser ses textes

Moi j'ai bien aimé le dernier paragraphe.
Belle conclusion.

J'ai relu la chose et je trouve que cet article cerne vraiment très bien le personnage

Si vous croyez en ce monde vous êtes piégé dit Dylan..Pour lui il ne faut s'accrocher à aucun idéal..Les idéaux sont condamnés à se ramasser la gueule par terre car le monde va naturellement vers sa propre fin et que rien, absolument rien ne pourra changer cet état de fait..La philosophie de Dylan c'est ça...


D'ailleurs il le dit dans sa dernière chanson en date : It's all good..
le détachement comme remède définitif ..

Triste philosophie et heureusement que des gars comme Martin luther King n'ont pas pensé comme lui

Mais ce rock'n folk est en vente dans la France dès maintenant ? Si oui, je passe l'acheter demain et je vous donne mon avis, moi qui partage la philosophie du Zim, à un degré moindre.

vox populi a écrit:

..Pour lui il ne faut s'accrocher à aucun idéal..Les idéaux sont condamnés à se ramasser la gueule par terre car le monde va naturellement vers sa propre fin et que rien, absolument rien ne pourra changer cet état de fait..La philosophie de Dylan c'est ça...

bah, moi qui n'ai aucun idéal et ne croit pas davantage en l'homme, me voilà donc aussi nihiliste que le Zim

le disciple rejoint son maitre encore une fois!

vox populi a écrit:

ben moi je l'aime bien cet article ..il présente DYlan comme il est réellement je pense..Fataliste..

Perso je n'aime pas trop cet aspect du personnage et je ne partage pas la philosophie Dylaniene ce qui ne m'empêche pas d'aimer ses chansons...Le plus fou c'est que finalement pour continuer à aimer Dylan comme je l'aime aujourd'hui je préfère ne pas trop analyser ses textes

Je vais me faire tatouer cette phrase sur le torse

Quelle ne fut pas ma déception quand j'ai lu la traduction de 'Ballad In Plain D' et son histoire d'origine

dr.out a écrit:

Quelle ne fut pas ma déception quand j'ai lu la traduction de 'Ballad In Plain D' et son histoire d'origine

C'est quoi le problème avec Ballad In Plain D ?

Chinaski a écrit:

vox populi a écrit:

..Pour lui il ne faut s'accrocher à aucun idéal..Les idéaux sont condamnés à se ramasser la gueule par terre car le monde va naturellement vers sa propre fin et que rien, absolument rien ne pourra changer cet état de fait..La philosophie de Dylan c'est ça...

bah, moi qui n'ai aucun idéal et ne croit pas davantage en l'homme, me voilà donc aussi nihiliste que le Zim

le disciple rejoint son maitre encore une fois!

Le pb de la philosophie fataliste que je pense deviner chez le Zim c'est qu'elle a toujours fait le lit de toutes les dictatures et de tous les obscurantisme..


Mais bon on est pas sur un forum philo hein?

Baptiste a écrit:

dr.out a écrit:

Quelle ne fut pas ma déception quand j'ai lu la traduction de 'Ballad In Plain D' et son histoire d'origine

C'est quoi le problème avec Ballad In Plain D ?

Citation :

L'une des chanson les plus directement autobiographiques de Dylan. "Plain D" est une indication de tonalité américaine signifiant "Ré bécarre" qui est souvent employée pour faire ressentir le désespoir, le décès.
A la mi-mars 1964, il y eut une querelle sans merci dans l'appartement de Suze Rotolo et de sa soeur Carla. Dylan et Carla se battirent tandis que Suze devenait hystérique. Cette crise mit un terme définitif à l'histoire d'amour entre Bob et Suze.
Suze mit longtemps à pardonner cette chanson à Dylan :"Il y a des choses qu'on ne fait pas, quel que soit le pouvoir qu'on a." Carla prétend qu'elle n'a fait que défendre sa soeur :"...et je ne suis pas un parasite. J'ai toujours travaillé et participé aux frais."
Dylan s'excusa quelques années plus tard mais en disant : "Je crois que la chanson résumait quand même assez-bien la situation."
Le couplet final compare l'amoureux à un prisonnier qui n'a aucun désir d'être libre. Vision classique de l'amour chez le Dylan de l'époque.

Quand je l'écoutais, je ne voyais pas un règlement de compte avec la sœur de Suze.
Mais une histoire douce et réchauffante avec beaucoup de magie et quand j'ai compris les paroles et leur sens, ça c'est un peu écroulé.
J'avais mon histoire à moi et celle de Dylan je la trouve un peu terre à terre.
J'avais écrit quelque part sur ce forum ce que je ressentais à l'écoute de cette chansons mais je n'arrive plus à mettre la main dessus.

dr.out a écrit:

Quand je l'écoutais, je ne voyais pas un règlement de compte avec la sœur de Suze.
Mais une histoire douce et réchauffante avec beaucoup de magie et quand j'ai compris les paroles et leur sens, ça c'est un peu écroulé.
J'avais mon histoire à moi et celle de Dylan je la trouve un peu terre à terre.
J'avais écrit quelque part sur ce forum ce que je ressentais à l'écoute de cette chansons mais je n'arrive plus à mettre la main dessus.

OK.
Je crois que l'on réduit cette chanson à un règlement de compte alors que ce n'est pas que ça.
Si tu écoutes bien la chanson, Dylan fait également son auto-critique.
C'est surtout une chanson sur l'amour envolé, les regrets de n'avoir pas sur entretenir cette histoire d'amour...

Myself, for what I did, I cannot be excused,
The changes I was going through can't even be used,
For the lies that I told her in hopes not to lose
The could-be dream-lover of my lifetime.

En tous cas, moi, j'aime les attaques fielleuses du Zim.
Je les trouve junilatoires.
Les deux-trois phrases vachardes de Ballad In Plain D, Positively 4th Street, Idiot Wind...
Dylan ne serait pas Dylan si il ne se laissait pas aller de temps en temps à ses élans de rancoeur.
Si sa morve ne guidait à l'occasion sa plume.

J'ai la sensibilité inverse de Vox, en fait.
Les mecs bien, ça m'emmerde.
J'aime les excès du Zim.
J'aime son illisibilité.
Ses mensonges.
Ses reniements.
Dylan est un mystère, un ovni, c'est ce qu'il le rend passionant.